Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Afflelou dévoile ce matin ses résultats pour son troisième trimestre fiscal, clos fin avril. L’opticien et acousticien affiche une hausse de 4% de ses ventes réseaux à 199 millions d’euros (+4,3% en comparable), en ralentissement par rapport aux 6,5% du premier semestre. L’Espagne affiche une croissance de 2,3% (+4,3% en comparable) et les autres pays de 5,1%.
FedEx a publié mardi des résultats trimestriels supérieurs aux attentes de Wall Street, mais les résultats de son exercice 2020 seront pénalisés par les incertitudes sur le commerce international et le non-renouvellement d’un contrat avec Amazon. Le groupe américain a réalisé un bénéfice net ajusté de 1,32 milliard de dollars, soit 5,01 dollars par action, sur le trimestre clos le 31 mai, contre 1,60 milliard (5,91 dollars/action) un an plus tôt. Son chiffre d’affaires a atteint 17,8 milliards de dollars, contre 17,3 milliards sur la même période l’an dernier. Le consensus attendait un bénéfice par action de 4,85 dollars pour un chiffre d’affaires de 17,79 milliards, selon les chiffres IBES de Refinitiv.
L'opérateur de satellites a prévenu certains analystes que leurs prévisions étaient trop optimistes : le cours de Bourse a perdu près de 10% vendredi en séance.
IQE, qui fabrique des plaquettes de semi-conducteurs utilisées dans les puces équipant notamment les produits d’Apple, a émis un avertissement sur sa prévision de chiffre d’affaires annuel en raison des restrictions américaines pesant sur les activités de l’équipementier chinois Huawei et du ralentissement mondial de la demande. Il s’attend désormais à réaliser cette année un chiffre d’affaires de 140 à 160 millions de livres (121 à 140 millions d’euros), contre une prévision des analystes de 175 millions de livres. L’action plongeait de plus de 27% en début d’après-midi.
L’action Lufthansa dévissait de plus de 10% en fin de matinée après que la compagnie aérienne a abaissé sa prévision de bénéfice pour l’exercice 2019 en raison de la concurrence tarifaire des transporteurs à bas coûts en Europe. Sa marge d’exploitation devrait se situer entre 5,5% et 6,5%, contre 6,5% à 8% prévus auparavant, a précisé le groupe dans un communiqué. Ceci reflète un bénéfice d’exploitation (Ebit) compris entre 2,0 et 2,4 milliards d’euros, contre une fourchette de 2,4 à 3,0 milliards précédemment visée.
En amont d’une journée investisseurs, le producteur de composants pour l’industrie électronique a annoncé ce matin qu’il visait un chiffre d’affaires d’environ 900 millions d’euros et une marge brute d’exploitation (marge d’Ebitda) de l’ordre de 31% pour son exercice fiscal clos fin mars 2022. Soitec prévoit d’investir un montant total de 700 millions d’euros, dont 130 millions à engager durant l’exercice en cours. Sur l’exercice clos le 31 mars dernier, il a publié hier soir un chiffre d’affaires en hausse de 42% à 444 millions et une marge d’Ebitda record de 34,3%, ce qui reflète un doublement de ses revenus depuis 2016.
Le deuxième producteur mondial de sucre a publié ce matin une perte nette de 242 millions d’euros sur son exercice clos fin mars 2019, pénalisé une nouvelle fois par l’effondrement des cours du sucre en Europe, contre une perte de 23 millions sur l’exercice 2017/2018. L’excédent brut d’exploitation a de son côté reculé de 14% à 275 millions. La coopérative française a fait état d’une dette nette de 2,50 milliards d’euros, contre 2,35 milliards à la fin mars 2018.
Abéo affiche une croissance de près de 23% de son chiffre d’affaires à 230 millions d’euros sur son exercice clos fin mars 2019. Toutefois le fabricant d'équipements sportifs et de loisirs enregistre un recul de plus de 12% de son résultat opérationnel à 10,5 millions d’euros.
Elior Group chute en Bourse ce matin après un premier semestre 2018-2019 jugé décevant et l’annonce de nouveaux objectifs à la fois pour l’exercice en cours et à moyen terme. A la mi-séance, le cours perd 3,79% à 10,41. Plusieurs analystes ont noté que les résultats du premier semestre, marqués notamment par une baisse de 40 points de base du taux de marge opérationnelle (Ebitda) à 4,7%, se sont avérés inférieurs aux attentes, JPMorgan les qualifiant de «décevants». Bryan Garnier de son côté juge «ambitieux» les nouveaux objectifs du groupe pour l’exercice en cours. Bernstein dresse le même constat pour les nouvelles perspectives de moyen terme du groupe.
