Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Le spécialiste de l’ophtalmologie a annoncé ce matin une perte nette pour les activités poursuivies de 12,2 millions d’euros au premier semestre, contre -12,9 millions d’euros un an plus tôt. Le groupe a en outre réalisé une augmentation de capital pour un produit brut de 26,25 millions d’euros après la clôture du second trimestre. Cette opération a renforcé sa situation de trésorerie et lui permet de poursuivre le développement de NCX 470 et NCX 4251, candidats médicament innovants et brevetés de son portefeuille.
La biotech française a chuté hier de plus de 20% en Bourse à la suite d’un décès lié à ses premiers essais cliniques dans le traitement de la leucémie.
Le groupe pharmaceutique allemand Merck a annoncé ce mardi envisager de céder sa division de produits grand public, d’une valeur de 860 millions d’euros. Les analystes disent depuis des années que les marques sans ordonnance de Merck, qui comprennent les compléments alimentaires Seven Seas et le décongestionnant nasal Nasivine, manquent de taille critique.
Le cours de l’action Indivior s’est effondré de 36% vendredi à Londres, suite à une décision défavorable d’un tribunal américain. Ce dernier a estimé que l’indien Dr Reddy’s n’avait pas violé les brevets d’Indivior, ouvrant la voie à un potentiel concurrent pour le Suboxone Film, un traitement de la dépendance aux opiacés. Le groupe pharmaceutique britannique a indiqué qu’il ne pourrait pas empêcher Dr Reddy’s de fabriquer un générique du Suboxone, à moins que la décision judiciaire ne soit infirmée en appel. Les ventes du Suboxone ont représenté 80% du chiffre d’affaires d’Indivior en 2016.
A la Bourse de Londres, le cours de l’action Indivior s’effondre de près de 40% vendredi matin, à la suite d’une décision défavorable au groupe pharmaceutique britannique. Un tribunal américain a estimé que le fabricant indiens de médicaments génériques Dr Reddy’s n’avait pas violé les brevets d’Indivior, ouvrant la voie à un potentiel concurrent pour le Suboxone Film, un traitement de la dépendance aux opiacés. Le groupe pharmaceutique britannique a indiqué qu’il ne pourrait pas empêcher Dr Reddy’s de fabriquer un générique du Suboxone Film à moins que la décision judiciaire ne soit infirmée en appel.
Ebranlé en 2016 par l'installation défaillante d'un ERP sur son site français, le groupe de traitements anti-allergiques retrouvera cette année son niveau de chiffre d'affaires de 2015.
Spécialisée dans le traitement des maladies cancéreuses, inflammatoires et neurodégénératives, AB Science a annoncé hier avoir réduit de 8,4% à 13,5 millions d’euros sa perte nette d’un an sur l’autre au premier semestre 2017 en raison de la diminution de ses coûts de R&D. La trésorerie du groupe s'élevait à 49,3 millions d’euros au 30 juin 2017, à laquelle s’ajoutent 6,9 millions d’euros de crédit d’impôt 2016 en attente de versement par l’administration.
Stallergenes Greer a dégagé un Ebitda de 6,3 millions d’euros au premier semestre 2017, contre une perte opérationnelle de 45,1 millions un an auparavant. Le chiffre d’affaires a rebondi de 66% à 129,6 millions d’euros. Le groupe de traitement des allergies s’est ainsi rétabli après les pertes provoquées en 2015 et en 2016 par les perturbations de production liées à l’installation défaillante d’un ERP sur son principal site français, à Antony. Pour l’ensemble de l’exercice 2017, Stallergenes Greer vise un chiffre d’affaires compris entre 260 et 270 millions d’euros, contre 240 à 270 millions d’euros prévu initialement, ainsi qu’un développement continu et positif de l’Ebitda.
A mi-séance, BioMérieux gagnait plus de 7% à la Bourse de Paris, après avoir relevé ses objectifs annuels à l’occasion de l’annonce de ses comptes semestriels. Le spécialiste du diagnostic in vitro table désormais sur une croissance organique de ses ventes de 9% à 10% cette année, au lieu des 8 à 9% anticipés en début d’exercice. La progression était déjà de 11,3% sur les six premiers mois de l’année.
Le secteur pharmaceutique conait une nouvelle fusion-acquisition d’envergure. Gilead Sciences a annoncé une offre d’achat amicale sur Kite Pharma pour un montant de l’ordre de 11,9 milliards de dollars, intégralement en numéraire. Le laboratoire américain de biotechnologies propose de verser 180 dollars par action, soit une prime de 29% par rapport au cours de clôture de Kite vendredi.
La société pharmaceutique Johnson & Johnson a été condamné par un tribunal de Los Angeles à verser 417 millions de dollars (353 millions d’euros) à une femme de 62 ans qui reprochait au talc vendu par la compagnie d’avoir causé son cancer des ovaires. Le jury a reconnu Johnson & Johnson coupable de ne pas avoir prévenu ses clients du risque posé par son talc, risque que la société ne reconnaît pas. Johnson & Johnson fait face à 5.500 plaintes sur ce sujet aux Etats-Unis.
Mylan a parachevé un accord de 465 millions de dollars (396 millions d’euros) négocié avec le département de la Justice américain pour clore le dossier de son stylo-injecteur EpiPen, dont le prix était passé de 100 dollars en 2008 à plus de 600 dollars l’an dernier, suscitant un tollé aux Etats-Unis. Mylan n’a reconnu aucun acte répréhensible dans le cadre de cet accord amiable. Sanofi, qui avait averti les autorités américaines de ces pratiques, recevra près 38,8 millions de dollars de récompense.
Une filiale du conglomérat chinois Fosun et Shanghai Pharmaceuticals Holdings ont annoncé lundi avoir formulé une offre en vue d’entrer au capital d’Arbor Pharmaceutical, un laboratoire américain spécialisé. Shanghai Fosun Pharmaceutical Group précise dans un communiqué que sa filiale de Hong Kong a soumis le 19 juillet une offre non contraignante pour une participation dans Arbor, contrôlé par le fonds de capital investissement KKR, sans en donner le montant et sans dire la part de capital qu’elle vise. Arbor, qui a engagé Bank of America Merrill Lynch pour superviser l’opération, a suscité une demi-douzaine d’offres provisoires, selon des sources proches du dossier citées par Reuters, dont deux estiment qu’une transaction pourrait valoriser le laboratoire américain dans les trois milliards de dollars (deux milliards d’euros).
Le laboratoire pharmaceutique se dit en mesure de rembourser plus de 5 milliards de dollars de dette avant février 2018, sur un total de 28,5 milliards à fin juin.