Retrouvez les articles d’actualité et d’analyse portant sur les résultats financiers (comptes trimestriels, semestriels, annuels, journées investisseurs, avertissements sur résultats) publiés par les grandes entreprises françaises et internationales.
Sopra Steria a relevé vendredi son objectif de croissance organique de son chiffre d’affaires 2019, d’une fourchette de 4% à 6%, à plus de 6%, après une progression de 7,4% au premier semestre, dont +7,5% au deuxième trimestre. La SSII vise toujours une «légère» amélioration de sa marge opérationnelle d’activité (7,5% en 2018), en hausse de 0,2 point à 6,8% au premier semestre et elle table sur un flux net de trésorerie disponible supérieur à 150 millions d’euros.
Les banques espagnoles Caixabank et Banco Sabadell ont terminé la séance de vendredi en baisse respective de 6,7% et 6,6% après avoir réduit toutes les deux leurs prévisions de revenus pour l’exercice en cours en raison du faible niveau des taux d’intérêt dans la zone euro qui devrait perdurer plus longtemps que prévu. Caixabank, troisième banque espagnole par les actifs, a réduit son objectif de croissance de ses activités principales à 1%, contre +3% précédemment. Sabadell, la quatrième banque du pays, a de son côté ramené sa prévision de revenu net d’intérêt dans une fourchette de -1% à 0%, contre +1 à +2% auparavant. Le revenu net d’intérêts de Caixabank a progressé de 0,9% sur les trois mois à fin juin à 1,24 milliard d’euros, contre un consensus de 1,25 milliard. Celui de Sabadell a augmenté de 0,6% à 905 millions d’euros au deuxième trimestre sur un an, alors que les analystes anticipaient un revenu net d’intérêts de 909 millions.
Twitter a publié vendredi un bénéfice trimestriel de 1,1 milliard de dollars (988 millions d’euros), soit 1,43 dollar par action, contre 100 millions de dollars (13 cents/action) un an plus tôt. Le bénéfice a été gonflé par une plus-value fiscale de plus d’un milliard de dollars liée à la restructuration de l’entreprise. Son chiffre d’affaires a augmenté de 18% à 841 millions de dollars, dépassant les attentes de Wall Street qui étaient de 829 millions de dollars. Le réseau social anticipe un chiffre d’affaires global au troisième trimestre compris entre 815 et 875 millions de dollars, contre 869,3 millions prévu en moyenne par les analystes.
L’action Starbucks gagnait près de 6% hier dans les échanges d’après clôture, en réaction à la publication de résultats trimestriels supérieurs aux attentes. La chaîne de cafétérias a publié un résultat net par action, hors éléments exceptionnels, de 78 cents contre un consensus de 72 cents par action. Son chiffre d’affaires a progressé de 7,9% à 6,8 milliards de dollars (6,1 milliards d’euros). Le groupe a relevé sa prévision de croissance des ventes pour l’ensemble de son exercice à +7%, contre +5% auparavant attendu.
L’assureur-crédit a fait part hier d’une hausse de 25% de son bénéfice net 78,5 millions d’euros au premier semestre 2019, à la faveur d’une progression de ses primes et d’une amélioration de sa rentabilité. Sur le seul deuxième trimestre, son bénéfice net de 42,2 millions d’euros a largement dépassé le consensus des analystes qui tablaient en moyen sur 37 millions. Le ratio combiné net de réassurance de l’assureur-crédit, dont Natixis détient 42,1% du capital, s’est amélioré à 76% à fin juin, contre 77% un an plus tôt. Coface a par ailleurs indiqué que les objectifs de son plan de transformation «Fit to Win», qui court jusqu’à fin 2019, étaient «en bonne voie pour être atteints» malgré un environnement international devenu plus complexe au cours des derniers trimestres.
