Le groupe minier anglo-australien a annoncé qu’il allait examiner, ce semestre, ses options stratégiques, dont une éventuelle fermeture, pour sa fonderie ISAL en Islande, qui devrait demeurer déficitaire à court et à moyen terme. Le groupe a souligné qu’il poursuivrait ses discussions avec le gouvernement islandais et le fournisseur d'électricité Landsvirkjun sur la manière dont la fonderie peut renouer avec la rentabilité et devenir compétitive.
Le groupe minier anglo-australien a annoncé aujourd’hui qu’il allait examiner ses options stratégiques, dont une éventuelle fermeture, pour sa fonderie ISAL en Islande, qui devrait demeurer déficitaire à court et à moyen terme. «L’examen stratégique envisagera toutes les options, y compris une réduction de l’activité et une fermeture, et s’achèvera au premier semestre de 2020», a déclaré Alf Barrios, le directeur général de la branche aluminium de Rio Tinto.
En redressement judiciaire depuis novembre 2019, Oxatis indique dans un communiqué avoir « reçu huit offres de reprise et une proposition de plan de continuation proposée par un tiers ». « Toutes ces offres émanent d’investisseurs financiers et industriels », précise la société spécialisée dans la création de sites internet. La date de l’examen des offres par le tribunal de commerce de Marseille sera déterminée prochainement. Oxatis est cotée sur Euronext Growth depuis avril 2018. Ses actions restent suspendues de cotation.
En redressement judiciaire depuis novembre 2019, Oxatis indique dans un communiqué avoir « reçu huit offres de reprise et une proposition de plan de continuation proposée par un tiers ». « Toutes ces offres émanent d’investisseurs financiers et industriels », précise la société spécialisée dans la création de sites internet.
Le groupe Vivarte poursuit ses restructurations. La Halle, la principale enseigne du groupe de vêtements et de chaussures, a lancé un processus d’information-consultation avec les instances représentatives du personnel sur un «projet de refonte de l’organisation et d’optimisation de ses activités logistique et siège», indique-t-il dans un communiqué. Ce projet entraînerait la suppression de 63 postes en CDI au siège et 38 à l’entrepôt logistique d’Issoudun (Indre) dédié à la chaussure. Le réseau de magasins ainsi que l’entrepôt de la Malterie à Montierchaume (Indre) ne sont pas concernés. En parallèle, 19 postes seraient créés au siège et à l’entrepôt.
Le groupe Vivarte poursuit ses restructurations. La Halle, la principale enseigne du groupe de vêtements et de chaussures, a lancé un processus d’information-consultation avec les instances représentatives du personnel portant sur un « projet de refonte de l’organisation et d’optimisation de ses activités logistique et siège », indique-t-il dans un communiqué.
McDermott International s’est placé en sauvegarde financière (Chapter 11) afin de faire adopter une restructuration de sa dette prénégociée avec ses créanciers. Au total, le groupe américain de services pétroliers prévoit de convertir 4,6 milliards de dollars de dette en actions, sur 9,86 milliards au 4 novembre dernier. La restructuration passe par l'émission d’un financement de 2,81 milliards apportés par les débiteurs. Le groupe s’est aussi engagé à vendre sa filiale Lummus Technology pour 2,73 milliards de dollars. McDermott avait trop gonflé son bilan avec la reprise en juin 2018 du groupe d’ingénierie Chicago Bridge & Iron.
McDermott International s’est placé en sauvegarde financière (Chapter 11) afin de faire adopter une restructuration de sa dette prénégociée avec ses créanciers. Au total, le groupe américain de services pétroliers prévoit de convertir 4,6 milliards de dollars de dette en actions, sur un total de 9,86 milliards de dollars au 4 novembre dernier.
Même si les créanciers obligataires ont voté contre la semaine dernière, les banques devraient approuver en masse le projet présenté par la holding de Casino.
