Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Iain Stewart, gérant star du real return chez Newton Investment Management, s’apprête à partir à la retraite après 34 ans au sein de la société de gestion anglo-saxonne, rapporte Wealth Manager.L’intéressé gérait la stratégie Real Return de la firme qui compte plus de 14 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Il avait rejoint Newton en 1985 en tant que gérant après avoir obtenu son doctorat au ministère de l’Agriculture. Un porte parole de BNY Mellon, maison mère de Newton IM a confirmé que ce départinterviendrait à la fin de l’année 2019. C’est Suzanne Hutchins et Aron Pataki, deux membres de l'équipe de Iain Stewart, qui auront désormais la responsabilité du fonds. La passation de pouvoir avait été anticipée par la société de gestion dès la fin 2018.
Le groupe de mode en ligne met l’accent sur son offre et ses services de livraison pour accroître sa base de clients actifs, en hausse de 15% au deuxième trimestre.
Le premier sidérurgiste mondial a abaissé hier sa prévision de demande mondiale d’acier, anticipant une forte baisse en Europe en raison du ralentissement du marché automobile. Le groupe basé au Luxembourg, qui produit environ 6% de l’acier mondial s’attend désormais à ce que la consommation d’acier, variation des stocks incluse, augmente de 0,5 à 1,5% en 2019, contre une prévision antérieure d’une hausse de 1 à 1,5%. Il estime désormais entre 1 et 2% le recul du marché européen, alors qu’il tablait auparavant sur une contraction pouvant atteindre 1%. ArcelorMittal a par ailleurs fait état d’un bénéfice d’exploitation de 1,56 milliard de dollars (1,41 milliard d’euros) au deuxième trimestre, légèrement supérieur à sa prévision de 1,53 milliard, mais en retrait par rapport à celui de 1,65 milliard du premier trimestre. Il ne représente que la moitié de celui réalisé sur la même période 2018.
L’assureur italien a annoncé hier une augmentation de 34,6% de son bénéfice net à 1,78 milliard d’euros au premier semestre, une performance supérieure aux attentes des analystes qui tablaient sur 1,69 milliard. Le groupe a notamment tiré parti d’un gain de 352 millions d’euros émanant de la vente de son portefeuille d’assurance vie allemand Generali Leben et de 128 millions d’euros provenant de la cession de ses activités en Belgique. Egalement supérieur au consensus, son bénéfice opérationnel a progressé de 7,6% à 2,72 milliards. Son ratio économique de solvabilité en terme de capitalisation boursière s'élevait à 209% au 30 juin dernier, contre 207% à fin mars et 209,5% attendus par les analystes.
BMW a enregistré une chute de 20% à 2,2 milliards d’euros de son bénéfice d’exploitation (Ebit) au deuxième trimestre, grevé par la hausse des coûts de production, des effets de change défavorables et les nouvelles normes en matière d'émissions polluantes. La marge d’exploitation de sa division automobile a baissé à 6,5% sur la période, contre 8,6% un an plus tôt en dépit d’une hausse de 1,5% des ventes. Le groupe allemand a confirmé hier prévoir une baisse significative de son bénéfice avant impôt en 2019, une légère augmentation des livraisons de véhicules et une marge d’Ebit comprise entre 4,5% et 6,5% dans sa division automobile.
Thomson Reuters a relevé hier ses prévisions financières pour 2019 et 2020 après avoir publié au deuxième trimestre un chiffre d’affaires de 1,42 milliard de dollars traduisant une croissance organique de 4%, supérieure aux attentes et sa plus forte depuis 2008. Legal, Corporates et Tax & Accounting, les trois grandes divisions du groupe canadien, ont contribué à cette performance. L’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté a augmenté de 2% à 355 millions de dollars, mais la marge est passée de 26,6% un an plus tôt à 25%, en raison de la hausse des charges liées à la séparation de l’activité Refinitiv (lire par ailleurs) du reste du groupe. «Nous pensons que nous sommes bien positionnés pour la croissance future et nous attendons maintenant une croissance des revenus pour 2019 et 2020 et un Ebitda ajusté dans la partie supérieure de la fourchette des prévisions précédemment fournies», a déclaré le directeur général, Jim Smith.
