Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Hybrigenics a annoncé la cession d’Helixio, sa division dédiée aux services génomiques à ses employés et managers. Hybrigenics ne conserve aucun titre d’Helixio et est désormais entièrement recentré dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments contre le cancer. Un an après la cession du contrôle de sa filiale dédiée aux services protéomiques à ses managers-clés, la cession d’Helixio parachève le recentrage stratégique d’Hybrigenics sur la R&D biopharmaceutique. Le programme de développement clinique d’Hybrigenics est basé sur l’inécalcitol, un candidat médicament orphelin actuellement testé dans deux études de phase 2 dans les leucémies myéloïdes aiguë et chronique.
iBionext a finalisé le closing de son fonds de capital-risque iBionext Growth Fund à hauteur de 90 millions d’euros. Le fonds est soutenu par une vingtaine d’investisseurs incluant des industriels internationaux, des family office, des mutuelles, des caisses de prévoyance et d’autres investisseurs institutionnels, aux côtés du Fonds d’Accélération Biotech Santé (FABS) géré par Bpifrance. Le portefeuille de participations sera restreint et «dérisqué», mais constitué d’entreprises privilégiant leur croissance rapide.
iBionext a finalisé le closing de son fonds de capital-risque iBionext Growth Fund à hauteur de 90 millions d’euros. Le fonds est soutenu par une vingtaine d’investisseurs incluant des industriels internationaux, des family office, des mutuelles et caisses de prévoyance, des investisseurs institutionnels, aux côtés du Fonds d’Accélération Biotech Santé (FABS) géré par Bpifrance. La stratégie de ce fonds est axée sur le financement d’un portefeuille restreint et « dérisqué » d’entreprises privilégiant leur croissance rapide.
DBV Technologies a annoncé que la FDA (Food and Drug Administration américaine) a confirmé que les données d’efficacité et d’innocuité disponibles suffisent au dépôt du dossier d’autorisation de mise sur le marché de Viaskin Peanut pour le traitement de l’allergie à l’arachide chez les enfants de 4 à 11 ans. Aussi, DBV confirme son intention de soumettre sa demande de mise sur le marché auprès de la FDA durant le second semestre 2018. Sur cette annonce, l’action bondissait de plus de 35% à mi-séance. « Il y a environ un million d’enfants aux Etats-Unis atteints de cette allergie potentiellement fatale, et nous sommes résolument engagés à travailler avec l’Agence américaine pour répondre à ce besoin médical urgent », a déclaré Pierre-Henri Benhamou, PDG de DBV Technologies.
SK Chemicals a annoncé aujourd’hui avoir conclu un accord avec Sanofi Pasteur centré sur la technologie du groupe sud-coréen concernant la culture de cellules permettant de produire des vaccins contre la grippe. Cet accord prévoit le versement par la filiale vaccins de Sanofi d’un montant pouvant aller jusqu'à 155 millions de dollars (126 millions d’euros), en fonction des étapes franchies dans le cadre de ce partenariat, précise SK Chemicals dans un communiqué.
A l’occasion de la présentation de ses comptes 2017 vendredi, L’Oréal a confirmé avoir les moyens de racheter la participation de 23,2% de Nestlé. «Nous avons 1,8 milliard d’euros de cash et notre part dans Sanofi, a expliqué Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal. Des grandes banques nous ont également dit qu’elles seraient ravies de nous prêter de l’argent». «Si Nestlé veut vendre sa part dans L’Oréal, un jour, nous serions prêts à la racheter», a-t-il ajouté.
A l’occasion de la présentation de ses résultats 2017, L’Oréal a confirmé avoir les moyens de racheter la participation de 23,2% de Nestlé. « Nous avons 1,8 milliard d’euros de cash et notre part dans Sanofi, a expliqué Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal. Il y a également des grandes banques qui nous ont dit qu’elles seraient ravies de nous prêter de l’argent ». Et « si Nestlé veut vendre sa part dans L’Oréal, un jour, nous serions prêts à la racheter. La décision est dans le camp de Nestlé », a-t-il ajouté. De son côté, le groupe suisse s’est refusé à tout commentaire.
Bayer compte vendre son segment semences potagères et octroyer à BASF un droit d’accès exclusif à ses données agricoles numériques afin d’apaiser une Commission européenne qui éprouve quelques soucis relatifs à son OPA sur Monsanto, ont déclaré hier trois sources au fait du dossier. Le chimiste allemand a présenté cette proposition la semaine dernière. Bayer a déjà accepté en octobre de céder pour 5,9 milliards d’euros d’actifs dans les semences et les herbicides à son compatriote BASF. Il avait toutefois dit s’attendre à ce que les autorités de la concurrence en réclament davantage.
Bayer compte vendre son segment semences potagères et octroyer à BASF un droit d’accès exclusif à ses données agricoles numériques afin d’apaiser une Commission européenne qui éprouve quelques soucis relatifs à son OPA sur Monsanto, ont déclaré aujourd’hui trois sources au fait du dossier. Le chimiste allemand a présenté cette proposition la semaine dernière. Bayer a déjà accepté en octobre de céder pour 5,9 milliards d’euros d’actifs dans les semences et les herbicides à son compatriote BASF. Il avait toutefois dit s’attendre à ce que les autorités de la concurrence en réclament davantage.
