Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Le laboratoire pharmaceutique a dépassé les attentes des analystes au premier trimestre, avec une hausse de 8,6% (à changes constants) de son chiffre d’affaires à 8,6 milliards d’euros, et une progression de 3% (à changes constants) de son bénéfice net par action (BNPA) à 1,42 euro. Sur l’ensemble de l’exercice, Sanofi table toujours sur un léger recul de 3% de son BNPA. L’action Sanofi gagnait près de 2% en matinée, deuxième plus forte hausse du CAC 40. Par ailleurs, le laboratoire mise sur le succès de Dupixent, un traitement contre l’eczéma qui a obtenu fin mars le le feu vert de l’autorité sanitaire américaine pour être commercialisé. Ce médicament, développé en partenariat avec l’américain Regeneron, pourrait atteindre un pic de ventes annuelles de plus de quatre milliards de dollars d’ici 2022, selon les estimations d’analystes compilées par Thomson Reuters.
La nouvelle directrice générale de GlaxoSmithKline (GSK) veut améliorer la rentabilité dans le développement de médicaments et privilégier la qualité sur la quantité. S’exprimant hier pour la première fois depuis sa prise de fonctions le 1er avril, Emma Walmsley a dit que sa priorité était la division pharmaceutique, où elle souhaite que les considérations commerciales soient prises en compte beaucoup plus tôt dans les décisions d’investissement. Elle présentera sa vision détaillée de l’entreprise lors de la publication des résultats semestriels en juillet.
La nouvelle directrice générale de GlaxoSmithKline (GSK) veut améliorer la rentabilité dans le développement de médicaments et privilégier la qualité sur la quantité. S’exprimant mercredi pour la première fois depuis sa prise de fonctions le 1er avril, Emma Walmsley, 47 ans, a dit que sa priorité était la division pharmaceutique, où elle souhaite que les considérations commerciales soient prises en compte beaucoup plus tôt dans les décisions d’investissement.
Fresenius a annoncé hier soir qu’il allait acquérir le fabricant américain de médicaments génériques Akorn pour près de 4 milliards d’euro, ce qui lui permettra d’augmenter d’environ 1 milliard de dollars le montant des ventes annuelles de sa division médicaments. Le groupe de santé a également annoncé le rachat du portefeuille de biosimilaires de son compatriote allemand Merck pour 170 millions d’euros, auxquels s’ajouteront des versements par étape pouvant totaliser 500 millions d’euros.
Les groupes pharmaceutiques européens veulent qu’une décision sur le nouveau siège de l’Agence européenne des médicaments (EMA) soit prise dès le mois de juin, l'établissement devant quitter Londres après le vote des Britanniques en faveur du Brexit. Pas moins de 21 pays, dont la France, ont manifesté leur intérêt pour accueillir l’EMA. La principale mission de l’EMA, qui emploie près de 900 personnes, est la protection et la promotion de la santé publique et animale à travers l'évaluation et la supervision des médicaments à usage humain et vétérinaire. Elle est basée à Londres depuis sa création en 1995.
Sanofi a porté plainte hier aux Etats-Unis contre Mylan pour pratiques anticoncurrentielles concernant EpiPen, un traitement d’urgence du laboratoire américain contre le choc anaphylactique. Selon le texte de la plainte déposée auprès du tribunal fédéral de Trenton, dans le New Jersey, Sanofi estime que les pratiques de Mylan ont restreint l’accès des patients à son produit concurrent Auvi-Q et lui ont fait perdre des centaines de millions de dollars de chiffre d’affaires.
Les groupes pharmaceutiques européens veulent qu’une décision sur le nouveau siège de l’Agence européenne des médicaments (EMA) soit prise dès le mois de juin, l'établissement devant quitter Londres après le vote des Britanniques en faveur de l’Union européenne. «Les délibérations du conseil concernant la future localisation de l’agence (...) doivent être soumises à une décision le plus vite possible, de préférence lors de sa réunion prévue en juin», déclare dans un communiqué l’EFPIA, le groupe de pression pharmaceutique qui compte notamment comme membres Pfizer, Novartis, Sanofi ou encore Roche. Pas moins de 21 pays, dont la France, ont manifesté leur intérêt pour accueillir l’EMA.
