Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Le parquet de Paris a annoncé avoir requis mercredi le renvoi en procès des laboratoires Servier et de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans l’affaire du Mediator. Le réquisitoire porte sur les volets de tromperie aggravée, de prise illégale d’intérêt, de trafic d’influence et sur une partie du volet blessures et homicides involontaires de cette affaire, a précisé le parquet. Au total, le procureur demande le renvoi de 14 personnes physiques et de 11 personnes morales, dont le groupe Servier et l’ANSM.
Mis en place depuis fin avril et déployé de manière progressive par les acteurs de la retraite complémentaire, Cotizen est un service de paiement dématérialisé des cotisations sociales de retraite, prévoyance, santé sur une plateforme unique. Diffusé sous l’égide de l’AGIRC-ARRCO, du Centre Technique des Institutions de Prévoyance (CTIP), de la Fédération Française de l’Assurance (FFA) ainsi que la Mutualité Française, ce service est destiné aux entreprises et aux tiers-payeurs qui peuvent créer gratuitement un compte grâce à leur numéro Siret.
AB Science a annoncé hier que l’Agence européenne des médicaments (EMA) a émis un avis négatif sur l’enregistrement du masitinib dans le traitement de la mastocytose indolente systémique (oncologie). Cette décision était attendue après la décision de l’Agence Nationale de la Sécurité des Médicaments (ANSM) française de suspendre les études cliniques sur cette molécule phare. La biotech, qui dit avoir mis en place des actions afin de corriger les écarts observés dans le respect des bonnes pratiques cliniques, demandera un réexamen du dossier qui devrait conduire le CHMP à donner une seconde opinion au quatrième trimestre 2017.
La démocratisation du big data devrait accélérer le déploiement de tarifications sur la valeur réellement apportée par les services de santé. Une révolution pour le secteur.
Avec l'acquisition de Patheon pour une valeur d'entreprise de 7,2 milliards de dollars, le groupe se renforce dans la fabrication de composants pour les médicaments.
La Commission européenne a ouvert une enquête contre le laboratoire sud-africain Aspen, soupçonné d’avoir profité de sa position dominante pour facturer à «des prix excessifs» cinq médicaments anticancéreux. «Lorsque le prix d’un médicament augmente soudainement de plusieurs centaines de pourcents, il y a matière pour la Commission à enquêter», a affirmé la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager, citée dans un communiqué. C’est la première fois que l’exécutif européen ouvre une enquête sur les pratiques de tarification de l’industrie pharmaceutique, sur lesquelles le débat fait rage depuis plusieurs mois, notamment aux Etats-Unis. L’enquête concerne l’ensemble de l’UE, à l’exception de l’Italie, qui a déjà constaté une infraction et imposé le 14 octobre 2016 à Aspen une amende de 5 millions d’euros.
Dans le cadre de sa nouvelle stratégie présentée ce matin à Londres, Ipsen a relevé ses objectifs à horizon 2020. Le laboratoire pharmaceutique vise désormais plus de 2,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires, contre plus de 2 milliards anticipé auparavant, dont une croissance annuelle moyenne de 14% des ventes de Médecine de spécialité sur 2016-2020, et de 4% à 6% du chiffre d’affaires en Santé Familiale. Ipsen vise également une marge opérationnelle des activités supérieure à 30%, contre 26% annoncé précédemment, notamment en raison de la nouvelle définition du résultat opérationnel des activités, qui exclut les amortissements des immobilisations incorporelles et les plus ou moins-values sur cession d’immobilisations.
Les actionnaires ont approuvé à plus de 87% une rétribution de près de 10 millions d’euros au titre de 2016. Le laboratoire étudie toujours des acquisitions.
La biopharmaceutique bondissait de 13% à mi-séance autour de 11 euros après la signature d’un accord stratégique avec le groupe pharmaceutique chinois Tasly. Dans le cadre de ce partenariat, Tasly investit 20 millions d’euros dans Pharnext à un prix incluant une prime substantielle par rapport au cours de bourse actuel, dont 5 millions d’euros en actions, au prix unitaire de 12,5 euros, et 15 millions d’euros en obligations convertibles à un prix de conversion de 13 euros par action. En outre, les deux partenaires créent une coentreprise de recherche et développement détenue à 30% par Pharnext pour développer de nouvelles combinaisons de molécules, notamment en cardiovasculaire et en oncologie. Enfin, les deux groupes ont signé un accord de licence de développement et de commercialisation à la JV du candidat médicament PXT3003 pour la maladie de Charcot-Marie-Tooth de type 1A, sur le marché chinois.
Valeant Pharmaceuticals a relevé mardi sa prévision de résultat brut d’exploitation annuel après avoir renoué avec un résultat net positif au premier trimestre 2017 à la faveur d’un gain exceptionnel. Le bénéfice net du groupe pharmaceutique à fin mars s’est élevé à 628 millions de dollars (576 millions d’euros), soit 1,79 dollar par action, après une perte de 374 millions de dollars, soit 1,08 dollar par action, un an plus tôt. Ce résultat inclut un gain fiscal de 908 millions de dollars lié à une restructuration survenue durant la période. Le chiffre d’affaires trimestriel a reculé de 10,9% à 2,11 milliards. Pour l’ensemble de l’exercice, le groupe prévoit désormais un excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté compris entre 3,60 et 3,75 milliards de dollars, contre une précédente fourchette de 3,55 à 3,70 milliards.
