Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Le gouvernement sera « vigilant à ce qu’il n’y ait aucun départ contraint et aucune fermeture d’usine », a indiqué une source du ministère de l’Economie, en réaction à l’annonce vendredi d’un plan de 1.700 suppressions d’emplois en Europe, dont un millier en France, chez Sanofi. Ce plan intervient alors que Sanofi s’était engagé début juin, en présence d’Emmanuel Macron, à investir 610 millions d’euros en France afin de faire de l’Hexagone « son pôle d’excellence mondial dans la recherche et la production de vaccins ». Le réorganisation correspond à une «nouvelle stratégie» selon Olivier Bogillot, le président France du groupe, et non à un plan social lié aux conséquences du Covid-19. Il se fera «exclusivement sur la base du volontariat» et s'étalera sur trois ans.
Neovacs a annoncé dimanche avoir présenté un projet de reprise de Famar Lyon, en association avec les sociétés Industry et Cofilux, dans le cadre de la procédure de cession du groupe Famar engagée depuis plusieurs mois. Famar Lyon fut dans les années 1980 la plus importante usine Rhône-Poulenc au niveau mondial, rappellent les repreneurs. Ils prévoient d’investir 37 millions d’euros en 5 ans, ce qui permettrait selon eux de porter les effectifs du site de 150 salariés repris à plus de 400 emplois. Le tribunal de commerce de Paris examinera le projet le 30 juin.
Le gouvernement sera « vigilant à ce qu’il n’y ait aucun départ contraint et aucune fermeture d’usine », a indiqué une source du ministère de l’Economie, en réaction à l’annonce plus tôt dans la journée de la volonté de Sanofi de supprimer 1.700 emplois en Europe, dont un millier en France.
DBV Technologies a annoncé vendredi qu’elle débutait une restructuration pour réduire ses coûts, en l’absence de nouvelles informations de l’autorité sanitaire américaine, la Food and Drug Administration (FDA), au sujet de sa demande de licence de produit biologique (BLA) pour Viaskin Peanut, son produit phare.
Sanofi se prépare à annoncer des centaines de suppressions de postes. Il évoquera cette question avec les représentants des salariés dans les jours à venir, indique Reuters, qui cite quatre sources proches du dossier. La direction tiendra des réunions avec les représentants du personnel vendredi et lundi pour définir les modalités de son plan de restructuration. Le groupe pharmaceutique a annoncé le 16 juin un investissement de 610 millions d’euros. Il prévoit notamment, dans ce cadre, la construction d’une nouvelle usine de production de vaccins à Neuville-sur-Saône, près de Lyon, avec un investissement de 490 millions d’euros sur cinq ans et 200 nouveaux emplois à la clé.
La Cour d’appel de Lyon a condamné jeudi le groupe pharmaceutique Merck à verser 1.000 euros de dommages et intérêts chacun à plus de 3.000 plaignants pour avoir commis une «faute» en changeant la formule du Levothyrox, son médicament utilisé pour soigner les troubles de la thyroïde. La cour a estimé que le laboratoire avait commis une faute en n’informant pas les utilisateurs du changement de formule par des mentions clairement lisibles sur l’emballage et la notice du produit, constituant un préjudice moral. Merck a dit ne pas comprendre la décision de la cour d’appel, et annoncé son intention de se pourvoir en cassation.
Sanofi se prépare à annoncer des centaines de suppressions de postes. Il évoquera cette question avec les représentants des salariés dans les jours à venir, indique Reuters, qui cite quatre sources proches du dossier. La direction tiendra des réunions avec les représentants du personnel vendredi et lundi pour définir les modalités de son plan de restructuration, ont précisé les sources .
Le groupe pharmaceutique Sanofi élargit sa collaboration avec la société thérapeutique d’ARN messager (ARNm) Translate Bio, dans laquelle il va prendre une participation pour 125 millions de dollars. Ce nouvel accord doit permettre aux deux groupes de renforcer leur collaboration actuelle en vue de développer de nouveaux vaccins à ARNm pour la prévention étendue des maladies infectieuses. Sanofi recevra dans ce cadre «les droits mondiaux exclusifs pour développer (...) des vaccins contre les maladies infectieuses grâce à la technologie de Translate Bio», a expliqué le laboratoire dans un communiqué. Les actions ordinaires acquises par Sanofi sont valorisées à 25,59 dollars par titre, ce qui traduit une prime de 50% par rapport à la moyenne mobile des cours de clôture de l’action sur 20 jours.
Le groupe pharmaceutique Sanofi élargit sa collaboration avec la société thérapeutique d’ARN messager (ARNm) Translate Bio, dans laquelle il va prendre une participation pour 125 millions de dollars.
