Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
Le laboratoire pharmaceutique Pfizer a estimé mardi que son vaccin contre le coronavirus pourrait être disponible pour un usage d’urgence cet automne si les tests prévus démontrent son innocuité. Les études cliniques sur ce vaccin, qui ont déjà commencé en Allemagne, pourraient démarrer aux Etats-Unis dès la semaine prochaine, si les autorités sanitaires donnent leur feu vert, a déclaré le directeur général du groupe, Albert Bourla, lors d’un entretien au Wall Street Journal. Si les tests sont concluants, le laboratoire pourrait commencer à le distribuer de manière réduite avant d’obtenir l’autorisation de le mettre à disposition à grande échelle d’ici à la fin de l’année, a indiqué le dirigeant.
Sanofi a confirmé vendredi sa prévision de croissance du résultat net par action (BNPA) de ses activités à taux de change constants en 2020, après avoir enregistré une hausse de ses résultats au premier trimestre, marqué par la pandémie de coronavirus.
La Commission européenne a donné mercredi son feu vert sous conditions à la fusion entre le fabricant de médicaments génériques Mylan et Upjohn, la filiale de médicaments non protégés par un brevet du laboratoire pharmaceutique américain Pfizer. L’approbation de la fusion est conditionnée à la vente par Mylan de ses activités pour certains médicaments génériques, a indiqué l’autorité de la concurrence. Le rapprochement, présenté en juillet 2019, doit réunir deux entreprises dont les ventes ont ralenti depuis que les brevets protégeant certains de leurs médicaments phares ont expiré. Les actionnaires de Pfizer détiendront 57% du nouvel ensemble et ceux de Mylan posséderont les 43% restants.
Les groupes pharmaceutiques Sanofi et Luminostics ont annoncé hier avoir signé un accord en vue d'évaluer la possibilité de développer conjointement une solution d’autotest de dépistage du Covid-19. Les deux entreprises envisagent de démarrer leurs activités de développement dans les prochaines semaines. L’objectif de ce projet de collaboration est de développer un test grand public pouvant détecter le virus du Covid-19 avec une sensibilité et une spécificité élevées à partir d'échantillons respiratoires. La durée totale du test, entre le prélèvement et les résultats, ne devrait pas dépasser 30 minutes.
Les groupes pharmaceutiques Sanofi et Luminostics ont annoncé jeudi avoir signé un accord en vue d'évaluer la possibilité de développer conjointement une solution d’autotest de dépistage du Covid-19. Les deux entreprises envisagent de démarrer leurs activités de développement dans les prochaines semaines.
La lutte contre le coronavirus occasionne de belles surprises. En témoigne, au plus près des efforts planétaires sur la route du vaccin, cette garde commune assurée par deux géants de la pharmacie. Une « collaboration sans précédent » selon ses participants, en l’occurrence les habituels féroces concurrents Sanofi et GSK. Qui promettent de « combiner leurs technologies innovantes pour développer un vaccin avec adjuvant contre le Covid-19 », Sanofi apportant « son antigène de la protéine S du Covid-19, obtenu par la technologie de l’ADN recombinant ». Cela pour une mise à disposition du vaccin envisagée au second semestre 2021. A un prix abordable, promis.
Le groupe américain de biens de consommation et de produits pharmaceutiques Johnson & Johnson a enregistré une forte hausse de son bénéfice net au cours du premier trimestre, la crise ayant stimulé la demande de médicaments délivrés sans ordonnance. Sur la période, son bénéfice net a atteint 5,8 milliards de dollars, soit 2,17 dollars par action, contre 3,75 milliards de dollars, ou 1,39 dollar par action, un an plus tôt. Le résultat ajusté est ressorti à 2,30 dollars par action. Son chiffre d’affaires a progressé de 3,3% à 20,69 milliards, contre un consensus qui tablait sur 19,73 milliards de dollars.
Les groupes pharmaceutiques Sanofi et GSK ont annoncé mardi la signature d’une lettre d’intention en vue de développer un vaccin avec adjuvant contre le Covid-19. « Le candidat-vaccin devrait entrer au stade des essais cliniques au deuxième semestre 2020 et, en cas de succès, être disponible au deuxième semestre 2021 », ont expliqué les deux groupes dans un communiqué. Sanofi apportera à cette collaboration son antigène de la protéine S du Covid-19, obtenu par la technologie de l’ADN recombinant. GSK fournira de son côté sa technologie de vaccins avec adjuvant à usage pandémique.
