Toute l'actualité du secteur des utilities, ces entreprises qui fournissent des services aux collectivités tels l'eau (Veolia, Suez), le gaz (Engie) ou l'électricité (EDF).
Technicolor franchit une nouvelle étape dans l’obtention de son nouveau financement de 420 millions d’euros. Il a vu son plan de sauvegarde approuvé avec 100% des votes exprimés par le comité de créanciers. De quoi réduire son endettement à hauteur de 660 millions d’euros, via des conversions de dette en capital. Il doit encore obtenir le vote positif des actionnaires en faveur de l’intégralité des résolutions. L’assemblée générale, qui se tiendra à huis clos et hors présence physique des actionnaires, est prévue le 20 juillet.
Technicolor franchit une nouvelle étape dans l’obtention de son nouveau financement de 420 millions d’euros. L’expert tricolore des systèmes vidéo et d’images numériques a en effet vu son plan de sauvegarde approuvé avec 100 % des votes exprimés par le comité de créanciers, ce 5 juillet. Un cap majeur qui devrait lui permettre de réduire son endettement à hauteur de 660 millions d’euros, via des conversions de dette en capital.
Air France va supprimer un millier de postes dans sa compagnie régionale Hop!, dans le cadre du plan de restructuration prévu par la compagnie pour faire face aux répercussions de la pandémie liée au nouveau coronavirus, rapporte Reuters de source syndicale. Selon Joël Rondel, secrétaire CGT du CSE de Hop! et du comité de groupe français Air France, 1.022 postes seront supprimés dans la filiale régionale de la compagnie française.
Air France va supprimer un millier de postes dans sa compagnie régionale Hop!, dans le cadre du plan de restructuration prévu par la compagnie pour faire face aux répercussions de la pandémie liée au nouveau coronavirus, rapporte Reuters de source syndicale. Selon Joël Rondel, secrétaire CGT du CSE de Hop! et du comité de groupe français Air France, 1.022 postes seront supprimés dans la filiale régionale de la compagnie française.
The Argentina Creditor Committee (ACC), association qui regroupe une trentaine de créanciers de l’Argentine, a soumis au gouvernement une nouvelle proposition de restructuration de la dette du pays, indique Reuters, alors que la date limite pour un accord approche. Déjà repoussée à plusieurs reprises, elle a été fixée au 24 juillet. Ces créanciers acceptent de recevoir 54,5 cents par obligation détenue, contre 55 à 56 cents auparavant. L’ACC espère que cette proposition sera appuyée par les deux autres principaux groupes de créanciers, ajoute Reuters.
Ryanair mettra en œuvre son plan de suppression de 3.500 emplois si son personnel refuse des baisses de salaire, a déclaré ce matin à la BBC Michael O’Leary, directeur général de la compagnie aérienne irlandaise à bas prix. «Nous souhaitons 20% pour les commandants de bord les mieux payés, 5% pour les agents de bord les moins bien rémunérés et nous pensons que si nous tombons d’accord pour négocier ces réductions de salaire, nous pouvons éviter la plupart des pertes d’emploi, mais pas toutes», a-t-il précisé.
Commerzbank envisage de supprimer 7.000 emplois supplémentaires en plus des 4.000 suppressions de postes déjà annoncées l’automne dernier jusqu’en 2023, rapporte mardi le quotidien financier Börsen-Zeitung, selon lequel cette hypothèse va être examinée par le conseil de surveillance de la deuxième banque d’Allemagne. Citant des sources du secteur financier, le journal ajoute que l'établissement, dont l'équipe de direction est mise sous pression par certains actionnaires quant à ses choix stratégiques, songe désormais à fermer 400 de ses 1.000 agences en Allemagne, soit le double du nombre envisagé jusqu'à présent.
Commerzbank envisage de supprimer 7.000 emplois supplémentaires en plus des 4.000 suppressions de postes déjà annoncées l’automne dernier jusqu’en 2023, rapporte mardi le quotidien financier Börsen-Zeitung, selon lequel cette hypothèse va être examinée par le conseil de surveillance de la deuxième banque d’Allemagne.
Tout un symbole. Chesapeake Energy, le pionnier du pétrole de schiste américain, s’est placé dimanche soir sous Chapter 11, la loi américaine des faillites. Cette procédure doit permettre au groupe pétrolier de restructurer sa dette devenue intenable avec la baisse des cours du pétrole et la réduction de la demande mondiale avec la crise du Covid. Chesapeake n’avait pas pu payer un coupon le 15 juin dernier et ses prêteurs avaient réduit la taille d’une ligne de crédit disponible. Le groupe prévoit d’obtenir l’annulation de 7 milliards de dollars de dette.
