Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Bayer a annoncé ce matin avoir déposé une demande d’homologation auprès de l’Agence européenne des médicaments pour l’utilisation de l’anticoagulant Xarelto en combinaison avec l’aspirine comme nouveau traitement cardiovasculaire. Le laboratoire pharmaceutique allemand a indiqué que cette demande se fondait sur les résultats d’une étude de phase 3 révélant que l’association de l’aspirine et du Xarelto réduisait de 24% les risques d’accident vasculaire cérébral, de décès d’origine cardio-vasculaire et d’accident cardiaque par rapport à un traitement avec de l’aspirine seule. Bayer compte déposer un dossier d’homologation aux Etats-Unis d’ici à la fin de l’année.
Nicox s’envolait de plus de 25% en fin de matinée, après avoir reçu le feu vert de la FDA américaine pour commercialiser Vyzulta, un traitement de la réduction de la pression intraoculaire, notamment pour les patients atteints de glaucome. Le lancement commercial de Vyzulta aux Etats-Unis par Bausch + Lomb, filiale du laboratoire canadien Valeant, est attendu avant la fin de l’année.
Le laboratoire spécialiste des maladies orphelines espère commercialiser en 2020 son traitement d’une maladie néphrologique. Sa trésorerie était de 14,4 millions d’euros à fin juin.
Advicenne, laboratoire pharmaceutique spécialisé dans le traitement de maladies orphelines néphrologiques et neurologiques, vient d’enregistrer son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en vue de sa prochaine introduction en Bourse sur le marché réglementé d’Euronext Paris. Fondée en 2007, la société développe des produits dédiés à des maladies rares, tant pour les enfants que pour les adultes, avec pour objectif de concevoir des produits innovants répondant à de réels besoins médicaux non encore couverts.
En fin de matinée, l’action Sanofi était la lanterne rouge du CAC 40, en recul de 1,7%, après la publication de ses résultats trimestriels, légèrement en-dessous des attentes du marché. Si le laboratoire a confirmé sa perspective d’une stabilité de son bénéfice net par action (BNPA) des activités à changes constants cette année, après une hausse de 2% sur les neuf premiers mois de l’année, il pâtit du recul plus fort qu’attendu des ventes de sa franchise diabète pour les trimestres à venir.
Tesla a subi entre juillet et septembre la plus forte perte trimestrielle de son histoire. Le constructeur de véhicules électriques a confirmé mercredi avoir raté son objectif de production pour la Model 3, avec seulement 260 véhicules sortis d’usine contre un objectif de 1.500. Tesla a aussi repoussé à la fin du premier trimestre 2018 son objectif d’atteindre une production de 5.000 véhicules par semaine, au lieu de fin 2017. Tesla a enregistré une perte nette de 619,4 millions de dollars, contre un bénéfice de 21,9 millions un an plus tôt. Le chiffre d’affaires a en revanche progressé de 29% à 2,98 milliards.
Le groupe pharmaceutique a fait état aujourd’hui d’un bénéfice net trimestriel à fin septembre de 2,84 milliards de dollars (2,44 milliards d’euros), soit 47 cents par action, contre 1,36 milliards de dollars, soit 22 cents par action, un an plus tôt. Le bénéfice ajusté a progressé à 67 cents par action, contre 61 cents par action à la même période de l’exercice précédent et un consensus de 65 cents. Son chiffre d’affaires a progressé de 0,9% à 13,17 milliards de dollars. Le premier fabricant américain de médicaments a également relevé de trois cents le milieu de sa fourchette de prévision de bénéfice annuel par action, à 2,58-2,62 dollars.
La biotech GeNeuroa gagné 34,5% hier à la Bourse de Paris (à 6,86 euros) et a franchi les 100 millions d’euros de capitalisation. La société suisse a présenté avec Servier des résultats positifs de l’étude de Phase 2b Change-MS, avec GNbAC1, un traitement de la sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR). Ces analyses mettent en évidence un effet anti-inflammatoire chez les patients actifs à 24 semaines à la dose la plus élevée des trois doses testées. A la même dose, un effet prometteur a aussi été observé sur la remyélinisation.
La biotech GeNeurogagnait près de 40% à mi-séance et franchissait la barre des 100 millions d’euros de capitalisation boursière à Paris après la publication de résultats cliniques prometteurs. La société suisse a présenté avec Servier des résultats positifs de l’étude de Phase 2b Change-MS, avec GNbAC1, un traitement de la sclérose en plaques récurrente-rémittente (SEP-RR). Ces analyses mettent en évidence un effet anti-inflammatoire chez les patients actifs à 24 semaines à la dose la plus élevée des trois doses testées. De plus, à la même dose, un effet prometteur a été observé à 24 semaines sur le processus de remyélinisation.
