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L’International Swaps and Derivatives Association (Isda), qui regroupe des spécialistes des marchés dérivés, a publié ce lundi une série de propositions sur le régime de résolution des chambres de compensation centralisées (CCP). Elle souhaite renforcer la transparence du régime de résolution et définir précisément les différentes méthodes que les CCP peuvent utiliser pour recouper leurs pertes en cas de défaut d’un membre. L’association demande notamment à ce que les appels de marges initiaux soient formellement exclus de toute décote et recommande que les CCP disposent d’un accès direct aux facilités de financement des banques centrales. Sa démarche fait suite aux recommandations du Comité de Bâle, de l’Iosco et du Financial Stability Board (FSB).
L’International Swaps and Derivatives Association (Isda), qui regroupe des spécialistes des marchés dérivés, a publié lundi un ensemble de propositions sur le régime de résolution des chambres de compensation centralisées (CCP). La démarche de l’association fait suite aux recommandations du Comité sur les paiements et les infrastructures de marché du Comité de Bâle, de l’International Organization of Scurities Commissions (Iosco) et du Financial Stability Board (FSB).
Les Etats membres de l’Union européenne se sont réunis hier à Bruxelles pour examiner le texte présenté en juin par la Commission européenne sur l’encadrement des chambres de compensation (CCP). Le projet pourrait imposer la relocalisation en zone euro du clearing des dérivés libellés en monnaie unique, dont Londres détient aujourd’hui un quasi-monopole. Selon un document dont L’Agefi a pris connaissance, la France va jusqu'à envisager un droit de veto pour l’Autorité européenne des marchés et pour la Commission sur les décisions prises par des CCP dans des pays tiers. L’Allemagne semble partager les vues de la Commission, tandis que l’Irlande, la Croatie ou la Suède sont beaucoup plus réticentes.
Les Etats membres de l’Union européenne se réunissaient aujourd’hui à Bruxelles pour examiner le texte présenté en juin par la Commission européenne sur l’encadrement des chambres de compensation (CCP). Brexit oblige, le projet pourrait imposer la relocalisation en zone euro du clearing des dérivés libellés en monnaie unique, dont Londres détient aujourd’hui un quasi-monopole.
La chambre de compensation, LCH, a annoncé hier qu’elle étendait son offre de service de compensation de dérivés de crédit en traitant l’indice CDX North American High Yield index. La compensation de l’indice CDX North Americain Investment Grade était déjà possible depuis 2016. LCH, qui appartient au London Stock Exchange, « est la première chambre de compensation européenne à permettre la compensation de dérivés de crédit américains et européens à ses membres et à leurs clients. L’ajout de ce nouvel indice étend les opportunités d’optimisation des appels de marge (cross margining)», note l’infrastructure de marché.
La chambre de compensation, LCH, a annoncé ce matin qu’elle étendait son offre de service de compensation de dérivés de crédit en traitant l’indice CDX North American High Yield index. La compensation de l’indice CDX North Americain Investment Grade était déjà possible depuis 2016. LCH, qui appartient au London Stock Exchange Group, « est la première chambre de compensation européenne à permettre la compensation de dérivés de crédit américains et européens à ses membres et à leurs clients. L’ajout de ce nouvel indice étend les opportunités d’optimisation des appels de marge (cross margining)», note l’infrastructure de marché dans un communiqué. Le service de compensation de dérivés de crédit de la chambre, CDSClear, traite à ce jour près de 500 CDS sur des titres individuels et 93 indices.
La banque centrale prend position dans la bataille qui oppose la City et le reste de l'Union européenne pour la compensation des dérivés de taux en euros.
Une relocalisation en zone euro des activités de compensation de transactions financières en euro constitue le seul mécanisme viable pour permettre aux autorités européennes de contrôler et maîtriser leurs risques potentiels pour la stabilité financière de la zone euro, a déclaré hier le gouverneur de la Banque de France. François Villeroy de Galhau, qui s’exprimait devant la Fédération des opérateurs de Bourses européennes, a estimé que les propositions récentes formulées sur le sujet par la Commission européenne «vont dans le bon sens, même si elles pourraient être renforcées et rationalisées».
