Scor a su pousser son avantage face à Covéa pour que les deux groupes enterrent la hache de guerre le mois dernier et évitent à Thierry Derez, patron de l’assureur coopératif, un procès début juillet. Le réassureur peut se féliciter de s’être garanti, dans le cadre de cet armistice, un vote favorable à toutes les résolutions approuvées par son conseil. Détenteur de 8,46 % des droits de vote à fin décembre, Covéa a donc dû approuver le 30 juin en assemblée générale la rémunération de Denis Kessler (photo). Un soutien qui s’est avéré vital : la résolution sur le say on pay du désormais président de Scor n’a récolté que 55,7 % d’approbation, et aurait donc été repoussée sans les voix du groupe MMA-Maaf-GMF. Qui aurait cru que Thierry Derez deviendrait en 2021 le plus sûr allié du patron de Scor…