Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Eramet a publié hier des résultats en hausse au premier semestre 2018, tirés par les prix du minerai de manganèse et du nickel, et a fait état de marchés toujours bien orientés malgré des tensions dans les relations commerciales qui l’incitent à la vigilance. Le groupe minier et métallurgique a enregistré à fin juin un résultat net part du groupe de 94 millions d’euros (+16%), un résultat opérationnel courant de 294 millions (+15%) et un chiffre d’affaires de 1,81 milliard (+1%). Eramet a confirmé son objectif de baisse du coût «cash» de production de sa branche Nickel à un niveau de 4,50 dollars la livre en 2018, bien qu’il semble «de plus en plus difficile à atteindre».
Telecom Italia (TIM) a annoncé hier qu’il étudierait diverses options stratégiques pour ses filiales et qu’il allait accélérer la procédure de vente de sa participation dans Persidera. Le premier opérateur de télécommunications italien, dont le principal actionnaire est Vivendi, a également fait état d’un excédent brut d’exploitation en baisse de 4,8% au premier semestre, à 3,92 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires semestriel a diminué de 2,7% à 9,51 milliards d’euros, ce qui est là encore conforme au consensus. TIM, qui n’a donné aucune prévision annuelle, tiendra une conférence de presse aujourd’hui.
Le spécialiste des technologies de l’image Technicolor a confirmé hier s’attendre à une stabilité de l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté de ses activités poursuivies cette année, après avoir conclu un accord définitif de cession de sa division brevets devant lui permettre d’accélérer son désendettement. Confronté à un marché difficile, Technicolor a publié un chiffre d’affaires en baisse de 9,3% à changes constants au premier semestre, à 1,77 milliard d’euros. L’Ebitda ajusté s’est contracté de 20% sur la période, à 57 millions d’euros, et les flux de trésorerie ont été négatifs à hauteur de 150 millions d’euros, contre 109 millions d’euros un an auparavant.
LVMH a publié hier des résultats semestriels en forte hausse, portés par Louis Vuitton, son principal centre de profit. Le numéro un mondial du secteur du luxe a bouclé le premier semestre sur une croissance organique de 12% et fait encore une fois largement mieux que le marché, dont la progression est estimée entre 6% et 8% par le cabinet Bain & Co. Ses ventes ont progressé de 10% au premier semestre à 21,75 milliards d’euros, en ligne avec les 21,67 milliards du consensus établi par Inquiry Financial pour Reuters. Le résultat opérationnel courant du semestre grimpe de 28% à 4,65 milliards d’euros (consensus de 4,35 milliards), tandis que la rentabilité bondit de 290 points de base à 21,4%.
Texas Instruments, dont le directeur général Brian Crutcher a démissionné voici une semaine, prévoit un bénéfice et un chiffre d’affaires meilleurs que prévu au troisième trimestre grâce à la croissance des ventes de semi-conducteurs employés dans les voitures et les machines industrielles. Le marché de l’automobile a représenté 19% du chiffre d’affaires de TI en 2017 et le secteur industriel 35%. TI projette un chiffre d’affaires de 4,11 à 4,45 milliards de dollars au troisième trimestre et un bénéfice par action de 1,41 à 1,63 dollar, alors que le consensus Thomson Reuters donne un chiffre d’affaires de 4,27 milliards de dollars et un BPA de 1,48 dollar.
Ryanair a accusé, comme prévu, une forte baisse de ses résultats au premier trimestre, le bénéfice net de la compagnie aérienne ayant chuté de 20% en raison d’une augmentation des frais salariaux et des coûts de carburant. La compagnie aérienne a publié un résultat net de 318,5 millions d’euros, contre 397,1 millions d’euros un an plus tôt. Sur la période d’avril à fin juin, le chiffre d’affaires a augmenté de 9%, à 2,08 milliards d’euros. Ryanair a prévenu que le prix moyen des billets pour la période allant de juillet à septembre ne progresserait que de 1% contre 4% initialement anticipé.
