Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Le Premier ministre palestinien, Rami al Hamdallah, a présenté mardi sa démission et celle de son gouvernement d’union nationale, formé en 2014 dans le cadre du processus de réconciliation avec le Hamas, aujourd’hui au point mort. Il expédiera les affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouvel exécutif, dit Mahmoud Abbas, le président de l’Autorité palestinienne, dans un communiqué. Il préparera la tenue de nouvelles élections législatives. Un représentant du Hamas a dénoncé une tentative de marginalisation du mouvement islamiste, qui s’est emparé de la bande de Gaza en 2007. Un accord de réconciliation conclu il y a deux ans était censé permettre à l’Autorité palestinienne de reprendre le contrôle de l’enclave et des points de passage vers l’Egypte et Israël, mais des divergences ont empêché sa mise en œuvre.
Emmanuel Macron a appelé lundi le président Abdel Fattah al Sissi à agir en faveur des droits de l’Homme en Egypte, soulignant que la stabilité de ce «pays ami» dans une région secouée par les crises allait de pair avec un Etat de droit. Pointées du doigt, les autorités égyptiennes ont démenti détenir des prisonniers politiques et assurent que certaines mesures législatives, jugées liberticides, sont nécessaires pour lutter contre le terrorisme. Aucun contrat militaire n’a été signé lors de ce déplacement – mais l’option d’achat sur 12 avions de combat Rafale pourrait se finaliser «ces prochaines semaines». Une trentaine d’accords et contrats commerciaux ont toutefois été signés au Caire, dans les domaines du transport – notamment pour le métro du Caire –, de l’agroalimentaire, de l'énergie, des télécoms ou de l’industrie, pour plus d’un milliard d’euros.
Les organisations patronales Medef, CPME et U2P (artisans) ont annoncé lundi suspendre leur participation à la négociation sur l’assurance-chômage, dans l’attente d’une clarification du gouvernement sur le bonus-malus sur les contrats courts. Emmanuel Macron s’est dit jeudi déterminé à mettre en place un tel bonus-malus, passant notamment par des pénalités pour «ceux qui multiplient les intérimaires». Bruno Le Maire a souligné en marge de ses voeux aux acteurs économiques lundi que «le président de la République, le Premier ministre, ont indiqué (...) que nous laissions la main aux partenaires sociaux et que si les partenaires sociaux n’arrivaient pas à se mettre d’accord, c’est l’Etat qui devrait reprendre la main».
Le parlement grec a ratifié vendredi le nouveau nom de la Macédoine, «République de Macédoine du Nord», qui a fait l’objet d’un accord entre Athènes et Skopje. La Macédoine, elle, a déjà ratifié ce changement d’appellation. Cette double ratification devrait permettre de lever les vetos mis par Athènes ces dernières années à une adhésion de la Macédoine à l’Otan et à l’Union européenne. La question du nom de la Macédoine est particulièrement sensible en Grèce car les opposants à l’accord conclu en juin par les autorités macédoniennes et grecques estiment qu’il constitue une «atteinte nationale».
Donald Trump a annoncé vendredi qu’il avait conclu un accord avec les dirigeants du Congrès pour mettre temporairement fin au «shutdown» qui paralyse certains services de l’administration fédérale depuis le 22 décembre. Il a indiqué qu’il allait signer une loi garantissant le financement de l’administration fédérale jusqu’au 15 février, . La proposition de loi, qui ne prévoit pas le financement du mur voulu par le président américain le long de la frontière avec le Mexique, a été adoptée vendredi soir à la majorité au Sénat, puis à la Chambre des représentants. Une commission bipartisane va se pencher sur la question de la sécurité à la frontière avec le Mexique. Pour mettre fin au «shutdown», Donald Trump exigeait jusqu'à présent le déblocage par le Congrès de 5,7 milliards de dollars pour la construction du mur.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro, élu en mai dernier, a rejeté dimanche l’appel de plusieurs pays européens à organiser une nouvelle élection présidentielle. L’administration américaine a été la première à reconnaître l’opposant Juan Guaido lorsqu’il s’est proclamé chef de l’Etat par intérim. Elle a appelé les Etats membres de la communauté internationale à «choisir leur camp». La France, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et l’Espagne sont prêtes à reconnaître Guaido, à leur tour, si de nouvelles élections n'étaient pas organisées d’ici huit jours. La Russie soutient le pouvoir en place à Caracas,. Les Etats-Unis, le Canada, la plupart des pays d’Amérique latine alignés sur Washington et certains Européens estiment que l'élection présidentielle du mois de mai était frauduleuse.
Le parlement grec a ratifié cet après-midi le nouveau nom de la Macédoine, «République de Macédoine du Nord», qui a fait l’objet d’un accord entre Athènes et Skopje. La Macédoine, elle, a déjà ratifié ce changement d’appellation. Cette double ratification devrait permettre de lever les vetos mis par Athènes ces dernières années à une adhésion de la Macédoine à l’Otan et à l’Union européenne.
