Chaque semaine, les analyses et prévisions des économistes et gestionnaires d'actifs interrogés par L'Agefi sur les taux, changes, actions, crédit et allocation d'actifs.
Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions de la place boursière parisienne : introductions, retraits de la cote, modifications des principaux indices (CAC 40 et SBF 120 notamment), règlementations (AMF).
La part des gérants britanniques qui envisagent de déménager certaines activités hors du Royaume-Uni dans le cadre du Brexit selon EY. Sur les 57 gestionnaires d’actifs, 14 ont déjà confirmé leur nouvelle implantation (10 à Dublin, 4 à Luxembourg), 16 ont transféré des actifs et/ou modifié les règlements de leurs fonds, notamment via la création de Sicav à l’étranger, 13 ont aussi annoncé recruter. Trente-cinq n’ont donc encore rien annoncé…
Le projet de loi Pacte concrétise la promesse faite en janvier d’exonérer employeurs et salariés de cotisations vieillesse, afin de rendre la Place attractive.
C’est le nombre de postes que Bank of America prévoit finalement de transférer de Londres à Paris dans le cadre du Brexit, selon Reuters. Une première vague de départs sera lancée début 2019 et concernera les équipes de marchés, trading, ventes et actifs obligataires. La banque a renové 11.000 mètres carrés de bureaux d’une capacité de 700 postes à Paris, bureaux dont elle pourrait faire sa plate-forme européenne de trading après la sortie du Royaume-Uni de l’Union, en mars 2019.
Paris Europlace a annoncé hier un «accord de participation croisée» avec le consortium R3 afin «d’échanger sur les nouveaux développements des solutions blockchain». Les deux organisations vont intensifier leurs échanges sur «les enjeux du développement de la blockchain, les domaines d’application et les projets qui se développent en Europe et au plan international». Une première rencontre est prévue le 2 mai à Paris. R3 rassemble plus de 200 banques, régulateurs et sociétés technologiques et de services qui travaillent sur la blockchain Corda.
Comme annoncé en janvier dans son plan stratégique Supervision2022, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a confirmé hier lors d’un point presse sa nouvelle approche d’accompagnement des acteurs, avec le renforcement des équipes de suivi. Par ailleurs, l’AMF a annoncera désormais ses priorités. Pour 2018, celles-ci portent sur le contrôle des fonds propres des sociétés de gestion, de la valorisation des actifs, des méthodes de cessions temporaires de titres, de la gestion ISR, de la gestion sous mandat et du recueil des connaissances/expériences clients. Les équipes de suivi accompagneront en outre les acteurs dans la mise en œuvre de la directive MIF 2, du règlement Priips et de leur politique de tests de résistance, ainsi que dans la compréhension des dernières réglementations.
Comme annoncé en janvier dans son plan stratégique Supervision2022, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a confirmé ce matin lors d’un point presse sa nouvelle approche orientée vers l’accompagnement des acteurs, après plusieurs années dédiées à participer à l'élaboration des nouvelles réglementations. Cet accompagnement se matérialise par un transfert des efforts vers les équipes de suivi (sociétés de gestion et intermédiaires de marchés) et de contrôle, avec désormais des contrôles thématiques courts (une trentaine par séries de 5 acteurs), « a priori sans visée répressive ». Ils s’ajoutent aux contrôles traditionnels plus globaux (une trentaine, par acteur). Le gendarme des marchés annonce aussi désormais aux marchés ses priorités thématiques de l’année.
Paris peut supplanter Londres comme principal centre financier européen d’ici quelques années, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire dans une interview accordée à Reuters en marge du forum économique de Davos. «Il est possible selon moi que la France devienne, dans les prochaines années, le principal centre financier européen», devant Londres, a-t-il déclaré. Selon une enquête réalisée par Reuters en septembre, Paris est largement distancée par Francfort pour les intentions de relocalisations de salariés. La capitale française n’attirerait que moins de 2.000 postes, contre plus de 5.000 pour Francfort. L’objectif de Paris est de voir autour de 3.000 postes relocalisés à Paris à l’horizon 2019, selon une source à Bercy.