Le groupe américain de biens de consommation et de produits pharmaceutiques Johnson & Johnson a enregistré une forte hausse de son bénéfice net au cours du premier trimestre, la crise sanitaire du nouveau coronavirus ayant stimulé la demande de médicaments délivrés sans ordonnance. Sur la période, son bénéfice net a atteint 5,8 milliards de dollars, soit 2,17 dollars par action, contre 3,75 milliards de dollars, ou 1,39 dollar par action, un an plus tôt. Le résultat ajusté est ressorti à 2,30 dollars par action, dépassant la prévision des analystes d’un résultat par action de 2,01 dollars.
Les groupes pharmaceutiques Sanofi et GSK ont annoncé mardi la signature d’une lettre d’intention en vue de développer un vaccin avec adjuvant contre le Covid-19.
Blackstone Group a indiqué lundi qu’il investissait 2 milliards de dollars dans Alnylam Pharmaceuticals via un financement par emprunt et capitaux propres, donnant au groupe pharmaceutique les moyens de développer ses thérapies de séquençage du génome. Alnylam s’est spécialisé dans le développement de médicaments recourent à la technologie «RNA interference», récompensée par un prix Nobel, et avait accepté plus tôt ce mois-ci de développer des traitements pour le coronavirus avec Vir Biotechnology. Blackstone a indiqué lundi qu’il aurait 50% des royalties des ventes mondiales du médicament inclisiran traitant le cholesterol, actuellement en attente d’approbation par la Food and Drug Administration. (FDA).
Pierre Fabre a annoncé mercredi être entré en négociations exclusives avec le groupe industriel Fareva pour la cession de son site de production pharmaceutique d’Idron, dans les Pyrénées-Atlantiques et de son unité de fabrication de Saint-Julien-en-Genevois, en Haute-Savoie. Pierre Fabre emploie 11.000 personnes et distribue ses produits dans plus de 130 pays. En 2019, le groupe a réalisé 2,4 milliards d’euros de revenus. Fareva, entreprise familiale de 12.000 salariés, qui compte 14 sites de production pharmaceutiques dans le monde dont neuf en France, affiche un chiffre d’affaires de 1,8 milliard d’euros.
Le Centre National de Référence des Virus des Infections Respiratoires (dont la grippe) de l’Institut Pasteur vient d’approuver le test Covid-19 développé par Primerdesign, la division de diagnostic moléculaire de Novacyt. Le test marqué CE est disponible pour une distribution immédiate sur le marché français. Sur cette annonce, l’action Novacyt gagnait plus de 13% à mi-séance à Paris, pour clôturer à +12,24%. Le test Covid-19 de Primerdesign a été accrédité par plusieurs autorités réglementaires mondiales, dont Public Health England et la Food and Drug Administration américaine.
Le laboratoire pharmaceutique Sanofi a annoncé lundi avoir levé 500 millions d’euros d’obligations dans le cadre de son programme «Euro medium term note». L’opération a été réalisée en deux tranches de 250 millions d’euros, la première à échéance en 2025 à un taux annuel de 1% et la seconde à échéance en 2030 à un taux de 1,5%. «La transaction permet à l’entreprise de réduire le coût moyen et d’allonger la maturité moyenne de sa dette», a indiqué Sanofi dans un communiqué.
Le Centre National de Référence des Virus des Infections Respiratoires (dont la grippe) de l’Institut Pasteur vient d’approuver le test Covid-19 développé par Primerdesign, la division de diagnostic moléculaire de Novacyt. Le test marqué CE est disponible pour une distribution immédiate sur le marché français. Sur cette annonce, l’action Novacyt gagnait plus de 13% à mi-séance à Paris.
Par jugement du 1er avril 2020, le tribunal de commerce de Bobigny a ouvert une procédure de sauvegarde à l’égard de Stentys pour une durée initiale de 6 mois. En conséquence, la procédure de mandat ad hoc ouverte le 7 août 2019 par le tribunal de commerce de Bobigny a pris fin le 16 mars 2020. Compte tenu de l’absence de perspective de continuation de l’activité de Stentys, un plan de licenciement collectif pour l’essentiel des salariés de Stentys et de ceux de Minvasys a été mis en œuvre. Stentys n’envisage pas de reprise de cotation. L’action cotait 0,46 euro avant sa suspension en juillet 2019.
Par jugement du 1er avril 2020, le tribunal de commerce de Bobigny a ouvert une procédure de sauvegarde à l’égard de Stentys pour une durée initiale de 6 mois. En conséquence, la procédure de mandat ad hoc ouverte le 7 août 2019 par le tribunal de commerce de Bobigny a pris fin le 16 mars 2020.
Sanofi annonce ce matin qu’il maintient son assemblée générale le 28 avril à 14h30. Compte tenu des circonstances, elle se tiendra à huis clos, hors la présence physique des actionnaires. L’ordre du jour reste inchangé.