Lazard a fait état hier d’une contraction de 55% de son résultat net au cours du deuxième trimestre marqué par une baisse de ses revenus tant dans ses activités de conseil que dans la gestion d’actifs. La banque d’affaires indique dans un communiqué avoir dégagé sur le trimestre un bénéfice net de 66 millions de dollars (59 millions d’euros) contre 147 millions un an plus tôt. Dans le conseil, ses revenus sur la période ont reculé de 21%, tandis qu’ils ont baissé de 12% dans la gestion d’actifs.
Deutsche Börse a confirmé hier ses objectifs pour l’exercice 2019 après avoir publié un bénéfice net en hausse de 27% à 267 millions d’euros au deuxième trimestre. La hausse du revenu net d’intérêts générés par les activités bancaires a gonflé le résultat tandis que la volatilité sur les marchés actions a stimulé les revenus du trading, a précisé l’opérateur boursier allemand. Son bénéfice par action est cependant ressorti à 1,46 euro, en deçà du consensus moyen à 1,49 euro. Le chiffre d’affaire net a augmenté de 6% d’un an sur l’autre à 724,8 millions d’euros, contre un consensus de 726 millions.
Le diffuseur italien a fait état hier soir d’un bénéfice net plus que doublé au premier semestre, à 109 millions d’euros, grâce à la réduction des coûts liés aux droits du football et à son activité de télévision payante. Le bénéfice d’exploitation du groupe milanais, contrôlé par la famille de l’ancien président du Conseil Silvio Berlusconi et dont Vivendi détient 28,8%, s’est établi à 192 millions d’euros, en hausse de 55% par rapport à la même période en 2018, selon des chiffres préliminaires. Le groupe publiera ses résultats semestriels définitifs le 30 septembre.
Pénalisé par la chute des prix du manganèse et du nickel, le groupe minier et métallurgique a annoncé hier que, dans l’hypothèse d’un maintien des conditions de marché de juin - plus dégradées qu’en début d’année -, son excédent brut d’exploitation (Ebitda) serait inférieur à celui de 2018 sur l’ensemble de l’exercice, alors qu’il visait précédemment un niveau proche de celui de l’année écoulée. Le groupe accuse une perte nette semestrielle de 37 millions d’euros (contre un bénéfice de 94 millions à fin juin 2018), avec un résultat opérationnel courant de 169 millions d’euros (-43%), un Ebitda de 307 millions (-29%) et un chiffre d’affaires stable de 1,8 milliard.
Vallourec a publié hier des résultats en nette amélioration au premier semestre 2019, marqués par un résultat brut d’exploitation de 169 millions d’euros (contre 18 millions un an plus tôt) et un chiffre d’affaires en hausse de 14% à 2,1 milliards. Sa consommation de trésorerie a fortement diminué (-143 millions à fin juin 2019 contre -418 millions). Le producteur de tubes en acier sans soudure a confirmé ses objectifs annuels et indiqué que l’application de nouveaux tarifs douaniers en Chine, qui affecte une part importante des tubes produits en Allemagne pour le marché chinois de l'énergie électrique conventionnelle, rendait désormais la cession de cette activité «peu probable».
Le fabricant de terminaux et fournisseur de solutions de paiement a annoncé hier qu’il relevait pour la deuxième fois cette année ses objectifs, après avoir nettement dépassé les attentes au premier semestre. Il anticipe désormais une croissance organique de son chiffre d’affaires supérieure à 9% en 2019 contre environ 6% auparavant. Ingenico prévoit aussi un excédent brut d’exploitation (Ebitda) supérieur à 590 millions d’euros, contre un précédent objectif de plus de 580 millions. Il table sur un cash-flow libre de 300 millions d’euros en 2019, soit un taux de conversion de l’Ebitda d’environ 50% contre 47% visés précédemment.
Après avoir publié des résultats trimestriels supérieurs aux attentes au deuxième trimestre, le conglomérat industriel américain a relevé hier sa prévision de bénéfice par action (BPA) ajusté pour 2019 dans une fourchette de 7,90 à 8,05 dollars, contre une fourchette de 7,80 à 8 dollars anticipée précédemment. Le chiffre d’affaires est toujours attendu entre 75,5 et 77 milliards de dollars (entre 67,7 et 69 milliards d’euros). United Technologies a conclu en juin un accord de fusion avec le groupe de défense Raytheon et les dirigeants du groupe ont décidé de se retirer des activités d’escaliers mécaniques et de climatiseurs.