Paris peut supplanter Londres comme principal centre financier européen d’ici quelques années, a déclaré le ministre français de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire dans une interview accordée à Reuters en marge du forum économique de Davos. «Il est possible selon moi que la France devienne, dans les prochaines années, le principal centre financier européen», devant Londres, a-t-il déclaré.
Ils sont venus, ils sont tous là, à l’exception de Donald Trump. La séquence du Climate Finance Day et du One Planet Summit, ces 11 et 12 décembre, aura servi l’ambition française de se trouver à la pointe de la lutte contre le changement climatique. L’espace d’une semaine, Paris est redevenue la capitale mondiale de la finance verte, un rôle qu’elle se plaît à jouer depuis la conférence COP 21. Dirigeants publics et privés auront rivalisé d’engagements multimilliardaires afin de donner chair au fameux objectif de « trajectoire 2°C » signé en décembre 2015.
Lloyd Blankfein, le patron de Goldman Sachs, n’avait pas été avare de compliments sur Twitter à l'égard des places financières de Francfort et Paris. Et pour cause. Après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, les deux capitales financières ont vocation à accueillir davantage de salariés de la banque américaine. «Nous n’aurons plus un seul centre, mais deux, à Francfort et à Paris, parce que ce sont les deux plus grandes économies européennes. Le Brexit nous pousse à décentraliser nos activités», a-t-il expliqué dans un entretien au Figaro de lundi. «Après, ce sont les gens qui décideront largement où ils préfèrent vivre. Et je peux imaginer que beaucoup d’Américains préféreraient vivre à Paris plutôt qu'à Francfort pour de multiples raisons», a poursuivi le banquier.
C’est une victoire par tirage au sort mais une victoire quand même. Paris a été choisi lundi soir pour héberger le futur siège de l’Autorité bancaire européenne (EBA), contrainte de quitter Londres en raison du Brexit. La capitale française a été élue au troisième du tour du scrutin organisé lundi à Bruxelles entre les 27 Etats membres. A égalité avec Dublin, elle a été désignée par tirage au sort. Francfort avait été éliminée au tour précédent.
Amsterdam accueillera le siège de l’Agence européenne des médicaments (EMA) après le Brexit, a appris Reuters de sources proches du conseil des ministres européens. La ville de Milan était pourtant arrivée en tête lundi du premier tour de scrutin. L’EMA et l’Autorité bancaire européenne (EBA), qui ont toutes deux leur siège à Londres, devront quitter la capitale britannique après le divorce entre le Royaume-Uni et l’UE, programmé pour mars 2019.
Lloyd Blankfein, le patron de Goldman Sachs, n’avait pas été avare de compliments sur Twitter à l'égard des places financières de Francfort et Paris. Et pour cause. Après la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, les deux capitales financières ont vocation à accueillir davantage de salariés de la banque américaine.
La succursale française de Bank of China a réalisé mercredi une triple émission obligataire en dollar, euro et renminbi. Bank of China Paris a levé 500 millions de dollars à taux variable à 5 ans, à un spread de 88 points de base au-dessus du Libor, 700 millions d’euros à 3 ans, là aussi à taux variable (Euribor + 47 pb) et un milliard de renminbi à 3 ans à taux fixe, à un rendement de 4,5%. Listés sur Euronext, les titres sont des obligations vertes. BNP Paribas, le Crédit Agricole, HSBC et les propres équipes de Bank of China ont dirigé l’opération.
Le nombre de nouveaux banquiers attendus à Paris dans le cadre du Brexit est de 2.460, après les récentes annonces venues compléter celle de HSBC (1.000 postes) en début d’année.
Déjeuner à Matignon, dîner à l'Elysée: une vingtaine de patrons de grands fonds, dont Larry Fink, ont eu droit hier au service après-vente des réformes.
La banque américaine a signé un contrat de location pour des bureaux dans le huitième arrondissement de Paris, 51 rue de la Boétie, dans un immeuble appartenant à La Poste, selon des informations de l’agence Bloomberg. Bank of America louera 9.300 mètres carrés. Elle y installera quelque 1.000 salariés, selon des sources internes à la banque. Dans un premier temps, la banque n’occupera pas tout l’espace qu’elle prend en location. 300 salariés seraient d’abord accueillis dans cet immeuble art déco, laissant des étages inoccupés. BoA pourrait donc sous-louer provisoirement l’espace restant disponible.