Entre 2.150 et 4.100 enfants ayant été exposés in utero au valproate, la substance active de l’antiépileptique Dépakine de Sanofi, et à ses dérivés sur la période 1967-2016 seraient atteints d’une malformation congénitale majeure, selon une estimation établie par une étude des autorités sanitaires françaises publiée hier. Un premier volet de cette étude portant sur le valproate et ses dérivés, publié l'été dernier, avait mis en évidence que 14.000 femmes enceintes avaient été exposées à cette molécule entre 2007 et 2014 alors que les dangers pour les enfants à naître étaient déjà connus.
Entre 2.150 et 4.100 enfants ayant été exposés in utero au valproate, la substance active de l’antiépileptique Dépakine de Sanofi, et à ses dérivés sur la période 1967-2016 seraient atteints d’une malformation congénitale majeure, selon une estimation établie par une étude des autorités sanitaires françaises publiée jeudi. Un premier volet de cette étude portant sur le valproate et ses dérivés, publié l'été dernier, avait mis en évidence que 14.000 femmes enceintes avaient été exposées à cette molécule entre 2007 et 2014 alors que les dangers pour les enfants à naître étaient déjà connus.
Sanofi étudie des possibilités d’acquisitions, par exemple dans les kits de mesure de la glycémie, pour renforcer son pôle diabète, a déclaré jeudi un haut responsable du groupe pharmaceutique français. «Effectivement, il se peut que des actifs se présentent à la vente. Nous y veillons mais je ne peux pas vous dire en toute certitude qu’on en fera quelque chose», a dit Stefan Ölrich, directeur du segment diabète lors d’une manifestation publique à Francfort. Sanofi est déjà présent, mais faiblement, dans la surveillance de la glycémie et il souhaite pouvoir combiner matériels et traitements pour relancer ses ventes dans un marché du diabète sur lequel règne une vive concurrence.
Le groupe pharmaceutique nippon Sawai a annoncé aujourd’hui avoir trouvé un accord avec l’américain Upsher-Smith Laboratories en vue de lui racheter sa division de médicaments génériques pour environ 1,05 milliard de dollars (978 millions d’euros), ce qui lui permettra de prendre pied aux Etats-Unis. Cette opération, qui représente le premier investissement de Sawai en dehors du Japon, devrait être bouclée d’ici à fin juin. L’acquéreur prévoit de maintenir en place les dirigeants de l’entité rachetée.
Le groupe de santé américain a publié mardi un chiffre d’affaires en progression de 1,7% à 17,77 milliards de dollars (16,64 milliards d’euros) au premier trimestre, inférieur au consensus qui tablait sur 18,04 milliards. Les ventes de produits pharmaceutiques ont augmenté de 0,8% à 8,25 milliards de dollars. Hors exceptionnels, Johnson & Johnson a réalisé un bénéfice de 1,83 dollar par action, supérieur au 1,77 dollar attendu, reflétant une baisse des dépenses opérationnelles et de la fiscalité. Pour l’ensemble de l’exercice, il table désormais sur un chiffre d’affaires compris entre 75,40 et 76,10 milliards de dollars et un bénéfice par action de l’ordre de 7,00 à 7,14 dollars.
La biotech lyonnaise Adocia affiche un chiffre d’affaires de 19,4 millions d’euros au premier trimestre 2017 (contre 6,8 millions un an plus tôt), dont 18,8 millions liés à lafin du contrat avec Eli Lilly. Le laboratoire américain a dénoncé leur accord sur le développement d’une insuline ultra-rapide fin janvier, faisant chuter l’action Adocia de plus de 30%. A fin mars, Adocia dispose d’une trésorerie de 52 millions d’euros. La consommation de trésorerie relative aux opérations d’exploitation s'élève à près de 6 millions d’euros pour ce premier trimestre 2017 comparé à 7,5 millions d’euros au premier trimestre 2016.