La progression viendra des acquisitions de Bioverativ et d’Ablynx et de la baisse de la fiscalité aux Etats-Unis. Mais les effets changes pèseront sur les bénéfices.
GlaxoSmithKline a prévenu aujourd’hui que son bénéfice pourrait baisser cette année, ses traitements respiratoires et contre le VIH étant fortement concurrencés. Le laboratoire pharmaceutique britannique anticipe pour 2018 un résultat stable, voire en baisse de 3%, si une version générique de l’Advair, son traitement de l’asthme, est lancé aux Etats-Unis d’ici le milieu de l’année, comme le prévoient de nombreux analystes. Le groupe se dit toutefois toujours confiant dans sa capacité à délivrer un bénéfice en hausse de 5 à 9% sur la période 2016-2020.
Sanofi renouera avec la croissance cette année, après une baisse de 0,4% de son bénéfice net par action (BNPA) des activités en 2017. Le groupe a pâti d’une chute de 8,8% de son BNPA au quatrième trimestre, plus forte qu’anticipé par les analystes. Sanofi a notamment passé une dépréciation de 87 millions d’euros sur son vaccin contre la dengue. Lanterne rouge du SBF 120, Sanofi cédait 2,6% à mi-séance.
Groupe Afflelou vient d’annoncer le départ de son PDG, Frédéric Poux. Aujourd’hui, à l’occasion de l’assemblée générale du groupe d’optique, Didier Pascual, jusqu’alors directeur général délégué, a été nommé PDG. Ce dernier « entend poursuivre la stratégie de croissance du groupe axée sur le développement international, l’accélération de la transformation digitale et la mise en place d’une politique commerciale omnicanal », selon le communiqué du groupe.
Le processus de cession de l’activité de santé grand public du laboratoire allemand Merck se retrouve fragilisé par la décision de Nestlé de se retirer de la course alors que le groupe alimentaire suisse était le favori pour remporter la mise, indiquait vendredi soir Reuters de sources proches du dossier. Celles-ci ajoutent que l’intérêt des autres candidats, dont le britannique Reckitt Benckiser, commençait également à s'émousser en raison notamment d’une autre mise aux enchères d’un pôle de santé grand public, celle menée par l’américain Pfizer.
Le laboratoire pharmaceutique américain a fait état ce vendredi d’une perte plus élevée au quatrième trimestre 2017 en raison notamment d’une charge de 2,6 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros) liée à la récente réforme fiscale aux Etats-Unis. Ses dépenses en R&D ont baissé de 52% à 2,06 milliards. Sa perte nette s’est creusée à 872 millions de dollars, soit 32 cents par action, contre 594 millions (22 cents/action) au quatrième trimestre 2016. Hors exceptionnels, Merck a dégagé un bénéfice de 98 cents par action, supérieur à la moyenne des prévisions des analystes qui était de 94 cents.
AstraZeneca compte augmenter ses ventes de 5% au maximum cette année, après une baisse de 5% l’an passé, mais la nécessité d’investir dans le lancement de nouveaux produits pèsera sur le bénéfice. Sa prévision d’un bénéfice hors exceptionnels compris entre 3,30 et 3,50 dollars par action en 2018 ressort ainsi inférieure aux attentes des analystes qui anticipaient 3,61 dollars. Ayant tiré parti du lancement de nouveaux produits et d’accords d’externalisation, le groupe pharmaceutique a dégagé au quatrième trimestre un bénéfice par action hors exceptionnels en hausse de 7% à 1,30 dollar, supérieur au consensus.
Le laboratoire change de président non exécutif et de directeur financier. Après l'échec de l'OPA sur Ablynx, il assure disposer d'autres opportunités.
Eli Lilly a publié aujourd’hui des résultats trimestriels meilleurs que prévu, soutenus par la demande pour ses nouveaux traitements du diabète et du psoriasis. Sur la période octobre- décembre, son chiffre d’affaires a augmenté de 7% à 6,16 milliards de dollars (4,94 milliards d’euros), tandis que son bénéfice par action hors éléments exceptionnels est ressorti à 1,14 dollar. Les analystes attendaient en moyenne un bénéfice de 1,07 dollar et un chiffre d’affaires de 5,94 milliards. Le laboratoire pharmaceutique a relevé pour l’exercice 2018 son objectif de bénéfice ajusté par action à 4,81-4,91 dollars, contre 4,60-4,70 auparavant.
Fitch Ratings a annoncé hier que l’acquisition d’Ablynx par Sanofi pour 3,9 milliards d’euros renforce la perspective négative sur la note AA du groupe pharmaceutique. «De notre point de vue, la performance opérationnelle de Sanofi à court terme et sa position vis-à-vis des retours aux actionnaires et de nouvelles acquisitions seront déterminantes pour l'évolution future des ratings du groupe», écrit l’agence de notation. «Nous escomptons des précisions et des prévisions sur ces questions après l’annonce des résultats de l’année 2017 début février».