Les Hauts-de-France sont prêts à soutenir, avec l’Etat, un projet de reprise de l’enseigne de prêt à porter Camaïeu, en redressement judiciaire, a dit dimanche le président de la région, Xavier Bertrand, sur BFM TV. « Sur le principe de l’union fait la force (...) si on bosse bien avec l’Etat, on pourra dans cette crise être plus efficace et protéger les gens », a-t-il déclaré. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire avait pour sa part indiqué fin mai que le gouvernement recherchait un repreneur pour qu’il y ait une continuation de l’activité.
Montefiore Investment pourrait devenir l’actionnaire de référence de SoLocal. Selon le journal Le Monde, le fonds d’investissement serait prêt à injecter jusqu’à 200 millions d’euros dans le cadre d’une augmentation de capital menée par l’ex-PagesJaunes. En parallèle, le groupe devrait négocier un abandon de créances auprès des détenteurs de la dette obligataire. Ces derniers, dont le fonds Golden Tree, principal obligataire, sont en position de force. Si SoLocal ne parvient pas à rembourser sa dette, ils ont la possibilité de convertir leurs créances en actions et de prendre le contrôle du groupe.
Hertz saute sur l’occasion. Alors que son cours de Bourse s’est envolé ces derniers semaines malgré la procédure de redressement judiciaire (chapter 11) en cours, le loueur américain de voitures a obtenu du tribunal le droit de vendre 246,8 millions d’actions autodétenues pour faire rentrer du cash dans ses caisses. Les actions pourraient être vendues à un prix supérieur à 4 dollars ce qui permettrait au groupe de lever 1 milliard de dollars. L’action Hertz est montée jusqu'à 5,53 dollars la semaine dernière, soit un cours près de 10 fois supérieur à celui de 56 cents atteint en clôture après la décision du groupe, le 22 mai, de se placer sous le régime des faillites aux Etats-Unis. L’action a clôturé vendredi soir à 2,83 dollars (+37%).
Le tribunal de commerce de Montpellier examinera demain les offres défendues par Pierre Mestre, PDG et premier actionnaire du groupe, et par Al-Othaim.
Verallia a annoncé vendredi un projet de transformation visant à « adapter son organisation aux évolutions du marché français ». « Environ 130 départs seraient envisagés pour les six usines verrières de Verallia France, dont environ 80 sur le site de Cognac », dont l’un des trois fours ne sera pas reconstruit, a indiqué le fabricant de bouteilles en verre dans un communiqué. Le projet devrait aussi s’accompagner du déploiement de nouvelles organisations industrielles déjà implantées dans les autres pays européens. Le groupe va démarrer une procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel le 22 juin.
Le groupe Al-Othaim, candidat à la reprise d’Orchestra-Prémaman, a dévoilé vendredi après-midi dans un communiqué les détails de l’offre améliorée déposée la veille devant le tribunal de commerce de Montpellier. Ce dernier avait demandé début juin aux prétendants de renforcer leurs propositions.
Hertz saute sur l’occasion. Alors que son cours de Bourse s’est envolé ces derniers semaines malgré la procédure de redressement judiciaire (chapter 11) en cours, le loueur américain de voitures projette de vendre 246,8 millions d’actions autodétenues pour faire rentrer du cash dans ses caisses.
Le constructeur britannique de voitures de luxe Aston Martin prévoit de supprimer jusqu'à 500 emplois afin de réduire ses coûts. Le groupe cherche à améliorer sa productivité alors que les volumes de production sont inférieurs aux prévisions initiales. Un processus de consultation des salariés et des syndicats sera lancé ces prochains jours. Sa restructuration devrait permettre de réaliser des économies annuelles totales d’environ 38 millions de livres (42 millions d’euros) pour des charges estimées à 12 millions de livres.
Les deux offres de reprise d’Orchestra-Prémaman ont été jugées insuffisantes jeudi par le tribunal de commerce de Montpellier. La première a été déposée par le fondateur de l’enseigne de vêtements pour enfants, Pierre Mestre via la société NewOrch. La seconde a été déposée par le groupe saoudien Al Othaim.
Le constructeur britannique de voitures de luxe Aston Martin a indiqué ce matin qu’il prévoyait de supprimer jusqu'à 500 emplois afin de réduire ses coûts. Le groupe fondé voici 107 ans cherche à améliorer sa productivité alors que les volumes de production sont inférieurs aux prévisions initiales. Un processus de consultation avec les salariés et les syndicats sera lancé dans les prochains jours. Sa restructuration devrait permettre de réaliser des économies annuelles totales d’environ 38 millions de livres (42 millions d’euros) pour des charges estimées à 12 millions de livres.