Alphabet a fait part hier soir d’un bénéfice en léger recul au deuxième trimestre, pénalisé par l’amende infligée par l’Union européenne à sa filiale Google, mais ses résultats ont largement dépassé les attentes en excluant les éléments exceptionnels à la faveur d’une forte hausse de ses recettes publicitaires. Alphabet a dégagé un bénéfice net de 3,20 milliards de dollars, soit 4,54 dollars par action, entre avril et juin contre un profit net de 3,52 milliards de dollars l’an dernier. Le montant inclut le coût de l’amende européenne de 5 milliards de dollars. En excluant cette amende, le groupe californien a dégagé un bénéfice net de 11,75 dollars par action, nettement supérieur aux 9,66 dollars attendus par les analystes. Les coûts d’acquisition des recettes publicitaires (TAC) ont de leur côté atteint 6,42 milliards de dollars pour représenter 23% du chiffre d’affaires publicitaire de Google, contre 22% au deuxième trimestre 2017.
Le fabricant de pneumatiques Michelin a confirmé hier ses objectifs financiers pour 2018, après un rebond des volumes au deuxième trimestre sur ses principaux marchés, et une nouvelle amélioration de son mix-prix. Au premier semestre, le groupe clermontois a dégagé un résultat net de 917 millions d’euros, contre 863 millions à la période correspondante de 2017. Le résultat opérationnel sur activités courantes s’est établi à 1,33 milliard d’euros, en baisse de 4% en données publiées mais en hausse de 11% à taux de change constants. La marge opérationnelle s’est ainsi établie à 12,5%, contre 12,6% au premier semestre 2017.
Bank of New York Mellon a publié hier un bénéfice net trimestriel en progression de 14,5% à 1,06 milliard de dollars (914 millions d’euros) grâce à une hausse des revenus de ses commissions et à un recul du montant de son impôt sur les sociétés. Son bénéfice par action s’est élevé à 1,03 dollar contre 88 cents un an plus tôt. Son produit net bancaire a augmenté de 4,6% à 4,14 milliards de dollars.
La première banque nordique a annoncé hier un bénéfice net trimestriel meilleur qu’attendu sous l’effet d’une légère progression de ses revenus et de ses mesures d'économie. Son bénéfice est ressorti à 1 milliard d’euros contre 740 millions sur la période avril-juin de 2017. Le produit net bancaire s’est apprécié de 5% sur un an, à 2,5 milliards, alors que les dépenses opérationnelles ont diminué de 12%, à 1,1 milliard. Ces résultats reflètent le faible niveau du loyer de l’argent avec un revenu net sur intérêts en repli de 9,5% à 1 milliard d’euros.
Grâce au dépassement des objectifs fixés lors de son acquisition de la foncière Eurosic en 2017, le groupe Gecina vise désormais une hausse de plus de 8% de son résultat récurrent net (RRN) par action cette année, au lieu d’une précédente prévision de hausse de 3 à 6%. Le groupe immobilier a souligné avoir réalisé 1,6 milliard d’euros de cessions depuis cette fusion, au-delà du plancher de 1,2 milliard d’euros initialement annoncé. Au premier semestre, son RNN a progressé de 51% à 230,3 millions et ses loyers affichent une hausse de 39% à 335,4 millions. L’actif net réévalué est ressorti à 156,6 euros par action, en croissance de 5,8% sur un an.
La compagnie britannique à bas coûts table désormais sur un bénéfice avant impôt pour l’exercice à fin septembre 2018 dans une fourchette de 550 millions à 590 millions de livres (620-660 millions d’euros), contre une fourchette de 530 à 580 millions anticipée en mai et un bénéfice de 408 millions réalisé sur l’exercice écoulé. Ce relèvement intervient malgré un bond des annulations de vols liées à des grèves de contrôleurs aériens en Europe et des conditions météorologiques difficiles. Le nombre de vols annulés a atteint 2.606 pour le troisième trimestre de son exercice contre 314 un an auparavant.
