Nos articles d’actualité et d’analyse sur les grands évènements et décisions politiques susceptibles d’influer les marchés financiers et les principales économies (élections, guerre, remaniements, réformes etc.)
Joe Biden devait signer mercredi après-midi 15 décrets après son investiture à la présidence des Etats-Unis. L’un d’eux imposera le port du masque dans les bâtiments publics et pour les fonctionnaires, et un autre donnera naissance à une agence rattachée à la Maison blanche chargée de coordonner l’action sanitaire contre le coronavirus. Joe Biden entamera le processus de réintégration de l’Accord de Paris sur le climat, et révoquera l’autorisation accordée au projet controversé d’oléoduc Keystone XL. Il reviendra également sur l’état d’urgence décrété par Donald Trump qui a permis de financer partiellement la construction d’un mur frontalier avec le Mexique, et d’interdire aux ressortissants de certains pays à majorité musulmane de se rendre aux Etats-Unis.
Le gouvernement britannique a dévoilé mardi un budget supplémentaire de 23 millions de livres sterling pour dédommager les PME du secteur de la pêche ayant vu leurs exportations vers l’Union européenne (UE) perturbées par les contrôles post-Brexit. De nombreux pêcheurs ne sont pas parvenus à acheminer leurs produits depuis que le Royaume-Uni a quitté de manière effective le bloc communautaire.
Joe Biden signera mercredi après-midi 15 décrets après son investiture à la présidence des Etats-Unis, notamment pour revenir sur certaines mesures prises par Donald Trump, ont annoncé ses conseillers. Ces décrets auront pour but de faire face aux «crises» sanitaires, économiques, climatiques, ainsi qu’aux problèmes d’inégalités raciales, a précisé son porte-parole Jen Psaki.
Donald Trump, dont le mandat à la présidence américaine prend fin ce midi, a discuté de la possibilité de former un nouveau parti politique et de conserver ainsi une influence après son départ de la Maison blanche, a rapporté mardi le Wall Street Journal. Un parti qui pourrait être baptisé le «Parti patriotique», rapporte le journal.
Après la confiance des députés lundi (par 321 voix sur 629), Giuseppe Conte a obtenu la confiance du Sénat, où les démissions des ministres de Viva Italia (Matteo Renzi) pour dénoncer un désaccord sur l’emploi des fonds de relance européens faisaient perdre la majorité absolue au gouvernement de coalition également composé du Mouvement 5 Etoiles (M5S) et du Parti démocrate. Résultat final : 156 voix pour sur 321 (140 votes contre), soit une majorité relative. Le président du Conseil italien ne devrait pas être contraint de présenter sa démission au président de la République. Mais avec ce faible résultat, attendu avec la perte d’au moins 16 des 18 sénateurs Viva Italia qui se sont abstenus, la majorité perdra le contrôle d’importantes commissions parlementaires au moment de faire voter le plan de relance et des réformes vitales. Au bout des comptes, ce vote a tenu à la «volonté» de quelques sénateurs centristes, sans parti ou même de 2 membres du parti de droite Forza Italia.
L’administration Trump estime que la Chine s’est rendue coupable de génocide et crimes contre l’humanité contre les Ouïghours dans la région du Xinjiang, a annoncé mardi le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo. Cette déclaration fait suite à un débat intense au Congrès américain, qui a adopté en décembre une loi demandant à l’administration de déterminer si le travail forcé et d’autres crimes avérés contre les Ouïghours et d’autres minorités musulmanes pouvaient être considérés comme des crimes contre l’humanité ou un génocide. Avant même l'élection présidentielle du 3 novembre, l'équipe de campagne de Joe Biden a elle aussi estimé que la Chine était coupable de génocide dans la région du Xinjiang.
Joe Biden prévoit de révoquer le permis de construction du projet d’oléoduc Keystone XL, a déclaré dimanche une source proche. Il devrait prendre cette mesure durant les premiers jours de son mandat - voire dès le premier jour, après son investiture mercredi. Le président républicain sortant Donald Trump a fait de l’aboutissement de ce projet l’une des principales promesses de sa campagne électorale, après que l’ancien président démocrate Barack Obama a stoppé en 2015 la construction de cet oléoduc pour des raisons environnementales.
Les Chrétiens-démocrates allemands (CDU) ont élu samedi Armin Laschet à la présidence du parti conservateur, avec l’espoir d’unir leur formation divisée derrière ce centriste désormais en bonne position pour succéder à la chancelière Angela Merkel lorsqu’elle passera la main après les élections fédérales du 26 septembre. Armin Laschet qui s’est présenté comme le candidat de la continuité, a remporté le duel qui l’opposait à l’ultra-conservateur Friedrich Merz, qui était donné favori. La désignation du candidat aux élections de septembre aura lieu après les élections régionales du 14 mars.
Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, menacé de ne plus disposer de majorité au Parlement, s’est adressé aux parlementaires lundi et a appelé les élus de tous bords à rejoindre les rangs de sa coalition et à lui apporter le soutien le plus large pour mettre en oeuvre son programme pro-européen.
Joe Biden prévoit de révoquer le permis de construction du projet d’oléoduc Keystone XL, a déclaré dimanche une source au fait des intentions du président élu américain, qui devrait prendre cette mesure durant les premiers jours de son mandat - voire même dès le premier jour - après son investiture mercredi.
Les Chrétiens-démocrates allemands (CDU) ont élu samedi Armin Laschet à la présidence du parti conservateur avec l’espoir d’unir leur formation divisée derrière ce centriste désormais en bonne position pour succéder à la chancelière Angela Merkel lorsqu’elle passera la main après les élections fédérales du 26 septembre, après 16 ans à la tête de la première économie européenne. Dirigeant de la région la plus peuplée du pays, la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Armin Laschet qui s’est présenté comme le candidat de la continuité, a remporté le duel qui l’opposait à l’ultra-conservateur Friedrich Merz, qui était donné favori.
Le gouvernement néerlandais, mené par Mark Rutte, a annoncé sa démission vendredi après un scandale sur la gestion des allocations de garde d’enfants, après qu’une enquête parlementaire a découvert le mois dernier que des familles ont été poussées à la ruine. Au total 10.000 familles ont été contraintes de rembourser des dizaines de milliers d’euros d’allocations après avoir été accusées à tort de fraude. La prochaine élection parlementaire doit avoir lieu le 17 mars.
Le gouvernement néerlandais, mené par Mark Rutte, a annoncé sa démission ce matin après un scandale sur la gestion des allocations de garde d’enfants, après qu’une enquête parlementaire a découvert le mois dernier que des familles ont été poussées à la ruine. Au total 10.000 familles ont été contraintes de rembourser des dizaines de milliers d’euros d’allocations après avoir été accusées à tort de fraude, ce qui les a conduites au chômage, à la faillite ou au divorce. Le document décrit cette gestion qui a duré dix ans comme une «injustice sans précédent». La pression pour que le gouvernement démissionne s’est intensifiée cette semaine alors que les partenaires de la coalition de Rutte ont déclaré que cette option devait être sérieusement envisagée. Le chef du parti travailliste de l’opposition a démissionné jeudi en raison de son rôle dans l’affaire.
Le président du Conseil italien, Giuseppe Conte, n’a pas l’intention de démissionner à ce stade et va s’adresser au Parlement lundi prochain, a déclaré jeudi la présidence de la République. Le chef du gouvernement pourrait chercher à remplacer le soutien d’Italia Viva, le petit parti centriste de Matteo Renzi, par un groupe de parlementaires «responsables» de différentes formations actuellement dans l’opposition. Les sénateurs et députés italiens avaient demandé jeudi matin à Giuseppe Conte de venir s’expliquer au Parlement sur la manière dont le président du Conseil entend désormais sortir de la crise politique causée par la démission des deux ministres du parti Viva Italia (IV), qui formait depuis septembre 2018 la coalition gouvernementale avec le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD).
Les sénateurs et députés italiens ont suspendu jeudi matin leurs travaux et demandé - par la voix du président de l’Assemblée Roberto Fico - à Giuseppe Conte de venir s’expliquer au Parlement sur la manière dont le président du Conseil entend désormais sortir de la crise politique causée par la démission des deux ministres du parti Viva Italia (IV), qui formait depuis septembre 2018 la coalition gouvernementale avec le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD).
Est-ce la goutte d’eau qui fait déborder le vase de la big tech ? En fermant indéfiniment le compte de Donald Trump après l’assaut de ses partisans sur le Capitole, Twitter (photo), Facebook et leurs concurrents ont mis tout le secteur sur la sellette. En s’arrogeant le droit de contrôler les contenus qu’ils diffusent, alors qu’ils déclinaient jusqu’à présent toute responsabilité en la matière, les réseaux sociaux et messageries instantanées s’exposent à un tour de vis réglementaire. La chancelière allemande Angela Merkel et le commissaire européen Thierry Breton, pourtant peu suspects de sympathie à l’égard du président américain sortant, sont parmi les premiers à avoir critiqué la mainmise de ces entreprises privées sur la liberté d’expression.