Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
BBVA a annoncé vendredi un bénéfice net en hausse de 18,3% au deuxième trimestre, de solides performances au Mexique, son principal marché, ayant compensé l’impact de la dépréciation de la livre turque. La deuxième banque espagnole a fait état d’un bénéfice net de 1,31 milliard d’euros, dépassant le consensus qui le donnait à 1,18 milliard. Le produit net des intérêts s’est tassé de 2,8% à 4,36 milliards d’euros en raison de taux d’intérêt bas. Mais il a augmenté de 1,6% sur le trimestre antérieur.
Caixabank, la troisième banque espagnole, a dégagé un bénéfice net en hausse de 36% à 594 millions d’euros au deuxième trimestre grâce à une diminution des provisions sur créances et à une amélioration du revenu du crédit. Le consensus donnait 533 millions d’euros. Le produit net des intérêts a augmenté de 2,8% à 1,23 milliard d’euros. Il est conforme au consensus.
Ford Motor a revu à la baisse sa prévision de profit annuel à la suite d’un bénéfice net inférieur aux attentes au deuxième trimestre, le constructeur américain souffrant de ses performances en Chine et en Europe. La réorganisation en cours des activités du groupe pourrait générer des charges avant impôts de 11 milliards de dollars (9,38 milliards d’euros) sur les trois à cinq prochaines années, a-t-il aussi prévenu. La prévision de bénéfice ajusté annuel a été abaissée dans une fourchette de 1,30 à 1,50 dollar par action contre 1,45-1,70 précédemment. Le bénéfice net au deuxième trimestre a été divisé par près de deux, à 1,07 milliard de dollars, soit 27 cents par action, contre 2,05 milliards (51 cents/action) un an plus tôt.
En dépit d’un «environnement incertain» et de bases de comparaison «exigeantes», le groupe de luxe Kering a annoncé hier qu’il comptait à nouveau faire progresser ses performances opérationnelles et financières en 2018, après avoir dégagé un résultat net en hausse de 186% au premier semestre, grâce aux performances de Gucci et d’Yves Saint Laurent. Le résultat net part du groupe s’est inscrit à 2,36 milliards d’euros, contre 825,8 millions d’euros au premier semestre 2017. Son résultat opérationnel courant a progressé de 53,1% à un niveau record de 1,77 milliard d’euros, tandis que son chiffre d’affaires a augmenté de 26,8%, à 6,43 milliards d’euros.
Alantra, qui associe banque d’affaires et gestion d’actifs, a fait état hier d’une baisse de 16,8% de son bénéfice net au premier semestre, à 13,8 millions d’euros, lesté notamment par l’intégration de nouvelles équipes et à des recrutements seniors au sein des équipes existantes. Les dépenses ont ainsi crû plus rapidement que ses revenus (+26,8% à 53 millions d’euros contre +19,6% à 70,2 millions). Ses actifs sous gestion atteignent 420 millions d’euros au 30 juin dernier.
Le géant suisse de l’agroalimentaire Nestlé a annoncé hier une hausse de son bénéfice net au premier semestre, soutenue par les cessions d’actifs, une baisse des impôts et une amélioration de sa performance opérationnelle. Le bénéfice net a atteint 5,8 milliards de francs suisses (4,99 milliards d’euros) au premier semestre, contre 4,9 milliards de francs à la période correspondante de 2017. Le chiffre d’affaires s’est établi à 43,92 milliards de francs au premier semestre, en croissance organique de 2,8%. La croissance interne réelle s’est élevée à 2,5%, a précisé Nestlé.
La société de services informatiques Capgemini a relevé hier son objectif de croissance pour 2018, visant désormais une progression de son chiffre d’affaires à taux de change constants légèrement supérieure à 7%, contre une croissance précédemment attendue entre 6% et 7%. Au premier semestre, son chiffre d’affaires s’est inscrit à 6,47 milliards d’euros, en hausse de 3% par rapport à celui publié pour au premier semestre 2017 et de 8% à taux de change constants. La croissance organique s’est pour sa part établie à 6,4%.
Le service de musique en ligne Spotify comptait 83 millions d’abonnés payants fin juin contre 75 millions trois mois plus tôt, un bond qui n’a pourtant pas été synonyme de bénéfices pour la plate-forme suédoise. Spotify, qui a publié hier ses résultats pour le deuxième trimestre, a attribué cette hausse au succès de son offre destinée aux familles qui lui rapporte néanmoins moins que les abonnements individuels. Le groupe, qui a perdu 90 millions d’euros sur le trimestre, et n’a jamais été rentable depuis sa création, a dit préférer se concentrer sur son expansion géographique. Les marchés ont bien accueilli ces chiffres, faisant grimper l’action de 4,5%
Royal Dutch Shell a lancé hier un programme de rachats d’actions de 25 milliards de dollars après avoir vu son bénéfice quasiment tripler au deuxième trimestre. La compagnie pétrolière et gazière a indiqué que son bénéfice hors variation du coût de remplacement des stocks s'était établi à 5,2 milliards de dollars au deuxième trimestre, contre 1,9 milliard de dollars un an plus tôt. Le bénéfice a été soutenu par l’augmentation des cours pétroliers. Le groupe a indiqué qu’il rachèterait un maximum de 2 milliards de dollars d’actions au cours des trois prochains mois et au moins 25 milliards de dollars d’actions d’ici à 2020, en fonction des conditions de marché.
