Nouveau départ. Si la vague de restructurations attendues en raison de la crise sanitaire n’est pas encore arrivée, de premiers dossiers viennent néanmoins de se conclure. La biotech Genfit (photo), à court de trésorerie, a renégocié sa dette obligataire. Elle va partiellement racheter ses Océane 2022 pour 50 millions d’euros, proroger l’échéance du solde à 2025 avec un call décalé à 2023 et relever le ratio de conversion. Cela permettra de réduire sa dette financière de 50 %. De son côté, Europlasma, entré en redressement judiciaire début 2019, a vu entrer à son capital Zigi Capital via des Ocabsa (obligations convertibles en actions avec bon de souscription d’actions) et une augmentation de capital par compensation de créances pendant l’été. Le groupe renégocie désormais la dette de CHO Morcenx, indirectement détenu à 80 %, afin de réduire son propre endettement de 21 millions d’euros et d’acquérir les 20 % du capital restant, via son partenaire Global Tech Opportunities, au moyen d’abandons partiels de créances et d’une émission d’obligations convertibles.