JO Hambro Capital Management (JOHCM) a annoncé ce 23 juillet la nomination d’Alexandra Altinger au poste de CEO - UK, Europe & Asia. Elle prendra ses fonctions le 9 septembre prochain et sera basée à Londres. Alexandra Altinger fut notamment directrice générale de Sandaire Investment Office (2014-2017), directrice seniordu développement commercial auprès des institutionnels pour Lansdowne Partners (2012-2013), et directrice pour les financières européennes chez Wellington Management (2001-2011). La société a par ailleurs précisé être en cours de recrutement d’un directeur général pour ses activités aux Etats-Unis, où elle dispose de bureaux à Boston et New York.
En panne de croissance, le groupe publicitaire a besoin de sa dernière acquisition, un spécialiste de la gestion de la relation client, pour redresser ses ratios de valorisation boursière.
L’émetteur américain de cartes bancaires a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net de 1,76 milliard de dollars (1,57 milliard d’euros), en hausse de 8,56%, selon un communiqué publié vendredi. Ce résultat s’est traduit par un bénéfice par action ajusté de 2,07 dollars, supérieur aux 2,04 dollars attendus en moyenne par les analystes. Il a notamment enregistré une croissance de 7% des dépenses de ses clients, une hausse des commissions prélevées ainsi qu’une augmentation de 11% du volume des crédits à la consommation qu’il octroie. Le groupe a laissé inchangés ses objectifs financiers pour 2019 d’un bénéfice par action compris entre 7,85 et 8,35 dollars et d’une croissance de 8 à 10% du chiffre d’affaires.
BlackRock a publié vendredi des résultats trimestriels plus faibles que prévu en raison des commissions de performance et de revenus tirés de prêts de titres décevants. Au deuxième trimestre 2019, le premier gestionnaire d’actifs du monde a vu son bénéfice net reculer de 7% à 1 milliard de dollars (892 millions d’euros), soit 6,41 dollars par action, contre un bénéfice de 6,50 dollars anticipé par le consensus. Son chiffre d’affaires a baissé de 2% à 3,52 milliards de dollars, là où le marché visait 3,57 milliards. Ses actifs sous gestion ont néanmoins progressé de 9% à 6.842 milliards de dollars. Sa collecte a atteint 151 milliards de dollars contre 20 milliards de dollars un an plus tôt, tirée par la bonne performance d’iShares, sa plate-forme de fonds indiciels cotés.
En juin 2019, les encours des fonds suisses se sont établis à1153,0 milliards de francs suisses, contre 1133,3 milliards un mois plus tôt.Les afflux de trésorerie nets ont représenté 3,5 milliards de francs suisses en juin 2019. Avec 6,8 milliards de francs de flux entrants, ce sont lesfonds obligataires qui se placent en tête de la collecte. Les sorties les plus importantes ont été enregistrées dans les fonds en actions (-2,9 milliards de francs), suivis de peu par les fonds de placements alternatifs (-283,5 millions de francs). Le palmarès des catégories de fonds les plus prisées n’a en revanche subi aucun changement : fonds en actions 41,67%, fonds obligataires 31,97%, fonds stratégiques de placement 11,29%, fonds du marché monétaire 8,64%. «Après la baisse du mois précédent, les bourses étaient de nouveau dans la fourchette positive en juin et les marchés boursiers concernés ont enregistré des gains importants en partie. Le marché suisse des fonds de placement a réalisé une croissance conforme. Pour solde après quelques mois de sorties nettes de trésorerie, plus d’argent a été investi que retiré dans les fonds de placement. Pour les fonds en actions, toutefois, les investisseurs se sont montrés toujours prudents. Cette catégorie de fonds a enregistré les désinvestissements les plus élevés», a indiqué dans un communiquéMarkus Fuchs, directeur de la Swiss Funds & Asset Management Association (SFAMA).
