Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Sanofi pense sélectionner d’ici fin mars ses banques pour la cession de son activité de médicaments génériques en Europe, ont déclaré des sources à Reuters, avant un processus d’enchères programmé pour démarrer après l'été. Une poignée de banques d’affaires ont été retenues pour présenter leur projet final dans le cadre de cette opération attendue de longue date qui pourrait dépasser les 2 milliards d’euros, ont ajouté les sources. Une décision finale sur le ou les conseils retenus est attendue dans environ deux semaines. Un porte-parole de Sanofi s’est refusé à tout commentaire.
Les valeurs de la santé et de la biotechnologie sont sous pression mardi à Wall Street et en Europe après un nouveau tweet de Donald Trump concernant les prix des médicaments. Le président américain a indiqué dans un message publié sur Twitter qu’il était «en train de travailler sur un nouveau système destiné à favoriser la concurrence au sein de l’industrie pharmaceutique». «Les prix (des médicaments) pour les Américains vont baisser!», a-t-il lancé.
Le laboratoire français s’associe avec le suisse Lonza pour créer et exploiter une unité de production de médicaments biologiques en Suisse. Les deux partenaires viennent de créer une coentreprise, dans laquelle ils investiront au départ 290 millions de francs suisses (270 millions d’euros), chacun à hauteur de la moitié. Cette installation, à Viège (Visp) dans le Valais, qui produira des cultures cellulaires mammifères à grande échelle pour la production d’anticorps monoclonaux, devrait être opérationnelle d’ici à 2020. Sanofi rappelle que 60% de son portefeuille de R&D est constitué de produits biologiques.
Le spécialiste des vaccins thérapeutiques a signé une option de licence avec la société BioSense Global, d’une valeur de 65 millions d’euros payable en partie à la signature. Les versements du solde s’effectueront en fonction des franchissements d’étapes. Le paiement de royalties à deux chiffres s’ajoutera à cette somme. Cet accord vise le développement et la commercialisation en Chine du vaccin thérapeutique IFNα Kinoïde de Néovacs, pour le traitement du lupus et de la dermatomyosite. « A ce stade, nous conservons les droits de développement et commercialisation pour le reste du monde, en particulier les grands marchés américain et européen, pour lesquels des discussions sont en cours » a précisé Miguel Sieler, directeur général de Néovacs. Un accord qui a fait rebondir l’action Néovacs de 15% en matinée.
Le groupe de biotechnologies a publié hier un bénéfice d’exploitation en hausse de 27% à 881 millions de francs suisses (826 millions d’euros) au titre de 2016, grâce notamment à l’accélération de ses ventes de ses nouveaux traitements contre l’hypertension artérielle pulmonaire (PAH). Ses ventes ont augmenté de 18% à 2,42 milliards de francs, chiffre conforme aux attentes des analystes qui tablaient sur 2,41 milliards.
Le groupe de biotechnologies a publié mardi un bénéfice d’exploitation en hausse de 27% à 881 millions de francs suisses (826 millions d’euros) au titre de 2016, grâce notamment à l’accélération de ses ventes de ses nouveaux traitements contre l’hypertension artérielle pulmonaire (PAH). Ses ventes ont augmenté de 18% à 2,42 milliards de francs, chiffre conforme aux attentes des analystes qui tablaient sur 2,41 milliards.
Echaudé par l’annonce du décès d’un cinquième patient en décembre dernier et par l’interdiction de toute nouvelle implantation de prothèse cardiaque par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), le spécialiste du cœur artificiel compte poursuivre son étude Pivot en France et l’ouvrir à d’autres pays européens. Carmat compte ainsi « sélectionner au mieux le profil des patients afin de maximiser les chances de succès de l’étude ». Le groupe compte aussi saisir des opportunités de développement aux Etats-Unis.
Le groupe allemand de génériques a ouvert des discussions avec Cinven et Advent. Malgré le niveau élevé de valorisation, une bataille d’enchères n’est pas exclue.