Technicolor a annoncé lundi un accord de principe avec ses créanciers en vue d’un nouveau financement de 420 millions d’euros. Ces ressources couvriront les besoins de liquidités du groupe de technologies de l’image. Le plan permet de réduire l’endettement de la société à hauteur de 660 millions d’euros, par conversion en capital de sa dette au titre du prêt à terme B et de la facilité de crédit renouvelable. Il fera passer la dette brute de la position actuelle de 1,444 milliard d’euros à 1,102 milliard. L’objectif de ratio dette nette/Ebitda (après ajustements IFRS 16) se situe à environ 3 fois à la fin 2021, pour diminuer ensuite. Technicolor a demandé l’ouverture d’une procédure de sauvegarde financière accélérée (SFA) par le tribunal de commerce de Paris.
Même si la loi l'autorise exceptionnellement - elle a même été assouplie avec le Covid -, la reprise du groupe de vêtements par Pierre Mestre soulève de nombreuses questions.
Technicolor a annoncé ce lundi avoir trouvé un accord de principe avec ses créanciers lui permettant d’obtenir un nouveau financement d’un montant de 420 millions d’euros. Ces ressources couvriront les besoins de liquidités du groupe de technologies de l’image à court et moyen termes.
Pierre Mestre reste aux commandes d’Orchestra-Prémaman, le groupe de vêtements pour enfants en redressement judiciaire depuis avril dernier. Le tribunal de commerce de Montpellier a choisi l’offre déposée par le PDG et actionnaire de contrôle de la société, plutôt que celle présentée par le saoudien Al-Othaim. Selon NewOrch, la société créée par Pierre Mestre pour reprendre le groupe, son offre était mieux-disante «sur les critères essentiels : emploi, financement, pérennité». 430 magasins vont êtres repris et 3.769 emplois maintenus. NewOrch a promis 176,4 millions d’euros de financements. Elle a payé 71 millions au tribunal notamment pour le rachat des stocks. Le comité social et économique du groupe s’était en effet prononcé en faveur de l’offre du groupe saoudien Al-Othaim, ce qui avait créé des tensions en interne. La reprise de la société par l’actionnaire à l’origine du passif a également suscité de nombreuses interrogations.
Pierre Mestre reste aux commandes d’Orchestra-Prémaman, le groupe de vêtements pour enfants en redressement judiciaire depuis avril dernier. Le tribunal de commerce de Montpellier a choisi l’offre déposée par le PDG et actionnaire de contrôle de la société, plutôt que celle présentée par le saoudien Al-Othaim.
Les défaillances d’entreprises pourraient croître de 80% du fait de la crise liée au Covid-19 en France, entraînant la suppression de 250.000 emplois cette année, estime l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) dans une étude publiée vendredi, où il défend un dispositif de soutien des fonds propres des entreprises. Le taux de défaillance d’entreprises (part des entreprises dont les fonds propres deviennent négatifs, risquant donc la faillite) pourrait grimper de 1,8% en temps normal à 3,2% cette année du fait de la crise.
Technicolor a annoncé hier matin avoir demandé à Euronext Paris de suspendre la cotation du titre jusqu’au 19 juin inclus, en raison du risque de rumeurs portant sur les négociations en cours avec ses prêteurs au titre des contrats de crédits. «La société est convaincue de sa capacité à parvenir à un accord final dans les deux prochains jours et communiquera au marché le résultat de ces négociations», indique Technicolor dans un communiqué.
Technicolor a annoncé jeudi matin avoir demandé à Euronext Paris de suspendre la cotation du titre jusqu’au 19 juin inclus, en raison du risque de rumeurs portant sur les négociations en cours avec ses prêteurs au titre des contrats de crédits.
Amundi a annoncé être entré à hauteur de 7,5 % au capital de l’Institut de l’Économie Positive «afin d’accompagner le développement et le déploiement international de l’économie positive, de l’offre de services de l’Institut pour la construction d’une société tournée résolument vers les générations à venir et le développement de ses outils de mesures globaux et très précis que sont les indices de positivité des entreprises, des nations et des territoires». «Amundi, premier gestionnaire d’actifs européen, considère qu’il est de sa responsabilité de soutenir les meilleures initiatives visant à orienter les acteurs économiques et financiers vers le long terme. L’Institut de l’Economie Positive mène de nombreux travaux en ce sens qui sont de formidables ressources, notamment l’identification des meilleures pratiques à travers le monde et la création d’indices permettant de mieux valoriser la contribution et l’utilité des entreprises à la société», commente dans un communiqué Yves Perrier, directeur général d’Amundi. L’Institut été créé fin 2018 à l’initiative de la Fondation Positive Planet. Il a rassemblé autour de lui huit partenaires fondateurs : la Fondation Positive Planet qui en est l’actionnaire fondateur de référence, Aviva, Engie, LVMH, Accor, Cenorgroup, Orange et Veolia. Il se donne comme objectif «la transformation de l’économie en une économie positive pour favoriser une croissance responsable».