Ipsen a annoncé hier avoir finalisé l’acquisition d’un portefeuille de cinq produits grand public auprès de Sanofi. Le groupe familial avait initialement annoncé ce rachat mi-février pour un montant de 83 millions d’euros. Cette transaction intervient alors que la Commission européenne a imposé à Sanofi de céder des actifs dans le cadre de son projet de reprise du pôle de santé grand public de l’allemand Boehringer Ingelheim
L’action a plus que doublé de valeur en une séance mais reste en deçà de son cours d’introduction mi-2015. Abivax veut lever 30 millions d’euros au second semestre.
Merck & Co a publié un résultat du premier trimestre meilleur que ne l’attendait le marché. Son bénéfice net a augmenté de 38% sur un an à 1,55 milliard de dollars (1,42 milliard d’euros), soit 56 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice ressort à 88 cents par action, supérieur de cinq cents au consensus Thomson Reuters. Le chiffre d’affaires trimestriel a progressé de 1,3% à 9,43 milliards de dollars, contre un consensus à 9,25 milliards. Merck a relevé sa prévision de bénéfice ajusté entre 3,76 et 3,88 dollars par action en 2017, contre 3,72 à 3,87 dollars auparavant.
Merck & Co a publié un résultat du premier trimestre meilleur que ne l’attendait le marché. Son bénéfice net a augmenté de 38% sur un an à 1,55 milliard de dollars (1,42 milliard d’euros), soit 56 cents par action. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice ressort à 88 cents par action, supérieur de cinq cents aux anticipations des analystes, selon le consensus Thomson Reuters. La marge brute a atteint 68%, contre 61,6% au premier trimestre de l’an dernier, principalement en raison d’un impact réduit des dépenses liées aux acquisitions et aux cessions ainsi que des coûts de restructuration. Le chiffre d’affaires trimestriel a quant à lui progressé de 1,3% à 9,43 milliards de dollars, alors que le consensus le donnait à 9,25 milliards.
La biopharmaceutique belge vient d’octroyer à Novartis une licence non exclusive sur ses brevets relatifs à l’utilisation de cellules CAR-T allogéniques dans le traitement de la leucémie. Celyad percevra, en plus d’un montant à la signature de l’accord, des paiements liés au développement clinique, règlementaire et commercial des cibles développées par Novartis pour un montant total maximal de 96 millions de dollars. La biopharmaceutique touchera également des royalties à un chiffre sur les ventes réalisées sur les deux cibles et produits associés. Novartis a l’option d’étendre cet accord à d’autres cibles. Les parties se réservent aussi le droit de négocier les termes d’une conversion éventuelle de cette licence en une licence exclusive. Celyad conserve pour sa part le droit d’octroyer d’autres licences à des tierces parties actives dans le développement de cellules CAR-T allogéniques.
L’action de la biotech française Abivax bondi ce matin de plus de 150% à mi-séance, alors que les résultats de l’étude clinique de phase IIa de son traitement du VIH sur 30 patients européens se sont avérés positifs. Le titre avait été suspendue vendredi en fin de matinée, dans l’attente de la publication de résultats cliniques ce matin.
La reprise de cotation de l’action d’Abivax est prévue aujourd’hui à l’ouverture des marchés. «Suite à l’observation de variations inhabituelles et significatives sur le cours de bourse» vendredi, Abivax avait demandé, en accord avec l’AMF, la suspension de son titre en fin de matinée sur un cours de 9,20 euros, en hausse de 29,03%. Le biotech publiera ce matin avant reprise les résultats de l'étude ABX464-004, la seconde étude de Phase IIa d’ABX464, son traitement dans le traitement du VIH. Cette publication était attendue fin avril.
Le laboratoire pharmaceutique a dépassé les attentes des analystes au premier trimestre, avec une hausse de 8,6% (à changes constants) de son chiffre d’affaires à 8,6 milliards d’euros, et une progression de 3% (à changes constants) de son bénéfice net par action (BPA) à 1,42 euro. Sur l’ensemble de l’exercice, Sanofi prévoit toujours sur un recul de 3% de son BPA.
« Suite à l’observation de variations inhabituelles et significatives sur le cours de bourse ce jour-même », Abivax a demandé, en accord avec l’AMF, la suspension de son titre en fin de matinée sur un cours de 9,20 euros, en hausse de 29,03%. La reprise de cotation est prévue mardi 2 mai à l’ouverture des marchés. Auparavant, le biotech publiera mardi matin les résultats de l'étude ABX464-004, la seconde étude de Phase IIa d’ABX464, son candidat médicament dans le traitement du VIH. Cette publication était attendue fin avril.