La Halle se dirige vers une vente à la découpe. A l’issue de la procédure de sauvegarde engagée mi-avril, Vivarte, la maison-mère de l’enseigne de textile et de chaussures, a reçu sept offres de reprise partielle. Elles permettraient la reprise de 502 magasins sur 830 et de 3.195 salariés sur 5.391. Figurent les offres du groupe Beaumanoir, qui possède déjà les marques Morgan ou Cache Cache - il propose de reprendre 300 magasins et plus de 2.000 salariés, ainsi que la marque La Halle, pour une somme symbolique. D’autres offres ont été déposées par Chausséa, Besson ou Gémo, et par des groupes de distribution alimentaire. La Halle doit maintenant demander la conversion de sa sauvegarde en redressement judiciaire.
La Halle se dirige vers une vente à la découpe. A l’issue de la procédure de sauvegarde engagée mi-avril, Vivarte, la maison-mère de l’enseigne de textile et de chaussures, a reçu sept offres de reprise partielle. Elles permettraient, au total, la reprise de 502 magasins sur 830 et de 3.195 salariés sur 5.391.
Le fabricant de stylos, briquets et rasoirs a annoncé ce mercredi plusieurs mesures pour résister à la crise. Dès 2020, Bic compensera en partie l’impact négatif de la baisse de ses recettes sur sa marge d’exploitation normalisée en réalisant 15 millions à 20 millions d’euros d'économies sur ses dépenses d’exploitation. Le groupe français entend également protéger sa trésorerie en réduisant ses stocks de 15 millions à 30 millions d’euros par rapport à fin 2019. Il diminuera par ailleurs ses investissements industriels à environ 80 millions d’euros, contre 114 millions l’an dernier.
L’action ThyssenKrupp gagnait plus de 5% en fin de matinée après que le conglomérat allemand a annoncé qu’il menait des négociations en vue de consolider ses activités sidérurgiques et ses systèmes maritimes. Il a ainsi décidé de scinder ses activités en deux pôles, l’un composé de la division Materials Services et des activités de composants industriels et de technologies automobiles, et l’autre regroupant des activités n’ayant «aucune perspective d’avenir durable au sein du groupe» et réalisant un chiffre d’affaires annuel cumulé d’environ 6 milliards d’euros.
Delta Air Lines s’attend à compter 7.000 pilotes de plus que nécessaire cet automne en raison de l’impact de la pandémie de coronavirus sur ses activités, déclare la direction de la compagnie américaine dans un message aux salariés consulté hier par Reuters. «Je reconnais qu’il s’agit d’un chiffre alarmant, il est donc important que vous sachiez que notre intention est d’aligner nos effectifs sur nos besoins à long terme», a déclaré John Laughter, vice-président en charge des opérations de vol. Il a ajouté qu’au troisième trimestre 2021, Delta compterait entre 2.500 et 3.500 pilotes de plus que nécessaire, même en prenant en compte ceux qui atteindront l'âge d’un départ en retraite obligatoire.
Delta Air Lines s’attend à compter 7.000 pilotes de plus que nécessaire cet automne en raison de l’impact de la pandémie de coronavirus sur ses activités, déclare la direction de la compagnie aérienne américaine dans un message aux salariés que Reuters a pu consulter. «Je reconnais qu’il s’agit d’un chiffre alarmant, il est donc important que vous sachiez que notre intention est d’aligner nos effectifs sur nos besoins à long terme», a déclaré John Laughter, vice-président de l’entreprise en charge des opérations de vol.
Le voyagiste allemand TUI a fait savoir mercredi matin qu’il prévoyait de reprendre progressivement ses activités après les avoir suspendues en raison de la pandémie de coronavirus. Le groupe a ajouté qu’il cherchait à réduire de façon permanente ses frais généraux de 30%, ce qui pourrait affecter quelque 8.000 emplois à l’échelle mondiale. Il renoncera à certains recrutements ou supprimera des postes pour atteindre son objectif de baisse de coûts.
Les mouvements d’associés en restructuration sont plus nombreux que jamais, que ce soit pour prendre leur indépendance ou rejoindre de grandes structures.