Novartis s’apprête à acquérir la pépite française Advanced Accelerator Applications (AAA), cotée sur le Nasdaq, pour 3,9 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros). Grâce à ce spécialiste de la radiopharmacie, le laboratoire suisse compte renforcer son portefeuille en oncologie.
Merck a relevé vendredi ses prévisions de résultats annuelles, mais son revenu est inférieur aux attentes en raison de la cyberattaque de cet été. Le chiffre d’affaires s’est établi à 10,33 milliards de dollars (-2% sur un an), contre un consensus FactSet à 10,49 milliards. Il a été entaillé de 135 millions de dollars par la cyberattaque. Par ailleurs, le groupe pharmaceutique accuse une perte nette de 56 millions de dollars, contre un bénéfice de 2,18 milliards un an plus tôt, en raison d’une charge de 2,35 milliards liée à un accord de coopération avec AstraZeneca. Il a néanmoins relevé ses objectifs annuels et table désormais sur un bénéfice ajusté par action de 3,91 à 3,97 dollars en 2017, contre 3,76-3,88 dollars précédemment. Le chiffre d’affaires devrait se situer entre 40 et 40,5 milliards de dollars, alors qu’il était auparavant attendu entre 39,4 et 40,4 milliards.
Merck a publié vendredi des résultats supérieurs aux prévisions des analystes au titre du troisième trimestre et a relevé ses prévisions annuelles, mais le chiffre d’affaires du groupe pharmaceutique américain est inférieur aux attentes, pénalisé par la cyberattaque de cet été. Il s’est établi à 10,33 milliards de dollars, contre 10,54 milliards de dollars un an plus tôt. Les analystes sondés par FactSet anticipaient des revenus de 10,49 milliards de dollars. Les revenus ont été entaillés à hauteur de 135 millions de dollars par la cyberattaque, estime Merck. Ce piratage informatique a également entraîné des coûts de 175 millions de dollars, a précisé le directeur financier du groupe, Robert Davis, lors d’une conférence téléphonique. Cette attaque a perturbé l’activité des divisions de fabrication, de recherche et de ventes de Merck.
La biotech DBV Technologies chutait de plus de 40% à la Bourse de Paris à mi-séance, après avoir annoncé vendredi soir l’échec des résultats de son étude clinique de phase III de Viaskin Peanut chez les enfants de 4 à 11 ans allergiques à l’arachide. Selon l’étude, 35,2% des patients traités après un an de soins répondent favorablement au Viaskin Peanut contre 13,6% pour les patients sous placebo. Des résultats inférieurs aux attentes du groupe.
Le groupe américain Johnson & Johnson a publié mardi des résultats supérieurs aux attentes au titre du troisième trimestre et relevé ses perspectives pour l’exercice à la faveur des bonnes performances de sa branche pharmaceutique. Au total, les revenus dans la branche pharmaceutique de J&J, la plus importante du groupe, ont bondi de 15,4% à 9,7 milliards de dollars, grâce à l’intégration de la société biotechnologique suisse Actelion acquise l’an dernier pour 30 milliards de dollars et aux nouveaux médicaments comme le Darzalex, un traitement contre le myélome multiple.
Conformément à l’accord trouvé avec le département de la Justice américain, représentant l’autorité sanitaire (FDA), Philips a suspendu la fabrication et la distribution de certains défibrillateurs aux Etats-Unis, conséquence des inspections de 2015 et des années précédentes. Le groupe néerlandais continuera néanmoins à fabriquer d’autres défibrillateurs sous la surveillance de la FDA.
Le laboratoire américain, un mois après l’allemand Merck, envisage de céder cette division. Le marché évoque un multiple de 4 à 5 fois le chiffre d’affaires.
Pfizer a annoncé mardi qu’il étudiait ses options stratégiques pour sa division produits sans ordonnance. Le laboratoire pharmaceutique américain a indiqué qu’entre autres options, il pourrait vendre tout ou partie de cette branche, ou la scinder. L’activité de médicaments en vente libre de Pfizer fait partie des leaders du secteur, avec un chiffre d’affaires de 3,4 milliards de dollars réalisé en 2016. «Bien qu’il y ait un lien fort entre les médicaments sans ordonnance et des éléments de nos principales activités biopharmaceutiques, cette division est suffisamment indépendante de notre coeur de métier pour être susceptible de dégager davantage de valeur hors du groupe», a déclaré le directeur général de Pfizer, Ian Read.