Craig Botham, économiste senior spécialiste des marchés émergents de Schroders, quitte la société de gestion britannique où il a passé sept ans. Dans un post publié mercredi sur Linked-In, il annonce : “j’ai passé hier mon dernier jour chez Schroders”. L’économiste va faire une pause pour étudier. Il va rejoindre la London School of Economics pour un MSc en histoire économique. Avant d’intégrer Schroders en 2013, Craig Botham était économiste au sein de la Banque d’Angleterre et du FMI. L’information a d’abord été relayée sur Investment Week.
La biotech allemande CureVac sera le deuxième laboratoire du pays, après sa rivale BioNTech, à tester sur des humains un vaccin contre le coronavirus, en vue d’une éventuelle approbation mi-2021. L’essai a obtenu le feu vert des autorités allemandes de la santé. Les premiers résultats significatifs pourraient être connus en septembre ou octobre, et le vaccin pourrait obtenir l’approbation mi-2021. L’autorité allemande, l’Institut Paul Ehrlich, a déclaré que si les résultats des essais s’avéraient «très bons», une demande d’approbation du vaccin était même possible début 2021. Berlin a annoncé lundi qu’il allait investir 300 millions d’euros dans CureVac, la banque publique de développement Kreditanstalt für Wiederaufbau acquérant 23% du capital de CureVac.
Première introduction depuis le début de l’année, la biopharmaceutique liégeoise compte lever plus de 50 millions d’euros. Elle capitalisera 270 millions.
La biotech allemande CureVac sera le deuxième laboratoire du pays, après sa rivale BioNTech, à tester sur des humains un vaccin contre le coronavirus, en vue d’une éventuelle approbation mi-2021. L’essai, qui a obtenu le feu vert des autorités allemandes de la santé, sera réalisé sur 144 volontaires en Allemagne et en Belgique, qui recevront différentes doses du vaccin, tandis que 24 autres recevront un placebo. Les premiers résultats significatifs pourraient être connus en septembre ou octobre, et le vaccin pourrait obtenir l’approbation mi-2021, a dit Franz-Werner Haas, directeur général par intérim de CureVac, lors d’une téléconférence de presse.
La biopharmaceutique belge Hyloris vient de lancer son processus d’introduction sur la Bourse de Bruxelles. La société liégeoise propose 5 millions de nouvelles actions, pour une fourchette indicative de 10 à 11,5 euros par titre. Soit une levée de 53,75 millions d’euros, jusqu’à 71 millions d’euros après exercices des options d’augmentation et de surallocation. La société serait alors valorisée autour de 266 millions d’euros.
Sanofi a annoncé mardi un investissement de 610 millions d’euros afin de faire de la France « son pôle d’excellence mondial dans la recherche et la production de vaccins ». Le groupe prévoit la construction d’une nouvelle usine de production de vaccins, à Neuville sur Saône, pour un investissement de 490 millions d’euros sur cinq ans et devrait créer 200 nouveaux emplois, a-t-il précisé dans un communiqué. Sanofi a également décidé d’investir 120 millions d’euros pour créer en France un nouveau centre de R&D sur le site Sanofi Pasteur à Marcy-l’Etoile. Emmanuel Macron s'était «ému» le mois dernier des déclarations de Paul Hudson, qui avait affirmé que Sanofi livrerait en premier les Etats-Unis s’il parvenait à mettre au point un vaccin contre le coronavirus.
Sanofi a annoncé mardi un investissement de 610 millions d’euros afin de faire de la France « son pôle d’excellence mondial dans la recherche et la production de vaccins ».
L’Allemagne, la France, l’Italie et les Pays-Bas ont signé avec Astrazeneca un contrat portant sur la fourniture de 400 millions de doses de son vaccin en développement contre le coronavirus, ont annoncé samedi les pays signataires. Ce contrat porte sur la livraison d’un vaccin actuellement développé par l’université d’Oxford et dont l’expérimentation est à une phase avancée. Une première tranche de ces vaccins seront disponibles d’ici la fin de l’année. AstraZeneca a précisé qu’il ne ferait pas de bénéfice sur les vaccins fournis à prix coûtant pendant l'épidémie.
Sanofi annonce de nouvelles perspectives d’indications pour Dupixent, son traitement de la dermatite atopique sévère et de l’asthme, développé en partenariat avec la biotech américaine Regeneron.
La biotech Onxeo vient de réaliser une augmentation de capital de 7,3 millions d’euros par placement privé auprès d’Invus, nouvel investisseur, et de Financière de la Montagne, actionnaire historique de la société. Les actions nouvelles ont été souscrites au prix unitaire de 0,7182 euro, soit une décote de 10% sur les derniers cours. Les actionnaires existants sont dilués de 13%.