Vanguard a annoncé le 18 juillet avoir déposé une demande d’enregistrement préliminaire auprès de la SEC (Securities and Exchange Commission) pour le fonds Vanguard International Core Stock Fund. Ce nouveau fonds géré activement sera piloté par Wellington Management, une société fondée en 1928 et qui gère près de 1.000 milliards de dollars d’actifs, et devrait être disponible pour les investisseurs aux Etats-Unis au quatrième trimestre de 2019. Vanguard, qui se qualifie comme étant l’un des plus importants fournisseurs de fonds activement gérés dans le secteur de la gestion d’actifs, a élargi sa gamme de gestion active au cours des deux dernières années en introduisant notamment une série d’ETF factoriels, un fonds ESG, un fonds de matière premières, deux fonds équilibrés mondiaux, et deux fonds fixed income ( Vanguard Global Credit Bond Fund et Vanguard Emerging Markets Bond Fund).
Edmond de Rothschild Asset Management a dévoilé jeudi 18 juillet les arrivées de plusieurs collaborateurs au cours de ces dernières semaines. Cette vague de recrutement vise notamment àdévelopper lescapacités de gestion de la société et à renforcer les relations avec ses clients, écrit-elle.Elle fait également suite à plusieurs départs importantsdepuis la fin 2018, dont le plus récent, celuiPierre-Olivier Masmejean, a été révéléhier par NewsManagers. Laurent Benaroche, a rejoint l’équipe allocation d’actifs et dette souveraine en tant que gérant/analyste. Il intègre l’équipe de gestion du fonds Edmond de Rothschild SICAV START et participera au processus de décision et d’allocation de l’équipe de gestion. Après un début de carrière en tant que gérant quantitatif, il a développé une expertise de gérant global macro au sein de banques d’investissement et de fonds alternatifs à Paris et à Londres (Société Générale, Carmignac, EMD Capital...) Kévin Net, vient renforcer l’équipe actions en tant que gérant de portefeuille. Il prend en charge la gestion du fonds Edmond de Rothschild India et la co-gestion du fonds Edmond de Rothschild Fund Global Emerging. Il a précédemment occupé les fonctions de responsable actions Asie chez Covéa Finance. Lisa Turk, rejoindra le 1er août l'équipe allocation d’actifs et dette souveraine en tant que gérant/analyste dédiée à la gestion du fonds Edmond de Rothschild Fund Emerging Credit, sous la responsabilité de Stéphane Mayor. Lisa a rejoint le groupe Edmond de Rothschild en 2014 en tant qu'économiste. Deux analystes ont également rejoint Edmond de Rothschild Asset Management récemment. Aymeric Gastaldi, intègre la société en tant qu’analyste senior actions européennes. Il a précédemment occupé pendant plus de 10 ans le poste de global equity sales chez Morgan Stanley tout d’abord à Londres puis à Paris. Bartlomiej Szabat-Iriaka, intègre l'équipe actions en tant qu’analyste spécialisé sur le secteur de la santé. Titulaire d’un doctorat en pharmacie, il a notamment travaillé comme analyste fusions et acquisitions chez Laborizon. Enfin, l’équipe « product specialist » a également enregistré un nouveau renfort avec l’arrivée de Maguy Macdonald. Ellea été nommée spécialiste produit senior actions internationales. Elle a plus de 25 ans d’expérience, dont 8 au sein d’AXA IM en tant que senior investment specialist au sein du pôle global equities/ESG and impact solutions.
TSMC, premier sous-traitant mondial de l’industrie des semi-conducteurs, s’attend à une amélioration de ses résultats au second semestre grâce au développement de la norme 5G dans les télécoms mobiles. Le groupe taïwanais a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net en repli de 7% à 66,76 milliards de dollars de Taïwan (1,91 milliard d’euros), mais légèrement supérieur au consensus qui tablait sur 65,92 milliards. Il vise une marge opérationnelle comprise entre 35 et 37% au troisième trimestre contre 36,6% un an plus tôt.