Le bijoutier grec Folli Follie a annoncé avoir mandaté Deloitte et Savigny Partners en vue d’une cession de sa marque britannique Links of London, achetée en 2006. Folli Follie est dans la tourmente depuis plusieurs mois. Un audit publié en juillet a mis à jour une surfacturation de plus d’un milliard d’euros en 2017 et le groupe a dû présenter à ses créanciers un second plan de restructuration de sa dette après l'échec du projet initial.
Le groupe négocie une restructuration de dette. Il renonce à ses objectifs 2020 et anticipe une forte baisse de sa rentabilité sur son exercice clos fin juin.
Citigroup pourrait supprimer cette année des centaines de postes au sein de ses divisions dédiées au courtage de produits de taux et d’actions, selon Bloomberg qui citait hier soir des personnes proches du dossier. L’agence précise qu’au moins une centaine d’emplois seraient visés dans le courtage actions, soit 10% des effectifs de cette division. La banque américaine prévoit également de fusionner sa division de négoce d’actions avec sa branche de services de titres et de contrats à terme, ajoute Bloomberg qui cite un rapport interne.
Toute réduction d’effectifs chez UniCredit se fera par des départs en retraite anticipée, écrit Jean-Pierre Mustier, l’administrateur délégué de la banque italienne, dans une lettre au personnel à la suite d’informations de presse selon lesquelles l'établissement s’apprête à annoncer 10.000 suppressions d’emplois. Dans cette lettre consultée hier par Reuters, Jean-Pierre Mustier se réfère à ces informations sans les confirmer ni les démentir. L’administrateur délégué précise que le nouveau plan stratégique pour la période 2020-2023 sera finalisé en novembre et présenté le 3 décembre.
UniCredit songe à supprimer des milliers d’emplois afin de réduire ses coûts dans le cadre de son nouveau plan stratégique qui doit être dévoilé en décembre, rapportait hier Bloomberg. La première banque italienne pourrait supprimer jusqu'à 10.000 postes, bien que les chiffres ne soient pas définitifs et puissent être beaucoup plus faibles, indique l’agence en citant des sources proches, sans plus de précision. Ces suppressions de postes toucheraient à la fois l’Italie et d’autres pays. UniCredit chercherait au total à réduire ses dépenses d’exploitation de 10%, selon ces sources. L’administrateur délégué Jean-Pierre Mustier a passé la première partie de son mandat à délester la banque d’une partie de ses créances douteuses, à réduire les effectifs et à renforcer le bilan. Il a fait savoir en mai qu’il comptait accélérer le recentrage des activités non stratégiques, limiter l’exposition du groupe à la dette souveraine italienne et renforcer les fonds propres.
A l’occasion d’un rencontre avec ses actionnaires et créanciers jeudi à Londres, Vivarte leur a proposé la mise en place d’une fiducie. La procédure, prévue lors de la restructuration de dette de 2017, aurait pour effet de convertir en actions l’intégralité des 460 millions d’euros de dette du groupe d’habillement et de chaussures. Vivarte, qui table sur un stabilité de son Ebitda autour d’une cinquantaine de millions d’euros cette année, retrouverait ainsi des marges de manoeuvre pour investir dans ses enseignes (Minelli, La Halle, etc.).
Le spécialiste britannique des paris sportifs prévoit de fermer 700 de ses 2.300 boutiques et de supprimer 4.500 postes, soit un tiers de ses emplois, après l’entrée en vigueur d’une mesure visant à réduire l’addiction au jeu outre-Manche. William Hill a déclaré avoir subi une baisse importante des revenus générés par ces terminaux depuis l’application de cette mesure en avril dernier. Ses magasins de paris autorisés ont représenté 56% de son chiffre d’affaires net en 2018 et ils emploient environ 12.500 personnes en Grande-Bretagne.
Le spécialiste britannique des paris sportifs prévoit de fermer 700 de ses 2.300 boutiques et supprimer quelque 4.500 postes, soit un tiers de ses emplois, après l’entrée en vigueur d’une mesure visant à réduire l’addiction au jeu outre-Manche. William Hill a déclaré aujourd’hui avoir subi une baisse importante des revenus générés par ces terminaux depuis l’application de cette mesure en avril dernier. Ses magasins de paris autorisés ont représenté 56% de son chiffre d’affaires net en 2018 et ils emploient environ 12.500 personnes en Grande-Bretagne.
Cybergun a annoncé hier un projet de restructuration des 9 millions d’euros de dette obligataire émis en 2010. Celle-ci paie des coupons de 5% en 2019 et de 10% en 2020, et arrive à échéance en octobre 2020. «Les coupons versés représentent près de 45% de la valeur nominale», indique le fabricant de répliques d’armes, qui «entend suspendre le paiement des coupons à venir». La société propose aux obligataires d’abandonner leurs créances avec deux options : un remboursement partiel anticipé à hauteur de 20% du nominal (intégralement en numéraire), ou de 30% (15% en numéraire et 15% en actions Cybergun). Une AG est convoquée pour le 16 juillet.
Le plan de restructuration européen présenté hier par Ford prévoit une réduction d’un quart du nombre de ses sites de production qui passeront de 24 à 18 dans la région avant la fin de l’année 2020. Environ 12.000 emplois seront affectés par ces mesures, qui touchent à la fois des activités détenues à 100% par Ford et des coentreprises, précise le constructeur automobile américain qui compte principalement signer des accords de départs volontaires. L’Allemagne et le Royaume-Uni seront les pays les plus affectés, devant la Russie et la France. Environ 2.000 de ces suppressions d’emplois ont déjà été annoncées le mois dernier dans le cadre du plan mondial de réduction des effectifs du groupe, qui porte sur 7.000 emplois au total.
Le fabricant norvégien d’engrais a annoncé ce matin avoir relevé ses objectifs de dividende et de bénéfice, sans exclure une scission de sa division d’azotes industriels l’an prochain. Une mise en Bourse de cette dernière, qui représente 10% à 15% des profits annuels du groupe, permettrait à Yara de resserrer sa gamme de produits. Les produits fabriqués par cette division sont utilisés comme composants dans un grand nombre de secteurs, tels que les explosifs, le ciment ou encore les additifs de carburant.
Sanofi a dévoilé mercredi un plan de départs volontaires devant aboutir à la suppression de 466 postes dans la recherche-développement en France et en Allemagne. Près de 300 de ces départs volontaires sont prévus en France, a déclaré Marc Bonnefoi, vice-président chargé des opérations R&D monde du groupe. Sanofi compte actuellement près de 4.000 collaborateurs en recherche et développement dans l’Hexagone et 1.500 en Allemagne, sur un total de 15.000 au niveau mondial dans ce type d’activités. Fitch a en outre abaissé mercredi matin la note de crédit à long terme de Sanofi de «AA-» à A+», avec perspective stable, reflétant la détérioration de l’endettement financier du groupe pharmaceutique français à la suite d’importantes acquisitions en 2018.