Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Pfizer a annoncé aujourd’hui un bénéfice multiplié par près de 16 au titre du quatrième trimestre 2017, grâce à un gain exceptionnel de 11,34 milliards de dollars (9,1 milliards d’euros) en lien avec la réforme fiscale américaine. Le groupe pharmaceutique a ainsi fait état d’un bénéfice net de 12,27 milliards de dollars, soit 2,02 dollars par action, contre 775 millions (13 cents/action) un an plus tôt. Hors exceptionnels, le résultat par action ressort à 62 cents, dépassant de six cents le consensus.
Sanofi cédait 0,8% à la mi-séance, après l’annonce du rachat de la biotech belge Ablynx pour 3,9 milliards d’euros, au nez et à la barbe du danois Novo Nordisk. Une opération majeure, une semaine après avoir annoncé l’acquisition de la biotech américaine Bioverativ pour près de 10 milliards d’euros. Sanofi offre 45 euros en numéraire par action Ablynx, alors que Novo Nordisk n’en proposait que 28, avec un éventuel paiement supplémentaire de 2,50 euros. Le directeur général de Sanofi, Olivier Brandicourt, a précisé que le laboratoire continuera à regarder des opérations de croissance externe «au cas par cas» et qu’il est toujours intéressé par des opportunités dans les médicaments grand public.
Sanofi devient le chevalier blanc d’Ablynx. Le laboratoire pharmaceutique a annoncé ce matin un projet d’offre publique amicale sur la biotech belge pour un montant de 3,9 milliards d’euros en numéraire. Sanofi a conclu avec Ablynx un accord définitif, approuvé à l’unanimité des conseils d’administration des deux entreprises. Il offre 45 euros par action, contre un dernier cours coté de 37,12 euros. La réussite de l’opération est conditionnée à l’apport d’au moins 75% des titres d’Ablynx en circulation et à l’obtention des autorisations règlementaires usuelles.
Le nouveau patron du laboratoire suisse devra aussi redresser Sandoz, qui pâtit des guerres de prix aux Etats-Unis. Le sort d’Alcon sera décidé au premier semestre 2019.
A l’occasion de la présentation de ses résultats 2017, Novartis a annoncé qu’il attendait cette année une croissance de 0% à 5% de son chiffre d’affaires et de 5% à 9% de son résultat opérationnel core. Or, l’an dernier, ses ventes ont progressé de 2% à 49,1 milliards de dollars, et son résultat opérationnel core a reculé de 1% à 12,85 milliards.
Le groupe pharmaceutique américain a subi au quatrième trimestre 2017 une perte liée à la réforme fiscale adoptée aux Etats-Unis, sans laquelle il aurait dégagé un bénéfice légèrement supérieur aux attentes. Son bénéfice par action (BPA) ajusté a été de 1,74 dollar, alors que les analystes l’attendaient à 1,72 dollar. En tenant compte d’une charge de 13,6 milliards de dollars liée à la réforme fiscale américaine, Johnson & Johnson affiche une perte nette de 10,71 milliards, contre un bénéfice de 3,81 milliards en 2016. Pour l’exercice en cours, le groupe anticipe un BPA ajusté entre 8 à 8,20 dollars et un chiffre d’affaires entre 80,6 et 81,4 milliards.
Le laboratoire pharmaceutique américain a annoncé aujourd’hui avoir subi au quatrième trimestre 2017 une perte nette liée à la réforme fiscale adoptée aux Etats-Unis, sans laquelle il a dégagé un bénéfice légèrement supérieur aux attentes. Son bénéfice par action (BPA) ajusté a été de 1,74 dollar, alors que les analystes l’attendaient à 1,72 dollar. En tenant compte d’une charge exceptionnelle de 13,6 milliards de dollars (11,11 milliards d’euros) liée à la réforme fiscale américaine, Johnson & Johnson affiche une perte nette de 10,71 milliards de dollars, contre un bénéfice de 3,81 milliards un an plus tôt.
Le spécialiste du diagnostic in vitro a confirmé ce matin que son résultat opérationnel courant contributif serait en ligne avec l’objectif précédemment fixé pour 2017, soit un montant compris entre 330 et 345 millions d’euros. L’an dernier, le chiffre d’affaires de BioMérieux a atteint 2,29 milliards d’euros, contre 2,1 milliards en 2016, traduisant une progression de 8,8%, en partie contrainte par le renforcement de l’euro en deuxième partie d’année. A taux de change et périmètre constants, sa croissance s'élève à 10,2%, dépassant légèrement l’objectif fixé «entre 9 et 10 %».
Le secteur pharmaceutique est en ébullition. Après l’annonce hier matin du rachat de Bioverativ par Sanofi, le laboratoire biotechnologique américain Celgene a dévoilé un accord lui permettant d’acquérir le solde de Juno Therapeutics pour environ 9 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros) en numéraire. Celgene détient déjà 9,7% de Juno. Le groupe propose 87 dollars par action, soit une prime de 28,3% par rapport au cours de clôture de ce dernier vendredi soir (67,81 dollars).
