En difficultés financières depuis plus d’un an, Alès Groupe a annoncé hier soir avoir trouvé un «accord de principe» avec ses prêteurs bancaires et obligataires. Cet accord prévoit une «prise de participation minoritaire» par un investisseur, dont l’identité n’a pas été révélée. Le groupe de cosmétiques a demandé la suspension de la cotation de ses actions, le temps de finaliser l’accord. Alès prévoit de communiquer les modalités définitives de cet accord au plus tard le 30 avril 2019.
La compagnie britannique de voyages a fait savoir vendredi qu’elle prévoit de supprimer 320 emplois et de fermer 21 agences au Royaume-Uni afin de réduire ses coûts, alors que la clientèle fait de plus en plus ses réservations en ligne. Le réseau d’agences de voyage de Thomas Cook va ainsi passer à 566, soit la moitié de ce qu’il était en 2012. La plus ancienne compagnie de voyage du monde a également confirmé qu’elle envisagerait une vente de son entreprise de transport aérien pour regarnir sa trésorerie.
La compagnie britannique de voyages a fait savoir aujourd’hui qu’elle prévoit de supprimer 320 emplois et de fermer 21 agences au Royaume-Uni afin de réduire ses coûts alors que la clientèle fait de plus en plus ses réservations en ligne. Le réseau d’agences de voyage de Thomas Cook va ainsi passer à 566, soit la moitié de ce qu’il était en 2012. La plus ancienne compagnie de voyage du monde a également confirmé qu’elle envisagerait une vente de son entreprise de transport aérien pour regarnir sa trésorerie.
L’assemblée générale des actionnaires d’Interserve a rejeté le plan de restructuration de la dette du groupe de services britanniques, ce qui devrait le précipiter dans une procédure de redressement judiciaire. Un conseil d’administration d’urgence va se réunir pour examiner les différentes options, a indiqué Interserve. « En l’absence d’alternative viable, une autre opération de désendettement serait engagée, susceptible d’entraîner un placement sous administration», prévient le communiqué. Interserve emploie 45.000 personnes au Royaume-Uni.
Le gouvernement français a demandé au groupe allemand Südzucker, maison mère de Saint Louis Sucre, d’envisager toutes les solutions pour maintenir une activité sur les deux sites français concernés par sa restructuration annoncée en février. Le groupe avait justifié ce plan par l’effondrement des cours du sucre. Le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation lui a notamment demandé «d’envisager la cession de ces sites si des projets de reprise crédibles devaient émerger», indique son communiqué, ajoutant qu’il était inacceptable que la France subisse «une solution brutale et non concertée et supporte l’essentiel de la restructuration envisagée par Südzucker».
Le gouvernement français a demandé aux dirigeants du groupe allemand Südzucker, maison mère de Saint Louis Sucre, de considérer toutes les options pour maintenir une activité industrielle sur les sites français concernés par une restructuration annoncée en février. Le groupe avait alors dit avoir opté pour ces mesures en réaction à l’effondrement mondial des cours du sucre.
BPER, qui vient de racheter les activités d’Unipol, et Carige, sous tutelle de la BCE, prévoient plusieurs centaines de suppressions de postes ces prochains mois.
Altifort, qui a obtenu en justice la reprise de l’aciérie Ascoval, ne dispose pas des fonds nécessaires et «a trompé tout le monde», a indiqué à l’AFP Bercy. Altifort, une entreprise créée en 2014 dans les aciers spéciaux, devait apporter 10 millions de fonds propres et 25 millions de fonds obligataires, sur les 152 millions d"euros du plan de financement. L’Etat et les collectivités locales apportaient 47 millions d’euros, le solde provenant des banques, dont Bpifrance. Une audience de la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg devrait être organisée la semaine prochaine pour constater le maintien de la procédure de liquidation judiciaire. Plusieurs sociétés qui avaient manifesté leur intérêt pour Ascoval devraient être de nouveau approchées. Coentreprise d’Ascometal (60%) et de Vallourec (40%) , Ascoval avait été exclue début 2018 du périmètre d’Ascometal.