La Commission européenne veut se doter du pouvoir d’imposer un transfert des activités de compensation de Londres vers l’Union européenne après le Brexit et adopter un modèle plus proche du modèle américain, rapporte mardi Reuters d’une source proche du dossier. Le projet de réglementation -qui doit être publié dans la journée- permettrait d’imposer en dernier ressort de déplacer certaines activités de compensation des transactions sur les titres libellés en euros de Londres vers l’UE si les volumes traités sont jugés d’une importance systémique, selon la source. Ce projet de devra être approuvé par les Etats membres et le Parlement européen.
La chambre de compensation LCH a annoncé hier la nomination immédiate, de Michael Davie en tant que directeur mondial pour les taux (Global Head of Rates). Cette nomination fait suite à celle de Daniel Maguire en tant que responsable des opérations (COO), en plus de ses fonctions de responsable mondial des dérivés de taux et de changes. Michael Davie va ainsi prendre la tête de SwapClear, l’activité de compensation des dérivés OTC. Michael Davie était précédemment responsable des services de taux pour le London Stock Exchange Group, l’opérateur boursier qui possède LCH.
La chambre de compensation LCH a annoncé ce matin la nomination, effective immédiatement, de Michael Davie en tant que directeur mondial pour les taux de la société (Global Head of Rates). Cette nomination faite suite à celle de Daniel Maguire en tant que responsable des opérations (COO) de LCH en plus de ses fonctions de responsable mondial des dérivés de taux et de changes. Michael Davis va ainsi prendre la tête de SwapClear, l’activité de compensation des dérivés OTC. Michael Davie était déjà chez LCH avant de travailler pour le London Stock Exchange Group, l’opérateur boursier qui possède la chambre de compensation, où il a été responsable des services de taux pendant près de 18 mois.
Les banques centrales de la zone euro doivent envisager de prendre des mesures pour conserver le contrôle de la compensation des transactions sur les titres libellés en euros réalisée hors de l’Union européenne depuis la décision du Royaume-Uni de quitter l’UE, a déclaré hier Yves Mersch, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE). Sachant que plus de 90% de l’activité de produits dérivés en Europe est compensée par des banques basées outre-Manche, Yves Mersch a dit que l’Eurosystème risquait de perdre le contrôle d’un élément clé de la stabilité de l’euro.
Les acteurs de catégorie 3 bénéficient de deux années supplémentaires pour se conformer à l’obligation de compenser les dérivés de gré à gré standardisés.
La société d’assurance mutuelle Thélem, qui dispose d’un réseau de 268 agences réparties en France, a sélectionné Caceis pour assurer la conservation de ses actifs. La comptabilité auxiliaire titres, les services de transparisation et le traitement de données liés à la directive Solvabilité 2 seront aussi réalisés par la filiale du Crédit Agricole, indiquait hier celle-ci. «La centralisation de nos actifs, jusqu’à présent multi-déposés, auprès d’un conservateur unique et donc d’un seul système d’information, simplifiera nos traitements», a déclaré Benoît Jullien, directeur financier de Thélem assurances.
La société d’assurance mutuelle Thélem, qui dispose d’un réseau de 268 agences réparties en France, a sélectionné Caceis pour assurer la conservation de ses actifs. La comptabilité auxiliaire titres, les services de transparisation et le traitement de données liés à la directive Solvabilité 2 seront également réalisés par la filiale du Crédit Agricole, indique cette dernière dans un communiqué. « La centralisation de nos actifs, jusqu’à présent multi-déposés, auprès d’un conservateur unique et donc d’un seul système d’information, simplifiera nos traitements», indique Benoît Jullien, directeur financier de Thélem assurances, cité dans le communiqué.