L'émetteur de cartes de crédit a annoncé hier soir qu’il anticipait désormais des revenus en hausse de 9% en 2018, contre une prévision «d’au moins 8%» auparavant, en maintenant son objectif d’un bénéfice dans le haut d’une fourchette de 6,90 à 7,30 dollars par action. Son chiffre d’affaires trimestriel a progressé de 9% au deuxième trimestre, à 10 milliards de dollars (8,6 milliards d’euros) et son bénéfice net a bondi de 21% à 1,62 milliard. Mais ces résultats supérieurs au consensus ont été éclipsés par des dépenses opérationnelles en augmentation de 7% en raison de la hausse de ses coûts de fidélisation, ce qui a fait chuter l’action de 3,5% dans les échanges d’après-Bourse.
Pénalisé par des effets de change et des facteurs exceptionnels, le groupe néerlandais a publié hier un résultat d’exploitation trimestriel en repli de 23% à 225 millions d’euros, tandis que ses ventes ont fléchi de 3% à 2,45 milliards. Les analystes tablaient respectivement sur une baisse de 15% à 249 millions et un repli de 2% à 2,48 milliards. Pour l’ensemble de l’année, Akzo Nobel s’attend à des «évolutions positives» de la division peintures décoratives et revêtements de performance, tandis que dans le pôle revêtements marins et de protection «les conditions de marché restent difficiles».
Le groupe publicitaire Omnicom a publié hier un bénéfice trimestriel par action de 1,60 dollar, un niveau supérieur aux attentes grâce à une forte progression de son activité en Europe et à la réforme fiscale américaine, mais sa croissance organique est ressortie à 2% contre un consensus moyen à 2,3%. Le PDG John Wren s’attend à ce que la faiblesse constatée en Amérique du Nord s’atténue «en partie» au deuxième semestre mais il a ajouté que le dollar fort aurait une incidence d’environ 1% sur le chiffre d’affaires aux troisième et quatrième trimestres.
L'éditeur de jeux vidéo a confirmé hier ses prévisions annuelles après avoir vu son chiffre d’affaires quasiment doubler à 400 millions d’euros au cours du premier trimestre de son exercice 2018-19, porté par le succès de ses derniers lancements et par la progression de ses ventes en ligne. Ubisoft a confirmé tabler sur un chiffre d’affaires d’environ 2 milliards d’euros sur l’ensemble de son exercice clos fin mars 2019, ainsi que sur un résultat opérationnel courant d’environ 440 millions d’euros. Pour le trimestre en cours, Ubisoft vise un chiffre d’affaires compris entre 345 et 355 millions d’euros.
L’assureur santé américain a publié hier des résultats trimestriels à fin juin supérieurs aux attentes des analystes, mais des primes inférieures à leur consensus. Hors éléments exceptionnels, le résultat par action s’élève à 3,14 dollars, alors que le consensus s’inscrivait à 3,04 dollars. Les primes se sont élevées à 44,46 milliards de dollars, contre 39,59 milliards un an plus tôt et des attentes à 44,59 milliards. UnitedHealth a relevé sa fourchette de projection de bénéfice par action pour 2018 de 12,50 à 12,75 dollars, contre une prévision précédente de 12,40 à 12,65 dollars.
L’action Netflix plongeait de plus de 13%, à 347,5 dollars hier soir dans les échanges électroniques d’après Bourse suite à la publication d’une croissance trimestrielle de son nombre d’abonnés nettement inférieure à sa propre prévision aux Etats-Unis et à l’international. Entre avril et juin, son chiffre d’affaires a augmenté de 40% à 3,91 milliards de dollars. Le bénéfice net est ressorti à 85 cents par action contre 15 cents par titre un an plus tôt. Les analystes anticipaient un chiffre d’affaires de 3,94 milliards de dollars et un résultat par action de 79 cents.