Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Le groupe pharmaceutique suisse Novartis a annoncé la cession de sa participation de 36,5% dans sa coentreprise de santé grand public avec GlaxoSmtihKline pour un montant de 13 milliards de dollars. GSK versera cette somme en numéraire à Novartis, qui espère conclure la transaction au deuxième trimestre 2018, sous réserve des autorisations nécessaires.
Givaudan, leader mondial des arômes et des parfums, s’apprête à racheter Naturex pour 1,29 milliard d’euros. Dans un premier temps, le groupe suisse va racheter 40,6% du capital de la société avignonnaise au prix de 135 euros par action. Dans un second temps, Givaudan lancera une OPA amicale au même prix sur le reste du capital, avant de procéder, éventuellement, à un retrait obligatoire. Le prix offert représente une prime de 42% sur le cours de vendredi et de 35% par rapport au plus haut cours coté de Naturex, atteint en octobre dernier.
Contre toute attente, GlaxoSmithKline a annoncé vendredi qu’il se retirait des négociations concernant l’acquisition de l’activité de santé grand public de Pfizer. «Nous continuons à étudier les opportunités susceptibles d’accélérer notre stratégie mais elles doivent répondre à nos critères de rentabilité et ne pas compromettre nos priorités en termes de répartition des capitaux», a expliqué la directrice générale de Glaxo, Emma Walmsley. Jeudi, Reckitt Benckiser avait lui aussi jeté l'éponge, ce qui plaçait Glaxo en position de favori pour cette opération.
Ipsen vient de recevoir un avis favorable du Comité des médicaments à usage humain (CHMP), en vue de l’homologation par l’Agence européenne des médicaments (EMA) du cabozantinib, commercialisé sous la marque Cabometyx, comme traitement de première intention d’une forme de cancer du rein. L’avis favorable du CHMP fait suite à l’approbation de l’EMA en 2016 pour le traitement de deuxième ligne. Avec une incidence qui devrait atteindre 22% en 2020, le carcinome du rein (RCC) est en passe de devenir l’un des cancers qui connaît la plus forte croissance au niveau mondial, souligne Ipsen. Pour les patients atteints d’un RCC localement avancé ou à un stade avancé métastatique, le taux de survie à cinq ans n’est que de 12 %. Aucun traitement n’a encore été identifié, précise le laboratoire français.
Contre toute attente, GlaxoSmithKline a annoncé vendredi qu’il se retirait des négociations concernant l’acquisition de l’activité de santé grand public de Pfizer. «Nous continuons à étudier les opportunités susceptibles d’accélérer notre stratégie mais elles doivent répondre à nos critères de rentabilité et ne pas compromettre nos priorités en termes de répartition des capitaux», a expliqué la directrice générale de Glaxo, Emma Walmsley. Jeudi, Reckitt Benckiser avait lui aussi jeté l'éponge, ce qui plaçait Glaxo en position de favori pour cette opération.
Reckitt Benckiser s'est retiré de la course, laissant la place à son concurrent GlaxoSmithKline qui signerait ainsi un grand coup dans les médicaments sans ordonnance.
Reckitt Benckiser a annoncé hier soir qu’il avait mis un terme aux discussions avec le groupe pharmaceutique Pfizer concernant le rachat de son pôle produits de santé et d’hygiène grand public. La sortie de Reckitt renforce la position du laboratoire britannique GlaxoSmithKline qui, selon des sources proches du dossier, travaillait à une offre. Reckitt a ajouté que sa priorité restait la croissance interne et l’intégration de Mead Johnson Nutrition.
La biotech française DBV Technologies a fixé ce matin le prix de son augmentation de capital à 21,26 dollars par american depositary shares (ADS) en Amérique du Nord, et à 34,71 euros par action en Europe, soit une décote de 4,99% sur le cours moyen des trois dernières séances à Paris. DBV devrait ainsi lever 150 millions de dollars (122,5 millions d’euros).
Le fonds Ardian a lancé la vente du laboratoire allemand Riemser Pharma, dont il espère tirer plus de 400 millions d’euros, rapporte Reuters de sources proches du dossier. Ardian, spécialisé dans les rachats d’entreprises, a mandaté les banques Rothschild et Jefferies pour l’opération et approché des concurrents comme Stada, Mylan et Shanghai Pharma ainsi que les fonds de capital-investissement Nordic Capital, Montagu, Charterhouse, IK et Fosun. Les offres en vue du premier tour d’enchères sont attendues cette semaine.
Sanofi veut sous-traiter sa recherche et développement dans les maladies infectieuses, située à Marcy-L’Etoile (Lyon) à l’allemand Evotec: les deux groupes négocient la création d’une plate-forme d’innovation ouverte, sous la direction d’Evotec. Sanofi concéderait à Evotec la majeure partie de son portefeuille de R&D précoce et son unité de recherche. La transaction exclut l’unité R&D vaccins et ses projets. Le groupe français verserait 60 millions d’euros à Evotec et apporterait d’importants financements à long terme. Evotec s’engagerait sur l’emploi pour 5 ans et le maintien des activités dans la région de Lyon. Les syndicats ont condamné le «désengagement» de Sanofi.
