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Après avoir accepté mercredi la demande du président de la République Sergio Mattarella de tenter de former un gouvernement d’union nationale pour sortir l’Italie de la crise politique qui s’est matérialisée depuis le 13 janvier, Mario Draghi a débuté jeudi, et probablement jusqu’à dimanche, ses consultations des différentes forces en présence. Rien ne garantit encore que l’ex-président de la Banque centrale européenne (BCE) parviendra à rassembler suffisamment de soutiens au Parlement, en particulier au Sénat. Le Mouvement 5 Etoiles (M5S), le plus représenté, avait d’abord fait part de son opposition, mais il se montre désormais plus nuancé, après les encouragements lancés par le premier ministre démissionnaire Giuseppe Conte, non affilié mais proche du M5S, et l’ouverture du ministre des Affaires étrangères, Luigi di Maio : «A mon sens, le M5S se doit de rencontrer Mario Draghi, de l’écouter et de prendre position ensuite». Un gros risque reste que les élus M5S se divisent sur ce soutien.
L’indice FTSE MIB de la Bourse de Milan a gagné 2,7% mercredi matin (à 22.652 points), tandis que les rendements du BTP 10 ans italien chutaient de 9 points de base, à 0,56%, pour accueillir l’arrivée de Mario Draghi au gouvernement italien, invité par le président de la République Sergio Mattarella à essayer de sortir l’Italie de la crise politique actuelle. Le président a officiellement chargé l’ancien président de la Banque centrale européenne de constituer un gouvernement sous réserve qu’il trouve une majorité parlementaire.
Après la démission du président du conseil Giuseppe Conte mardi, le président de la République a débuté mercredi ses consultations auprès des différents partis politiques d’ici à vendredi soir. Les Mouvement 5 Etoiles (Luigi Di Maio) et Parti démocrate (Nicola Zingaretti) ont demandé à Sergio Matarella de proposer un troisième gouvernement dirigé par Giuseppe Conte. Un groupe pro-européen, Europeisti, s’est créé mercredi au Sénat, et sera également créé à la Chambre des députés. Les médias italiens évoquaient d’ailleurs un certain agacement de Sergio Matarella à l’égard de Giuseppe Conte, à qui le premier reprocherait une mauvaise gestion de cette crise politique alors qu’il aurait pu démissionner dès le 13 janvier.
La proposition de loi vient généraliser l’adhésion des courtiers aux associations professionnelles désormais soumises à l’agrément de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution.
Après la démission du président du conseil Giuseppe Conte mardi, le président de la République a débuté mercredi ses consultations auprès des différents partis politiques afin d’évaluer, d’ici à vendredi soir, les forces en présence au Parlement.
... de croissance en 2021, au lieu des 4,4 % annoncés à l’automne 2020 par Berlin. La reprise de l’économie allemande restera modeste en raison de mesures de confinement strictes.
Giuseppe Conte, le chef du gouvernement italien, a bien présenté, comme prévu, ce mardi à 12h, sa démission au président Sergio Mattarella, qui va commencer mercredi des consultations avec les partis politiques en vue de trouver une issue à la crise, a annoncé la présidence de la République.
L’Union européenne (UE) devait débattre lundi de nouvelles sanctions ciblées contre la Russie après l’arrestation dans le pays ce week-end de plus de 3.000 manifestants réclamant la libération de l’opposant Alexeï Navalny. Estonie et Lettonie ont plaidé pour sanctionner une liste d’individus. L’Italie et la Roumanie se sont déclarées prêtes à soutenir des sanctions, tandis que les ministres des Affaires étrangères français (Jean-Yves Le Drian) et allemand (Heiko Maas) ont réclamé la libération immédiate des protestataires arrêtés samedi, le premier dénonçant la «dérive autoritaire» de la Russie.