Le laboratoire américain Allergan a annoncé hier le rachat de son compatriote Zeltiq Aesthetics et de sa technique d’amincissement par le froid (cryolipolise) pour un montant d’environ 2,48 milliards de dollars (2,33 milliards d’euros). Le fabricant de Botox offre 56,50 dollars par action, soit une prime de 14,4% par rapport à la clôture de Zeltiq vendredi. L’opération devrait être bouclée au second semestre 2017, précise Allergan.
Teva Pharmaceutical Industries, premier fabricant mondial de génériques, a publié lundi un bénéfice trimestriel meilleur que prévu, porté par le rachat pour 40,5 milliards de dollars (38,1 milliards d’euros) d’Actavis, les activités génériques d’Allergan. Le groupe basé en Israël a réalisé un bénéfice par action hors éléments exceptionnels de 1,38 dollar sur les trois derniers mois de 2016 contre 1,28 dollar il y a un an. Le chiffre d’affaires a progressé de 33% sur la période, à 6,5 milliards de dollars, dopé par la prise en compte de 630 millions du fait de l’acquisition d’Actavis, finalisée en août. Les analystes financiers avaient anticipé respectivement 1,35 dollar et 6,24 milliards de dollars, selon le consensus Thomson Reuters.
Le laboratoire américain Allergan a annoncé lundi le rachat de son compatriote Zeltiq Aesthetics et de sa technique d’amincissement par le froid (cryolipolise) pour un montant d’environ 2,48 milliards de dollars (2,33 milliards d’euros). Le fabricant de Botox offre 56,50 dollars par action, soit une prime de 14,4% par rapport à la clôture de Zeltiq vendredi. L’opération devrait être bouclée au second semestre 2017, précise Allergan qui a réalisé une série d’acquisitions depuis l'échec de sa fusion à 160 milliards de dollars avec Pfizer en avril.
Ipsen a annoncé l’acquisition auprès de Sanofi d’une sélection de cinq produits de santé grand public dans certains territoires européens pour 83 millions d’euros. Ce portefeuille comprend notamment Prontalgine, un analgésique pour le traitement des douleurs moyennes à sévères, qui a connu une croissance à deux chiffres sur les quatre dernières années et commercialisé uniquement en France. Parmi les autres produits figurent un antispasmodique (Buscopan), un laxatif (Suppositoria Glycerini) et deux expectorants (Mucothiol et Mucodyne). La fabrication de ces produits sera sous-traitée à des tiers.
Le laboratoire pharmaceutique irlandais a publié hier des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, une demande plus forte pour son antirides Botox et son traitement oculaire Restasis ayant aidé à compenser le déclin de ses anciens médicaments. Au quatrième trimestre 2016, le chiffre d’affaires a augmenté de 7% à 3,86 milliards de dollars (3,62 milliards d’euros), tandis que le bénéfice net hors exceptionnels ressort à 3,90 dollars par action, battant de 14 cents l’anticipation des analystes. Le groupe prévoit pour 2017 un bénéfice ajusté compris entre 15,80 et 16,30 dollars par action et un chiffre d’affaires compris entre 15,50 milliards et 15,80 milliards de dollars.
GlaxoSmithKline a publié hier des résultats trimestriels supérieurs aux attentes grâce notamment à la dépréciation de la livre mais a prévenu que la croissance de son bénéfice pourrait ralentir cette année. Le chiffre d’affaires a augmenté de 21% à 7,59 milliards de livres (8,82 milliards d’euros) et le bénéfice ajusté par action a progressé de 45% à 26,10 pence au quatrième trimestre. En 2017, le bénéfice ajusté à change constant devrait être stable, voire en légère baisse, si des copies génériques de son anti-asthmatique Advair sortent sur le marché américain en milieu d’année. Dans le cas contraire, il progresserait de 5 à 7%.