Le transporteur à bas coûts irlandais, qui avait averti à deux reprises sur son résultat pour son exercice clos fin mars 2019, a fait état lundi d’un bénéfice après impôts de 1,02 milliard d’euros, le plus faible en quatre ans, contre un bénéfice de 1,45 milliard dégagé voici un an. Michael O’Leary, directeur général de Ryanair, a déclaré qu’en raison de la guerre des prix que se livrent les compagnies aériennes, les résultats du groupe pourraient également être affectés en 2020-2021, ajoutant que, d’ici quatre à cinq ans, le marché se consolidera pour faire émerger quatre à cinq entreprises solides.
Le transporteur à bas coûts irlandais, qui avait averti à deux reprises sur son résultat pour son exercice clos fin mars 2019, a fait état ce matin d’un bénéfice après impôts de 1,02 milliard d’euros, le plus faible en quatre ans, contre un bénéfice de 1,45 milliard dégagé voici un an.
Bouygues a confirmé jeudi ses perspectives pour 2019, après avoir réduit sa perte opérationnelle courante au premier trimestre, grâce aux solides performances de Bouygues Télécom et TF1. Le conglomérat a enregistré une perte opérationnelle courante de 58 millions d’euros, contre une perte de 94 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a augmenté de 8% à change et périmètre constants, à 7,93 milliards. Bouygues a enregistré une perte nette de 59 millions d’euros, contre un profit de 14 millions un an plus tôt, en raison de la moindre contribution d’Alstom, dont Bouygues détient 28% du capital. «Les résultats du groupe au premier trimestre ne sont pas représentatifs de l’année du fait principalement de la forte saisonnalité chez Colas», averti toutefois le groupe.
L’action Thomas Cook a dégringolé de 15% hier, le voyagiste ayant prévenu que les incertitudes économiques et politiques affecteraient ses bénéfices cet été. Ses pertes se sont creusées à 245 millions de livres au premier semestre, clos le 31 mars, en raison d’une dépréciation de la survaleur de 1,104 milliard liée à la fusion avec MyTravel en 2007. Thomas Cook a indiqué avoir reçu plusieurs offres sur tout ou partie de sa compagnie aérienne allemande Condor. Il ajoute avoir monté une facilité de crédit bancaire de 300 millions de livres pour accroître ses liquidités en vue de la saison hivernale 2019-2020.
Le distributeur américain a fait part aujourd’hui d’une nouvelle hausse de ses ventes au premier trimestre 2019, en gagnant des parts de marché face à des concurrents en difficulté et en renforçant sa présence sur Internet. Les ventes à magasins comparables de Walmart US ont crû de 3,4%, tandis les ventes en ligne ont progressé de 37%. Les ventes à magasins comparables et les ventes en lignes de sa chaîne Sam’s Club ont respectivement augmenté de 0,3% et 28%. Son chiffre d’affaires total a augmenté de 1% à 123,9 milliards de dollars. Mais les investissements consentis et la moindre rentabilité des ventes en ligne ont pesé sur son résultat opérationnel qui a reculé de 4,1% à 4,9 milliards.
Bouygues a confirmé jeudi ses perspectives pour 2019, après avoir réduit sa perte opérationnelle courante au premier trimestre par rapport à la même période de 2018, grâce aux solides performances de ses filiales Bouygues Télécom et TF1. «Comme chaque année, les résultats du groupe au premier trimestre ne sont pas représentatifs de l’année du fait principalement de la forte saisonnalité chez Colas», a expliqué le groupe familial dans un communiqué.
Le cours de l’action Thomas Cook dégringole jeudi matin de plus de 15% à la Bourse de Londres, alors que le voyagiste a prévenu que les incertitudes économiques et politiques affecteraient ses bénéfices cet été. Les pertes du premier voyagiste européen se sont creusées à 245 millions de livres (280 millions d’euros) au premier semestre, clos le 31 mars, en raison notamment d’une dépréciation de la survaleur de 1,104 milliard de livres liée à la fusion avec MyTravel en 2007.
La société de private equity NextStage a annoncé ce lundi 13 mai avoir investi 9 millions d’euros dans Locamod, une société spécialisée dans la location de matériels d’élévation, nacelles et plateformes. La société a agi dans le cadre d’un tour de table autour de Bertrand Philaire, président de Locamod depuis 2016, qui se renforce au capital, en association avec JPMorgan Asset Management au travers d’un de ses véhicules d’investissement. On y retrouve également les fonds Omnes Capital et MI3. Cette opération permettra au groupe d’accélérer la mise en place de son projet, de diversifier sa gamme de produits et services, de développer de nouvelles activités connexes (Locamod Événementiel, Locamod Services, etc...); mais également de renforcer l’innovation digitale au sein du groupe. Locamod est engagé dans un projet de développement dénommé «Cap 2022". La société alsacienne vise le doublement de son chiffre d’affaires et l’ouverture de 18 nouvelles agences, notamment avec des projets de croissance externe. A la fin du plan, la société disposera d’un réseau de 40 agences.