Intel a publié hier des résultats meilleurs que prévu mais le chiffre d’affaires de son activité de processeurs pour centres de données a manqué le consensus et a de nouveau reporté la sortie de ses puces de prochaine génération, à fin 2019. Le chiffre d’affaires des «data centers», une activité à forte marge qui a permis au géant américain des semi-conducteurs de surmonter le déclin du marché des PC, a progressé de 26,9% à 5,55 milliards de dollars, moins que les 5,63 milliards attendus selon la firme d'études FactSet. Le titre perdait près de 6% dans les échanges d’après-Bourse à Wall Street.
Boeing a annoncé hier un bénéfice plus élevé que prévu pour le deuxième trimestre. En revanche, il a réduit sa prévision annuelle pour la marge du pôle défense, évoquant une hausse des coûts du programme KC-46, un avion de ravitaillement en vol. Le constructeur américain a revu en baisse sa projection de marge d’exploitation pour son pôle défense, de 10% à 10,5% cette année, contre une anticipation précédente de 11%. Il a en revanche relevé celle du segment avions de ligne à plus de 11,5% contre 11,5% auparavant. Le titre Boeing a cédé 0,66% en Bourse hier.
Coface a annoncé hier avoir réalisé au premier semestre un chiffre d’affaires de 685 millions d’euros, en hausse de 2,1% à périmètre et taux de change constants et un résultat net de 62,8 millions contre 20,2 millions un an plus tôt. L’assureur-crédit a confirmé son anticipation d’une «bonne année 2018» et indiqué s’attendre à ce que la sinistralité se rapproche d’un niveau de moyenne de cycle au deuxième semestre. Coface avance par ailleurs que son objectif de 30 millions d’euros d'économies en 2018 sera «probablement légèrement» dépassé.
L’action Facebook plongeait de 22% dans les échanges électroniques après la clôture hier soir malgré la publication d’un résultat supérieur aux prévisions des analystes, le groupe ayant déçu au niveau de son chiffre d’affaires et du nombre d’utilisateurs de ses plates-formes. Le réseau social, fragilisé par un scandale de détournement des données, avait prévenu les investisseurs qu’ils devaient s’attendre à une forte hausse de ses coûts en raison de ses efforts pour mieux protéger la vie privée de ses utilisateurs et renforcer la surveillance des contenus partagés sur le site. Ses dépenses totales se sont envolées de 50% en un an, à 7,4 milliards de dollars. Facebook a prévenu hier que la croissance de son chiffre d’affaires allait continuer à ralentir et que ses dépenses augmenteraient plus vite que son chiffre d’affaires en 2019.
TF1 a fait état hier d’une hausse des recettes publicitaires de ses chaînes gratuites au deuxième trimestre. La demi-finale et la finale de la Coupe du monde de football ont été suivies par 19 millions de téléspectateurs. TF1 a publié un chiffre d’affaires consolidé de 584,3 millions d’euros sur la période, à la faveur de la progression de 1,6% des dépenses publicitaires sur ses cinq chaînes gratuites. Le coût total d’acquisition des droits de retransmission de la Coupe du monde représente 71,5 millions d’euros.
La société d’investissement Eurazeo a bénéficié au premier semestre de plusieurs cessions, dont la cession partielle de sa participation dans le fabricant de doudounes Moncler, qui se sont traduites par des plus-values de 237 millions d’euros au total. Le groupe a publié un résultat net de 190 millions d’euros au titre du semestre écoulé, contre un résultat proforma de 156 millions d’euros un an auparavant. Indicateur clé des sociétés d’investissement cotées, l’actif net réévalué par action atteint 78,3 euros fin juin, contre 74,4 euros fin 2017. Au cours du semestre, Eurazeo a investi 1,1 milliard d’euros et signé ou réalisé 1,3 milliard d’euros de cessions. Le total des actifs sous gestion s'établit à 16,5 milliards d’euros, en hausse de 8,5% par rapport à fin décembre.
Après avoir dégagé des résultats en croissance au premier semestre, Dassault Systèmes a relevé hier ses prévisions de bénéfice par action pour 2018. Pour l’ensemble de l’année, la direction prévoit désormais une croissance du chiffre d’affaires non-IFRS d’environ 9% à 10% à taux de change constants, anticipé précédemment entre 8% et 9%. Il vise désormais un chiffre d’affaires non-IFRS total de 3,41 à 3,44 milliards d’euros, au lieu de 3,355 à 3,385 milliards d’euros. Cette prévision comprend l’effet favorable des changes au deuxième trimestre.