Le secteur pharmaceutique est en ébullition. Après l’annonce ce matin du rachat de Bioverativ par Sanofi, le laboratoire biotechnologique américain Celgene a dévoilé un accord lui permettant d’acquérir le solde de Juno Therapeutics pour environ 9 milliards de dollars (7,3 milliards d’euros) en numéraire. Celgene détient déjà 9,7% de Juno. Le groupe propose 87 dollars par action, soit une prime de 28,3% par rapport au cours de clôture de ce dernier vendredi soir (67,81 dollars).
Sanofi a annoncé lundi matin l’acquisition du spécialiste américain des traitements contre l’hémophilie Bioverativ pour un montant de 11,6 milliards de dollars (9,5 milliards d’euros). Le groupe français lancera une offre publique d’achat sur toutes les actions ordinaires de Bioverativ au prix de 105 dollars par action en numéraire soit une prime de 64% par rapport au cours de clôture de vendredi. Cette offre publique d’achat devrait débuter en février 2018. «A la suite de la clôture de l’offre, une filiale intégralement détenue par Sanofi fusionnera avec Bioverativ et toutes les actions qui n’auront pas été apportées à l’offre publique d’achat seront converties en un droit à recevoir 105 dollars au comptant par action», a précisé Sanofi dans un communiqué.
En baisse de 6%, Korian signe ce matin la plus forte baisse du SBF 120 après sa dégradation par Exane BNP Paribas, passé de « surperformance » à « neutre » sur la valeur. Le bureau d’analyse estime que le groupe pourrait décevoir les attentes du marché en 2018-2019 en raison d’une pression sur les prix et de la fin du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Exane BNP Paribas anticipe une poursuite de la baisse des tarifs dans les soins de suite et de réadaptation en France en 2018 pour la sixième année consécutive, alors que ce segment représente 33% du chiffre d’affaires en France. « La réduction du CICE et les dépenses d’investissements pour relancer la croissance organique devraient faire reculer les marges d’Ebitdar [l’excédent brut d’exploitation avant loyers] de Korian de 30 points de base en 2018 », ajoutent les analystes. Exane BNP Paribas a réduit ses prévisions de bénéfice par action de 8% pour 2018 et de 11% pour 2019.
Dermapharm s’apprête à s’introduire à la Bourse de Francfort, probablement avant Healthineers, la division d'équipements médicaux de Siemens. Le laboratoire dermatologique allemand, qui prépare son IPO pour le premier semestre 2018, veut lever 100 millions d’euros pour financer sa croissance. Il pourrait être valorisé plus d’un milliard d’euros. En 2016, Dermapharm, contrôlé par son patron Wilhelm Beier, a dégagé 103 millions d’euros d’Ebitda pour un chiffre d’affaires de 445 millions d’euros. Wilhelm Beier cédera également une partie de ses titres, afin que le flottant atteigne les 25%, précise Dermapharm. L’opération est dirigé par Berenberg, avec Oddo BHF en co-chef de file.
Bayer a annoncé hier réduire encore sa participation dans le groupe chimique Covestro à la faveur d’un placement accéléré d’un montant d’environ 1,5 milliard d’euros auprès d’investisseurs institutionnels. Credit Suisse et Goldman Sachs sont en charge du placement qui, selon une source proche de la procédure, est proposé dans une fourchette de prix de 86,26-88,46 euros. Le groupe chimique et pharmaceutique détient actuellement 24,6% de son ex-filiale de plastiques, et son fonds de retraite Bayer Pension Trust a une participation de 8,9%.
Truffle Capital annonce le premier closing à 85 millions d’euros de son nouveau fonds institutionnel Truffle BioMedTech. Des investisseurs institutionnels et corporate, ainsi que des family office européens et chinois, ont participé à ce premier closing. Les autres souscriptions en cours ou déjà confirmées permettent d’envisager avec optimisme l’objectif des 200 millions d’euros de levée pour ce fonds en 2018. Dès le closing du nouveau fonds BioMedTech, Truffle Capital a créé en France et financé trois entreprises : HoliStik Médical, ArteDrone, et Nanosive. Au total, une douzaine d’entreprises pourraient être financées par ce nouveau fonds.
La biotech américaine va s’emparer d’Impact Biomedicines pour un montant initial de 1,1 milliard de dollars. Le prix pourra grimper jusqu’à 7 milliards.
Le laboratoire pharmaceutique suisse a annoncé aujourd’hui avoir conclu un partenariat stratégique avec GE Healthcare, filiale de General Electric (GE) spécialisée dans la santé, pour le développement et la commercialisation conjoints d’une plate-forme de soutien aux décisions médicales. Le partenariat se concentrera dans un premier temps sur les produits qui permettent d’individualiser les options thérapeutiques pour les patients atteints d’un cancer et les patients en soins intensifs.