Le groupe pharmaceutique américain Abbott Laboratories a décidé vendredi de racheter son compatriote spécialisé dans les produits de diagnostic Alere à un prix inférieur à sa proposition initiale, mettant ainsi fin à un contentieux juridique qui traînait en longueur. L’offre révisée d’Abbott valorise Alere à environ 5,3 milliards de dollars (4,98 milliards d’euros), au lieu des 5,8 milliards proposés en février 2016, précisent les deux groupes dans un communiqué. Compte tenu des nouvelles conditions de l’opération, la date limite pour obtenir toutes les autorisations réglementaires a été repoussée de cinq mois, au 30 septembre 2017, et les deux groupes ont convenu de renoncer à leurs actions en justice réciproques. Alere gagnait hier 15,9% en Bourse, à 49 dollars par action.
Le groupe pharmaceutique américain Abbott Laboratories a décidé aujourd’hui de racheter son compatriote spécialisé dans les produits de diagnostic Alere à un prix inférieur à sa proposition initiale, mettant ainsi fin à un contentieux juridique qui traînait en longueur. L’offre révisée d’Abbott valorise Alere à environ 5,3 milliards de dollars (4,98 milliards d’euros), au lieu des 5,8 milliards proposés en février 2016, précisent les deux groupes dans un communiqué. Abbott offre à présent 51 dollars, contre 56 dollars auparavant. L’action Alere a clôturé à 42,21 dollars hier à la Bourse de New York et le titre Abbott à 42,67 dollars.
Par augmentation de capital réservée, la biopharmaceutique a émis 3 millions de titres à 23,50 euros. En décembre, la levée de 10 millions s’était faite à 12,50 euros.
La biopharmaceutique lyonnaise Erytech vient de lever 70,5 millions d’euros dans le cadre d’une augmentation de capital réservée à des investisseurs qualifiés. Les investisseurs américains et européens ont répondu au-delà des attentes d’Erytech, qui visait initialement 50 millions d’euros. Les anciens actionnaires seront dilués de plus de 25%. Les nouveaux titres ont été émis à 23,50 euros, soit une décote de 5,6% sur le cours de la veille. L’action Erytech gagnait plus de 6% à mi-séance autour de 26,5 euros et le titre a quasiment doublé de valeur depuis le début de l’année.
Le fabricant allemand de médicaments génériques a annoncé lundi avoir décidé de se prononcer en faveur de l’offre des groupes de capital-investissement Bain Capital et Cinven de 66 euros par action, ce qui le valorise 5,32 milliards d’euros. Le consortium propose 65,28 euros par action et un dividende de 0,72 euro par action Stada, précise la société qui a signé un accord en vue de protéger les salariés de tout licenciement forcé pendant quatre ans. Stada avait également reçu une offre à 58 euros par action d’un consortium composé des fonds Advent et Permira.
Les actionnaires du groupe suisse de biotechnologies ont approuvé hier la séparation de ses activités de recherche et développement (R&D) dans une entité indépendante, nouvelle étape clé du rachat du reste du groupe par l’américain Johnson & Johnson (J&J) pour 30 milliards de dollars (28,1 milliards d’euros). Ce dernier a annoncé la semaine dernière que son offre publique d’achat lui assurait le contrôle de 77,2% des droits de vote d’Actelion. J&J prévoit de retirer le groupe suisse de la cote tandis qu’Idorsia est appelée à être mise en Bourse sur le marché suisse.
Les actionnaires du groupe suisse des biotechnologies ont approuvé mercredi la scission des activités de recherche et développement (R&D) dans une nouvelle entité indépendante, une nouvelle étape clé du rachat du reste du groupe par l’américain Johnson & Johnson (J&J) pour 30 milliards de dollars (28,1 milliards d’euros). Ce dernier a annoncé la semaine dernière que son offre publique d’achat était un succès et lui assurait le contrôle de 77,2% des droits de vote d’Actelion. J&J prévoit de retirer le groupe suisse de la cote tandis qu’Idorsia, qui sera dirigée par le fondateur d’Actelion, Jean-Paul Clozel, est appelée à être cotée sur le marché suisse.