Le groupe allemand Evotec et Sanofi sont entrés en négociations exclusives pour accélérer la recherche et le développement dans le domaine des maladies infectieuses par la création d’une nouvelle plateforme d’innovation ouverte sous la direction d’Evotec et située dans la région de Lyon.
Eurofins Scientific a relevé mardi son objectif de revenus pour 2018, après avoir dépassé ses projections en 2017 malgré un léger tassement de sa marge opérationnelle dû à l’effet dilutif des acquisitions effectuées en 2016. Le laboratoire d’analyses anticipe cette année un chiffre d’affaires de 3,7 milliards d’euros, contre un précédent objectif, relevé en octobre, de 3,6 milliards. A taux de change constants, l’Ebitda est attendu à 700 millions d’euros. Eurofins se dit confiant dans l’objectif de 4 milliards de revenus en 2019, soit un nouveau doublement de taille en quatre années.
Eurofins Scientific a relevé mardi son objectif de revenus pour 2018, après avoir dépassé ses projections en 2017 malgré un léger tassement de sa marge opérationnelle dû à l’impact dilutif des acquisitions effectuées en 2016. L’an dernier, le chiffre d’affaires du groupe d’analyses pour les industries alimentaires ou environnementales s’est établi à 2,97 milliards d’euros, matérialisant une croissance globale de 17,1%. A taux de change constants, la croissance a atteint 18%. L’Ebitda s’est élevé à 556,7 millions d’euros, en hausse de 16%, faisant ressortir une légère contraction du taux de marge à 18,7%, en recul de 0,2 point. Le résultat net d’Eurofins a atteint 217 millions d’euros au cours de l’exercice écoulé, en augmentation de près de 25% par rapport à 2016, favorisé par la diminution des frais financiers et un taux d’imposition particulièrement bas à 12,5%.
A l’occasion du Salon international de l’agriculture 2018,Humanis a présenté sa nouvelleoffre de complémentaire santé collective dédiée aux professionnels du secteur agricole, baptisée Humanis Santé Agricole.Cette couverture santé évolutive, accessibleet protectricecomprend de nombreux services comme la téléconsultation, l’aide à l’hospitalisation, la réduction du reste à charge et le tiers payant, précise Humanis.
L’allemand Bayer a annoncé ce mercredi un résultat brut d’exploitation en baisse de 1,3% au quatrième trimestre 2017, affecté par la faiblesse de la demande de produits agrochimiques au Brésil et des ventes de sa division santé grand public. Le bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissement (Ebitda) ajusté au titre du quatrième trimestre s’est établi à 1,78 milliard d’euros, légèrement inférieur au consensus des analystes qui était à 1,8 milliard. L’action chutait de 3,4% vers midi à la Bourse de Francfort.
DBV Technologies prenait la tête du SBF 120 à mi-séance, en hausse de près de 7%, après la publication de résultats préliminaires d’une étude sur Viaskin Milk, son traitement de l’allergie aux protéines de lait de vache chez les enfants et adolescents. Cette étude de phase II manifeste un effet thérapeutique significatif de désensibilisation chez les enfants de 2 à 11 ans traités pendant 12 mois.
Le britannique Arix va fournir au français Ipsen l’accès à son réseau d’experts professionnels et scientifiques et va lui permettre d’investir dans des projets existants ou de nouvelles opportunités issus d’Arix. En retour, Ipsen soutiendra Arix par son expertise dans la recherche, le développement et l’excellence commerciale. La collaboration entre Arix et Ipsen vise à identifier des opportunités et à créer conjointement de nouvelles entreprises ciblant principalement le développement et la commercialisation de thérapeutiques innovantes pour les patients.
Lors d’une journée investisseurs, Sartorius Stedim Biotech a annoncé qu’il visait un chiffre d’affaires d’environ 2,8 milliards d’euros en 2025, pour une marge d’Ebitda courant de 30%. En 2017, le fournisseur d’équipements et de services pour l’industrie pharmaceutique (balances, système de purification d’eau, gestion de fluides…) a enregistré un chiffre d’affaires de 1,1 milliard d’euros, en hausse de 4,1%, pour 295 millions d’euros d’Ebitda courant (+2,2%), soit une marge de 27,3% (-0,2 point en raison d’un effet change négatif). Pour 2018, Sartorius vise une hausse de 7% à 10% de ses ventes et une marge d’Ebitda courant d’environ 27,8%. Les investissements devraient représenter 15% du chiffre d’affaires.
Comme il l’avait annoncé en janvier lors de l’acquisition de Minvasys pour 7,5 millions d’euros, Stentys lance une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription pour financer cette opération. Initialement prévue de 7 à 9 millions, cette levée sera finalement de 11,8 millions. Bpfifrance s’est déjà engagé à souscrire à hauteur de 8,9 millions d’euros, soit 75% de l’augmentation de capital.