La première banque des Pays-Bas a prévenu hier que la faiblesse des taux d’intérêt pèserait sur les futurs bénéfices du groupe, après avoir fait état jeudi d’un résultat net de 1,44 milliard d’euros au titre du deuxième trimestre, un niveau supérieur au consensus qui tablait sur 1,32 milliard. «Nous nous attendons à l’avenir à ce que ces taux bas mettent sous pression le revenu net d’intérêts», a déclaré le directeur général Ralf Hamers, évoquant l’activité de crédits, principale contributrice aux bénéfices de la banque. Celle-ci va également renforcer ses effectifs et ses systèmes de lutte contre le blanchiment d’argent, ce qui participe à la hausse des coûts.
Standard Chartered (StanChart) a publié hier un bénéfice semestriel en progression de 3%, supérieur aux attentes, grâce à la hausse des revenus tirés de ses principaux marchés asiatiques et à la gestion de ses coûts. Le bénéfice imposable de la banque britannique cotée à la fois à Londres et Hong Kong, a augmenté à 2,41 milliards de dollars (2,18 milliards d’euros) sur les trois mois à fin juin, contre 2,35 milliards un an plus tôt, indique le groupe dans un document boursier. Onze analystes anticipaient un bénéfice de 2,23 milliards de dollars, selon un consensus fourni par la banque.
Fiat Chrysler a confirmé hier ses objectifs annuels après avoir réalisé au deuxième trimestre des résultats record en Amérique du Nord où sa marge d’exploitation a gagné 90 points de base pour atteindre 8,9%. Le groupe automobile s’est dit convaincu que son bénéfice d’exploitation (Ebit) dépasserait cette année les 6,7 milliards d’euros de 2018. Au deuxième trimestre clos fin juin, celui-ci s’est établi à 1,52 milliard d’euros, alors que les analystes l’attendaient en moyenne à 1,43 milliard.
Lloyds Banking Group a annoncé hier un recul de son bénéfice avant impôts de 7,1% à 2,90 milliards de livres (3,16 milliards d’euros) sur le semestre écoulé, en raison de nouvelles provisions liées au dossier de la vente abusive de produits d’assurance crédit (PPI). Son produit net bancaire (PNB) est ressorti en repli de 1,7% à 8,82 milliards, conformément au consensus établi par la banque britannique. Au 30 juin 2019, le ratio de fonds propres durs CET1 s'élevait à 14% après paiement du dividende, contre 13,9% au 31 mars. Lloyds vise désormais un rendement des fonds propres retraités des survaleurs (ROTE) d’environ 12%, contre une fourchette de 14% à 15% précédemment anticipée.
Pénalisé par des éléments exceptionnels liés à l’acquisition de la Bourse d’Oslo en juin, Euronext a annoncé hier une baisse de 4,4% sur un an de son bénéfice net à 53,4 millions d’euros au deuxième trimestre, dans un contexte de repli des volumes sur ses marchés au comptant. Son chiffre d’affaires a progressé de 1,8% sur un an en données publiées, à 159 millions d’euros, mais il a reculé de 1,7% à périmètre constant (hors intégration d’Oslo Børs et de Commcise). L’opérateur boursier paneuropéen présentera en octobre un plan stratégique et de nouveaux objectifs financiers à l’horizon 2022.
La deuxième banque espagnole a publié hier un bénéfice net en hausse de 2,6% à 1,28 milliard d’euros entre avril et juin, principalement grâce à la cession de crédits immobiliers douteux à un fonds de pension canadien. BBVA souligne «l’impact positif» de 130 millions d’euros de la revente d’un portefeuille de crédits d’une valeur évaluée à 1,49 milliard d’euros à l’Office d’investissemment du régime de pensions du Canada. Le produit net bancaire a de son côté reculé de 6% à 4,6 milliards d’euros.
