Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Il s’offre le canadien Clementia pour un maximum de 1,1 milliard d’euros. Cette acquisition pèsera sur l’objectif de marge opérationnelle 2019, abaissé de 31% à 30%.
Roche a annoncé le rachat de l’américain Spark Therapeutics pour 4,3 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros), afin de poursuivre son développement en thérapie génique. La cible dispose d’un produit déjà commercialisé et de quatre produits en développement. Le laboratoire suisse offre 114,50 dollars par action, soit une prime de 122% sur le dernier cours de Spark Therapeutics, et de 19% sur le plus haut de juillet dernier. Roche est conseillé par Citi, et Spark Therapeutics par Centerview Partners.
Roche a annoncé le rachat de l’américain Spark Therapeutics pour 4,3 milliards de dollars (3,7 milliards d’euros), afin de renforcer son portefeuille de traitements contre l’hémophilie et de poursuivre son développement en thérapie génique. La cible dispose d’un produit déjà commercialisé et de quatre produits en développement. Dont le SPK-8011, dans le traitement de l’hémophilie, dont les essais cliniques de phase III devraient débuter cette année.
Ipsen lance une offre sur le canadien Clementia Pharmaceuticals, laboratoire spécialisé dans les maladies rares. Le groupe français offre 25 dollars par action, auquels s’ajoutent des Certificats de Valeur Garantie (CVG) à hauteur de 6 dollars par action liés à l’indication du palovarotène dans les ostéochondromes multiples. Soit un montant total pouvant atteindre jusqu’à 1,31 milliard de dollars.
En 2018, les charges d’exploitation de Carmat ont progressé de 40% à 43,5 millions d’euros, engendrant une perte nette de 41,7 millions d’euros (+42%). Fin 2018, le groupe disposait d’une trésorerie de 25,3 millions d’euros, contre 60,7 millions un an plus tôt. Le groupe bénéficie d’une ligne de financement flexible en fonds propres, auprès de Kepler Cheuvreux, d’une capacité de 24,2 millions d’euros ; et d’un financement non dilutif de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) de 30 millions d’euros. La première tranche de 10 millions du prêt BEI a été tirée fin janvier 2019. Le concepteur du cœur artificiel compte obtenir, cette année, de la FDA américaine l’autorisation de débuter une étude clinique.
En 2018, les charges d’exploitation de Carmat ont progressé de 40% à 43,5 millions d’euros, engendrant une perte nette de 41,7 millions d’euros (+42%). Fin 2018, le groupe disposait d’une trésorerie de 25,3 millions d’euros, contre 60,7 millions un an plus tôt.
A la suite de son OPA sur le suédois Capio, Ramsay Générale de Santé, premier groupe d’hospitalisation privée dévoile sa nouvelle gouvernance. Pascal Roché, directeur général du nouvel ensemble, et président du conseil de Capio est entouré de 14 personnes au sein du comité exécutif, dont cinq directeurs métiers par pays, et sept directeurs de fonctions transverses.
Genfit, biopharmaceutique spécialisé dans les solutions thérapeutiques et diagnostiques innovantes dans le domaine des maladies du foie, disposait de 207 millions d’euros de trésorerie fin 2018, contre 274 millions un an plus tôt. « Nous estimons que notre position de trésorerie de clôture nous laisse une bonne liberté de manœuvre dans la perspective d’une approbation conditionnelle de mise sur le marché d’elafibranor dans la NASH à l’horizon 2020 », a déclaré Jean-François Mouney, PDG de Genfit dans un communiqué.
Sanofi et Bpifrance lancent InnoBio 2, un fonds d’investissement dédié aux sciences de la vie, ont-ils annoncé lundi. InnoBio 2, doté d’un montant initial de 135 millions d’euros par les deux principaux souscripteurs, accompagnés par Boehringer Ingelheim, Ipsen, Servier et Takeda, investira dans des entreprises biotechnologiques en lien direct avec le développement de nouveaux médicaments. Sanofi apporte 50 millions d’euros et Bpifrance contribuera au fonds à hauteur de 49%. Il vise à terme une taille comprise entre 200 et 250 millions d’euros avec de nouveaux souscripteurs institutionnels et pharmaceutiques. La durée du fonds est de 10 ans, prorogeable deux fois d’un an. InnoBio 2 prend le relais du fonds InnoBio lancé en 2009 et doté de 173 millions d’euros.
Sanofi et Bpifrance lancent InnoBio 2, un fonds d’investissement dédié aux sciences de la vie, annoncent-ils dans un communiqué commun. La signature du document d’engagement a eu lieu lundi au Ministère de l’Economie et des Finances.
Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) recommande l’approbation de Praluent pour la réduction du risque cardiovasculaire chez les personnes atteintes de maladie cardiovasculaire athéroscléreuse établie. Cette maladie désigne la formation de plaques d’athérome entraînant un ralentissement de la circulation sanguine et un certain nombre de pathologies graves comme des accidents vasculaires cérébraux, des maladies vasculaires périphériques et des syndromes coronariens aigus (SCA), tels que des infarctus du myocarde et un angor instable.
Pharmasimple vient d’annoncer la signature d’un accord de rachat en titres d’Enova Santé, société éditrice de la place de marché « 1001 Pharmacies.com ». Avec cette opération, le distributeur belge de produits parapharmaceutiques en ligne devient le numéro de la parapharmacie online en France.
Novo Nordisk a fait savoir vendredi qu’il anticipait un chiffre d’affaires en hausse de 2% à 5% cette année et un bénéfice opérationnel en croissance de 2% à 6%, le tout en devises locales. Confronté à une pression sur les prix sur ses médicaments classiques fondés sur l’insuline et à une expiration de ses brevets, le laboratoire compte sur l’injection hebdomadaire GLP-1 semaglutide contre le diabète, ainsi que sur sa déclinaison sous forme de comprimés, pour poursuivre son développement. Sur les trois derniers mois de 2018, le groupe danois a dégagé un résultat d’exploitation de 10,8 milliards de couronnes (1,45 milliard d’euros), contre un consensus à 11,3 milliards.
Novo Nordisk a fait savoir aujourd’hui qu’il anticipait un chiffre d’affaires en hausse de 2% à 5% cette année et un bénéfice opérationnel en croissance de 2% à 6%, le tout en devises locales, en soulignant la forte croissance de ses nouveaux traitements contre le diabète. Confronté à une pression sur les prix sur ses médicaments classiques fondés sur l’insuline et à une expiration de ses brevets, le laboratoire compte sur l’injection hebdomadaire GLP-1 semaglutide, ainsi que sur sa déclinaison sous forme de comprimés, pour poursuivre sa croissance.
Le groupe pharmaceutique suisse prévoit une nouvelle croissance de ses résultats cette année, les ventes de ses nouveaux traitements permettant de compenser la concurrence des biosimilaires de ses trois anticancéreux, Rituxan, Herceptin et Avastin, qui représentent un chiffre d’affaires annuel de 20 milliards de dollars (17,4 milliards d’euros). Severin Schwan, le directeur général, anticipe pour 2019 une croissance des ventes et du bénéfice par action «dans la partie basse à moyenne de la plage à un chiffre» grâce à de nouveaux médicaments, comme l’Ocrevus contre la sclérose en plaques, le Hemlibra contre l’hémophilie A et les anticancéreux Alecensa et Tecentriq.
Le groupe pharmaceutique suisse prévoit une nouvelle croissance de ses résultats cette année, les ventes de ses nouveaux traitements permettant de compenser la concurrence des biosimilaires de ses trois anticancéreux Rituxan, Herceptin et Avastin, qui représentent un chiffre d’affaires annuel de plus de 20 milliards de dollars (17,4 milliards d’euros). Severin Schwan, le directeur général, a déclaré aujourd’hui qu’il anticipait pour 2019 une croissance des ventes et du bénéfice par action «dans la partie basse à moyenne de la plage à un chiffre», grâce à de nouveaux médicaments comme l’Ocrevus contre la sclérose en plaques, le Hemlibra contre l’hémophilie A et les anticancéreux Alecensa et Tecentriq.
Après Pfizer et Allergan, Novartis a publié hier des prévisions 2019 qui ont laissé les investisseurs sur leur faim. Sanofi dévoilera ses résultats le 7 février.
Novartis compte maintenir son rythme de croissance cette année. Le laboratoire suisse vise une progression d’environ 5% de son chiffre d’affaires cette année, comme en 2018. Il anticipe une croissance de son résultat opérationnel « core » de 5% à 9% dans le cadre de son nouveau périmètre, recentré sur les médicaments innovants et après la scission d’Alcon, sa division ophtalmologique.
Sartorius Stedim Biotech prenait la tête du SBF 120, en hausse de plus de 12% en fin de matinée, et clôturait à +15,20%, après la publication de résultats préliminaires pour 2018. Il affiche un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros, en hausse de 12,1% (+13,7% à changes constants) pour une marge bénéficiaire de 28,2%, en hausse de 0,9 point. Pour 2019, Sartorius table sur une progression de 7% à 11% du chiffre d’affaires. La biopharmaceutique vise une augmentation «d’un peu plus d’un point» de la marge d’Ebitda courant par rapport à 28,2 % de 2018. Les investissements diminueront à 11% du chiffre d’affaires, contre 14,6% l’an dernier.