Altifort, qui a obtenu en justice la reprise de l’aciérie Ascoval, ne dispose pas des fonds nécessaires et « a trompé tout le monde », a indiqué à l’AFP le ministère de l’Economie et des Finances. « Altifort nous a confirmé qu’il ne pourrait verser aucun des fonds sur lesquels il s'était engagé, ni les 10 millions de fonds propres, ni les 25 millions de levée de fonds », a précisé Bercy. « On a pris acte de cela. En l’espèce, Altifort a trompé tout le monde », a regretté la source ministérielle. 281 emplois sont en jeu.
PepsiCo a annoncé vendredi un plan de restructuration visant à économiser au moins 1 milliard de dollars (887 millions d’euros) par an d’ici à 2023. Ce plan, qui entraînera des fermetures de sites et des départs, doit permettre de simplifier son organisation et d’optimiser sa chaîne logistique et ses processus de production. Le groupe prévoit de comptabiliser des charges exceptionnelles avant impôts d’un montant total de 2,5 milliards de dollars, dont 1,6 milliard qui nécessiteront une sortie de trésorerie, jusqu’en 2023. Il inscrira notamment une charge exceptionnelle de 800 millions de dollars dans ses comptes de l’exercice 2019.
PepsiCo a annoncé vendredi un plan de restructuration visant à économiser au moins 1 milliard de dollars par an d’ici à 2023. Le groupe américain a souligné que ce plan entraînera des fermetures de sites et des départs. Il doit permettre de simplifier son organisation et d’optimiser sa chaîne logistique et ses processus de production.
Pas question pour Deutsche Bank de remanier à nouveau sa banque de financement et d’investissement (BFI). Dans un communiqué adressé à Reuters, la banque allemande a répondu par la négative au souhait de quatre de ses dix principaux actionnaires, qui, selon le Financial Times, réclameraient de nouvelles coupes dans la BFI, en particulier aux Etats-Unis. «Nous avons ajusté notre BFI en 2018, y compris aux Etats-Unis.(…) Nous avons terminé ces ajustements en avance par rapport à notre feuille de route et disposons maintenant d’un bon socle pour réaliser de la croissance», a répliqué Deutsche Bank.
Pas question pour Deutsche Bank de remanier à nouveau sa banque de financement et d’investissement (BFI). Dans un communiqué adressé à Reuters, la banque allemande a répondu par la négative au souhait de quatre de ses dix principaux actionnaires, qui, selon le Financial Times, réclameraient de nouvelles coupes dans la BFI, en particulier aux Etats-Unis. « Nous avons ajusté notre BFI en 2018, y compris aux Etats-Unis.(…) Nous avons terminé ces ajustements en avance par rapport à notre feuille de route et disposons maintenant d’un bon socle pour réaliser de la croissance », a répliqué Deutsche Bank.
Le plan de restructuration de la dette d’Interserve, qui doit conduire les créanciers à détenir 97,5% du capital du groupe de services, est contesté par Coltrane Master Fund. Le hedge fund, qui détient 17% du capital d’Interserve avant restructuration, demande une assemblée générale des actionnaires où il demanderait la révocation des administrateurs. Coltrane Master Fund demande un plan de restructuration de la dette alternatif. La dette nette du groupe réduite de moitié à environ 275 millions de livres et des nouvelles actions, pour 480 millions de livres, seraient émises au profit des créanciers.
Le plan de restructuration de la dette d’Interserve, qui doit conduire les créanciers à détenir 97,5% du capital du groupe de services au secteur public, est contesté par Coltrane Master Fund. Le hedge fund, qui détient 17% du capital d’Interserve, avant restructuration, appelle à la convocation d’une assemblée générale des actionnaires au cours de laquelle il demanderait la révocation des administrateurs, y compris le président Glyn Barker et le directeur général Mark Whiteling. Coltrane Master Fund souhaite la mise en place d’un plan de restructuration de la dette alternatif.
La troisième banque suisse cotée a annoncé lundi un plan de suppression de postes, à l’occasion de la publication de résultats annuels décevants. Julius Baer réduira ses effectifs de 2% cette année, un objectif qui s’inscrit dans un programme plus large de diminution de ses coûts de 100 millions de francs suisses (87,6 millions d’euros).