Le ministre des Comptes publics songerait sérieusement à quitter le gouvernement, affirment Les Echos, pour partir à la reconquête de sa ville – Tourcoing, dans le Nord –, dont le maire, Didier Droart, est décédé jeudi. Ce dernier était devenu maire (LR) en 2017 après l’entrée de Gérald Darmanin au gouvernement. Gérald Darmanin pourrait choisir d’achever là son aventure macronienne, alors qu’il a mis sur pied l’impôt à la source et qu’il est parvenu à maintenir les comptes publics sous la barre symbolique des 3%. Et alors que le ministère de l’Intérieur, qu’il convoitait, a échu à Christophe Castaner.
Le diplomate Wess Mitchell, qui était chargé des affaires européennes au département américain d’Etat, a remis sa démission au début du mois. Dans sa lettre de démission, que l’agence Reuters s’est procurée, il explique avoir mené à bien les objectifs qu’il s'était fixés et dit vouloir passer plus de temps avec sa famille. Sur Twitter, Mike Pompeo, le patron du département d’Etat, souligne que Wess Mitchell a accompli «un travail extraordinaire en tant que secrétaire assistant».
Plus de 10.000 personnes ont défilé samedi soir à Belgrade pour la liberté de la presse et des élections et contre le président Aleksandar Vucic et son Parti progressiste serbe (SNS). Il s’agit du huitième samedi de manifestations à l’appel de l’Alliance pour la Serbie, un groupe informel de 30 partis et organisations de l’opposition. Aleksandar Vucic a déclaré qu’il ne céderait pas aux demandes de réforme électorale et de liberté de la presse de l’opposition. Mais il s’est dit prêt à des élections anticipées. Cette manifestation fait suite à une visite jeudi à Belgrade du président russe Vladimir Poutine.
L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi, 82 ans, a annoncé jeudi sa candidature aux élections européennes du 26 mai prochain. C’est la première fois qu’il brigue un poste électif depuis sa condamnation pour fraude fiscale en 2013, qui lui avait fait perdre son siège de sénateur et l’avait rendu inéligible. En mai dernier, un tribunal a levé l’interdiction qui le frappait d’exercer un mandat public. Le «Cavaliere» a été quatre fois à la tête du gouvernement italien. Il a souligné chercher avant tout à combattre le Mouvement 5 Etoiles (M5S) qui a formé un gouvernement de coalition en mai dernier à Rome avec la Ligue d’extrême droite.
L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi, 82 ans, a annoncé aujourd’hui qu’il serait candidat aux élections européennes du 26 mai prochain. C’est la première fois qu’il brigue un poste électif depuis sa condamnation pour fraude fiscale en 2013, qui lui avait fait perdre son siège de sénateur et l’avait rendu inéligible. En mai dernier, un tribunal a levé l’interdiction qui le frappait d’exercer un mandat public. Le «Cavaliere», qui a été quatre fois à la tête du gouvernement italien, ne devrait avoir aucun mal à se faire élire sur la liste de son parti Forza Italia.
Les actifs britanniques résistent depuis début décembre. Mais le rejet probable ce soir de l'accord de sortie par le parlement ouvrira une nouvelle période d'instabilité.
Angela Merkel propose d’organiser un sommet Union européenne-Chine lors de la présidence allemande de l’UE, au second semestre 2020, selon Reuters. La réunion impliquerait les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres. La chancelière allemande entend ainsi prendre le contre-pied de la politique actuelle de Pékin, qui joue un rôle de poids comme investisseur dans des pays pauvres de l’UE comme la Hongrie, la Grèce et le Portugal, dans le cadre notamment de son projet de «nouvelles routes de la soie».
Angela Merkel propose d’organiser un sommet Union européenne-Chine lors de la présidence allemande de l’UE, au second semestre 2020, selon Reuters, qui cite des sources diplomatiques. La réunion impliquerait les chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres, et pas seulement les présidents de la Commission et du Conseil européens comme lors des précédents sommets UE-Chine.
Ne pas sortir le Royaume-Uni de l’Union européenne serait catastrophique pour la démocratie, a prévenu dimanche la Première ministre britannique Theresa May, dans le Sunday Express, à deux jours du vote de la Chambre des communes sur le projet d’accord de retrait négocié avec Bruxelles. Les modalités du retrait britannique sont plus incertaines que jamais et l’hypothèse d’une sortie sans accord, voire celle d’un maintien dans le Bloc, s’impose. Les libéraux-démocrates ont d’ailleurs réclamé dimanche la révocation de l’article 50 qui encadre la sortie d’un Etat membre de l’Union.