Accor a annoncé hier une hausse de son résultat brut d’exploitation (Ebitda) semestriel de 5,1% à 375 millions d’euro, grâce à ses efforts de restructuration et à l’amélioration de l’activité en Asie, ce qui conduit le numéro un mondial de l’hôtellerie à prévoir une nouvelle «année record». Le revenu par chambre disponible (revPAR), principal indicateur de l’activité, a progressé de 2,9% à périmètre constant. Son Ebitda devrait ainsi atteindre entre 820 et 850 millions d’euros en 2019, après 712 millions l’an dernier.
Le groupe bancaire a enregistré un bénéfice net en hausse de 3,1% au titre du trimestre écoulé, à 2,47 milliards d'euros, aidée par une plus-value de cession d'une participation de 2,5% dans l'indien SBI Life.
Engie a confirmé hier ses objectifs annuels après avoir enregistré une hausse de ses résultats semestriels grâce au rebond de ses performances au deuxième trimestre, tirées par le nucléaire en Belgique et par ses activités de gestion d'énergie. Le groupe français affiche un résultat net des activités poursuivies de 1,5 milliard d’euros (stable en variation brute, +1,7% en organique) et un chiffre d’affaires de 33 milliards (+9,3% en variation brute, +7,6% en organique). Alors que son cash-flow opérationnel s’est nettement replié (à 2,7 milliards d’euros contre 3,5 milliards au premier semestre 2018), Engie prévoit toujours «une amélioration substantielle» de cet indicateur pour l’ensemble de l’exercice.
Le leader mondial des cosmétiques a publié hier des résultats semestriels tirés par ses divisions Luxe et Active Cosmetics ainsi que par les marchés asiatiques. Son chiffre d’affaires a atteint 14,8 milliards d’euros, en croissance de 10,6% en données publiées et de 7,3% à périmètre et taux de change constants. Le résultat d’exploitation s’est élevé à 2,89 milliards, en progression de 12,1%, faisant ressortir une marge d’exploitation record de 19,5%. Après prise en compte de 139 millions d’euros d'éléments non récurrents, le résultat net s’est établi à 2,33 milliards, en hausse de 2,3%. Le groupe a en outre annoncé des rachats d’actions à hauteur de 750 millions d’euros.
Grâce au dynamisme des dépenses des ménages américains, la valeur des transactions traitées par Mastercard a augmenté de 8,3% à 1.600 milliards de dollars (1.435 milliards d’euros) au deuxième trimestre 2019, montraient hier les chiffres publiés par le numéro deux mondial des cartes de crédit. En volume, la progression s’est élevée à presque 21%, à 26,80 milliards de transactions, avec notamment une hausse de 10% aux Etats-Unis et un bond de 31% en Europe. MasterCard a réalisé un bénéfice ajusté par action de 1,89 dollar sur la période avril-juin, alors que les analystes attendaient en moyenne 1,83 dollar.
Le deuxième brasseur mondial a annoncé hier un bénéfice d’exploitation à périmètre comparable en très légère progression (+0,3%) à 1,78 milliard d’euros sur les six premiers mois de 2019, alors que les analystes attendaient 1,92 milliard. Ses coûts ont grimpé de 8,5% d’un an sur l’autre, essentiellement en raison du prix de l’aluminium utilisé pour le conditionnement de ses bières. Le groupe néerlandais, qui a maintenu sa prévision d’une hausse de l’ordre de 5% de son bénéfice d’exploitation annuel, s’attend à tirer parti de la progression de ses volumes et de ses prix de vente.
Sur le semestre clos fin juin, le chiffre d’affaires de Maisons du Monde s’est établi à 564 millions d’euros, en hausse de 11,2% en données publiées et de 10,9% à taux de change constants. Son excédent brut d’exploitation s’est contracté de 4,9% à 45,6 millions d’euros d’un an sur l’autre. Le groupe d’ameublement et de décoration a confirmé ses objectifs annuels d’une croissance d’environ 10% de son chiffre d’affaires, en données publiées, et d’une marge brute d’exploitation supérieure à 13%, contre 8,1% au 30 juin dernier.