Les créanciers obligataires de Rallye ont clairement exprimé leur opposition au projet de plan de sauvegarde de la holding de contrôle de Casino. Convoqués en assemblée générale, les porteurs de quatre souches obligataires, représentant un montant nominal total de 1,185 milliard d’euros, ont rejeté le plan proposé, avec des taux de vote contre allant de 51,77% à 100%. En revanche, les détenteurs de la souche 2023 (350 millions d’euros) ont voté pour. Deux AG n’ont pas pu se tenir faute de quorum. Le plan proposé par Rallye à ses obligataires, et qui soulève de nombreuses interrogations, prévoit de rembourser 100.000 euros les deux premières années, puis 5% des créances les sept années suivantes et enfin 65% de la somme la dixième année. Les créanciers bancaires, qui disposent de garanties en actions, bénéficient pour leur part d’une option de remboursement la troisième année du plan. Ces votes en AG ne sont que consultatifs. Le projet de plan de sauvegarde doit être validé, ou non, par le tribunal de commerce de Paris avant la fin du premier trimestre.
La Société Phocéenne de Participations (SPP) est officiellement devenue en fin de semaine dernière le nouvel actionnaire du groupe Bourbon. Par décision du tribunal de commerce de Marseille, la SPP a repris les actifs de la société de services parapétroliers, dont sa principale holding Bourbon Maritime et toutes les marques Bourbon. Bourbon avait été placé en redressement judiciaire l’été dernier. La SPP représente les principales banques créancières de Bourbon : BNP Paribas, la Société Générale, Natixis, CM-CIC et le groupe Crédit Agricole. Le conseil de surveillance de la SPP est présidé par Jean Peyrelevade.
Christophe Basse a été élu président du Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ). Il succède à Christophe Thevenot. Frédéric Abitbol sera vice-président et Alain Damais, directeur général. « La transformation digitale engagée par son prédécesseur, Christophe Thevenot sera notamment l’un des axes d’action » du nouveau président, indique le CNAJMJ dans un communiqué. « Il conduira également les discussions avec le gouvernement en vue de la transposition de la directive européenne sur l’insolvabilité », ajoute le CNAJMJ. Christophe Basse a notamment travaillé sur les dossiers FagorBrandt, Bata, Sernam, Solocal, Sequana et, plus récemment, Thomas Cook.
Le dossier de la restructuration financière de Bourbon a connu son épilogue. La Société Phocéenne de Participations (SPP) est officiellement devenue en fin de semaine dernière le nouvel actionnaire du groupe Bourbon. Par décision du tribunal de commerce de Marseille, la SPP a repris les actifs de la société de services parapétroliers, dont sa principale holding Bourbon Maritime et toutes les marques Bourbon.
Christophe Basse a été élu président du Conseil national des administrateurs judiciaires et des mandataires judiciaires (CNAJMJ). Il succède à Christophe Thevenot. Frédéric Abitbol sera vice-président et Alain Damais, directeur général.
Les créanciers bancaires de Cybergun, réunis au sein du comité des établissements de crédit et assimilés (CECA), ont adopté à l’unanimité le plan de réaménagement de la dette financière prévue dans le cadre du projet de plan de sauvegarde financière accélérée (SFA) du spécialiste du tir de loisirs. Afin d’entériner le projet de SFA, les porteurs d’obligations sont convoqués, le 17 janvier pour réitérer leurs votes lors de l’assemblée unique des obligataires. Le jugement d’arrêté du plan de SFA est attendu le 11 février 2020.
Les créanciers bancaires de Cybergun, réunis au sein du comité des établissements de crédit et assimilés (CECA), ont adopté à l’unanimité le plan de réaménagement de la dette financière prévue dans le cadre du projet de plan de sauvegarde financière accélérée (SFA) du spécialiste du tir de loisirs. Afin d’entériner le projet de SFA, les porteurs d’obligations sont convoqués, le 17 janvier 2020 à 13h30, pour réitérer leurs votes lors de l’assemblée unique des obligataires.
Vivarte n’a plus aucune dette. Le mécanisme de fiducie enclenché cet été a été bouclé ces derniers jours, permettant de transformer en actions les 476,8 millions d’euros de dette obligataire résiduelle. Les anciens créanciers obligataires deviennent ainsi les seuls actionnaires de Vivarte. Après cette opération, les capitaux propres du groupe de vêtements et de chaussures s’élèvent à 544,3 millions d’euros. Depuis 2014, 3,3 milliards d’euros de dette auront été effacés au total. Lors du dernier exercice clos le 31 août 2019, Vivarte a réalisé un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros, en baisse de 5,3% à périmètre comparable, avec un free cash-flow positif. Son Ebitda ressort à 40,4 millions d’euros.