L’Union européenne (UE) va débattre lundi de nouvelles sanctions ciblées contre la Russie après l’arrestation dans le pays ce week-end de plus de 3.000 manifestants réclamant la libération de l’opposant Alexeï Navalny. Il y a «un changement dans l’air en Russie» que le bloc communautaire doit soutenir, a estimé le ministre lituanien des Affaires étrangères à son arrivée à Bruxelles pour une réunion des chefs de la diplomatie des Vingt-Sept. «L’UE doit envoyer un message très clair et déterminé pour dire que c’est inacceptable», a ajouté Gabrielius Landsbergis, appelant à des sanctions supplémentaires contre des responsables russes.
Le président du Conseil italien s’apprêtait, selon la presse transalpine lundi matin, à démissionner avec l’objectif de mettre sur pied un nouveau gouvernement soutenu par une majorité plus large au Parlement. Si l’information a ensuite été démentie par une source gouvernementale, La Repubblica estimait quand même que Giuseppe Conte pourrait remettre sa démission au président de la République, Sergio Mattarella, dès mardi, pour tenter de former une nouvelle coalition qui «donne à l’exécutif une perspective jusqu’à la fin de la législature (en 2023)».
Les deux partis de la coalition au pouvoir en Italie, le Mouvement 5 Etoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD), ont évoqué vendredi la possibilité d’élections législatives anticipées pour sortir de la crise politique actuelle, si le gouvernement de Giuseppe Conte ne parvient pas à s’assurer une majorité parlementaire solide, après avoir survécu de justesse à un vote de confiance au Sénat mardi. Le président du Conseil a appelé les sénateurs centristes et indépendants à le soutenir pour voter les réformes urgentes et le plan de relance issu des fonds européens : un désaccord sur la gestion de ces fonds avait poussé le parti Viva Italia (Matteo Renzi) à sortir du gouvernement le 13 janvier. Face à ce déséquilibre, PD et M5S ont déclaré ne pas craindre un retour aux urnes, alors que les sondages donnent la Ligue de Matteo Salvini encore gagnante (avec Fratelli d’Italia). Des sénateurs du PD, conscients des risques pour l’Italie, ont demandé à leurs dirigeants de cesser d’évoquer cette piste. A 122 pb, l’écart avec les taux à 10 ans allemands a atteint un plus haut depuis novembre.
Les Portugais se sont rendus aux urnes dimanche pour voter lors de l'élection présidentielle alors même que l'épidémie de coronavirus bat son plein dans le pays. Après dépouillement de 80% des voix, le candidat populiste André Ventura sortait en deuxième position avec 12% des voix derrière le président sortant Marcelo Rebelo de Sousa, issu du parti social-démocrate de centre-droit, réélu dès le premier tour. Le taux d’abstention pourrait atteindre un record.
La Commission européenne (CE) a proposé jeudi soir tardivement aux chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne (UE) d’identifier en «rouge foncé» les régions des plus importants foyers épidémiques du coronavirus. Les personnes voyageant depuis ces régions pourront devoir présenter un test avant leur départ, et se soumettre à une quarantaine à leur arrivée, a dit la présidente de la CE Ursula von der Leyen, ajoutant que l’ensemble des voyages non-essentiels depuis ces régions devraient être déconseillés. La plupart de l’Europe se situe à l’heure actuelle en zone «rouge».
La Chine prévoit la mise en place de contrôles sanitaires très stricts pour la période des vacances du Nouvel an lunaire, lors desquelles des dizaines de millions de personnes devraient voyager, alors que le pays lutte contre une recrudescence de l’épidémie de coronavirus. Face à la hausse des nouvelles infections recensées quotidiennement dans le nord-est du pays, au plus haut depuis mars 2020, des millions de personnes ont déjà été placées ces dernières semaines en confinement dans les provinces de Jilin, du Heilongjiang et du Hebei, qui borde Pékin.
La Chine prévoit la mise en place de contrôles sanitaires très stricts pour la période des vacances du Nouvel an lunaire, lors desquelles des dizaines de millions de personnes devraient voyager, alors que le pays lutte contre une recrudescence de l’épidémie de coronavirus.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne vont s’entretenir ce jeudi avec l’objectif de trouver des solutions face aux défis croissants de la pandémie de coronavirus, qu’il s’agisse des variants plus contagieux ou du déploiement des vaccins, avec l’ombre d’une éventuelle fermeture des frontières.