Nos articles d’actualité et d’analyse sur le secteur de la pharmacie et des biotechnologies, ses évolutions et grandes tendances à l’oeuvre, ses principales entreprises françaises (Sanofi, Ipsen, Biomérieux...) et étrangères (Pfizer, Roche, Novartis, GSK, AstraZeneca etc.)
EssilorLuxottica lance un programme de rachat d’un maximum de 3 millions d’actions du 17 mars au 27 mai 2020. Les actions rachetées sont destinées à être attribuées ou cédées aux salariés et aux mandataires sociaux d’EssilorLuxottica et des sociétés liées, notamment dans le cadre de la participation aux résultats de l’entreprise, de l’attribution d’actions gratuites, d’actions de performance ou d’options d’achat d’actions et de la participation à tout plan d’actionnariat des salariés. L’action EssilorLuxottica a clôturé hier sous la barre des 100 euros, la première fois depuis avril dernier. L’action cède 26% sur un mois, contre une chute de 36% pour le CAC 40.
Sanofi a déclaré ce lundi que ses sites de production en Europe et ailleurs dans le monde fonctionnaient normalement malgré l'épidémie de coronavirus et qu’il n’y avait pas de pénurie à craindre, le groupe pharmaceutique français ayant prévu des plans de continuité de son activité. Sanofi fabrique notamment le doliprane (paracétamol). Il exploite 73 sites industriels dans 32 pays.
Sanofi a déclaré ce lundi que ses sites de production en Europe et ailleurs dans le monde fonctionnaient normalement malgré l'épidémie de coronavirus et qu’il n’y avait pas de pénurie à craindre, le groupe pharmaceutique français ayant prévu des plans de continuité de son activité. « Tout est fait pour assurer la continuité de l’activité de nos sites de production et la fourniture de nos médicaments, essentiels pour la santé de nos patients en France comme dans le reste du monde », a déclaré un porte-parole de Sanofi, qui fabrique notamment le doliprane (paracétamol). Sanofi exploite 73 sites industriels dans 32 pays.
L’Allemagne tente de défendre l’ancrage national d’un fabricant de vaccins qui cherche à trouver l’antidote contre le coronavirus, face aux appétits de Washington, ont indiqué des sources gouvernementales à Reuters, confirmant une information du Welt am Sonntag. Donald Trump lui-même aurait proposé à l’entreprise allemande CureVac d’installer sa recherche aux Etats-Unis, selon le quotidien. Financé en partie par la fondation Gates, le laboratoire travaille à un vaccin contre le Covid-19.
Le plus gros LBO en France veut doubler son chiffre d’affaires d’ici à 2025, après avoir enregistré une hausse de 15% de ses ventes en 2019 à 1,2 milliard d’euros.
Boiron a annoncé mercredi la fermeture d’un site de production et la suppression nette de plus de 500 emplois dans le cadre d’un projet de réorganisation lié selon lui à la décision du gouvernement français de ne plus rembourser les médicaments homéopathiques à partir de l’an prochain, confirmant des informations révélées mardi par L’Agefi.
Après avoir confirmé un projet de réorganisation, entraînant la suppression de 646 postes et la création de 134 postes, avec l’arrêt du site de production de Montrichard, et la fermeture de 12 de ses 27 établissements de préparation-distribution en France, Boiron a publié hier après Bourse ses résultats annuels. En 2019, le laboratoire homéopathique a enregistré une baisse de 7,8% de son chiffre d’affaires à 557 millions d’euros (-8,6% à changes constants), pour une chute de 37% de son résultat opérationnel à 66,9 millions, soit une marge de 12% (-5,5 points), et un recul de 29% de son résultat net à 40,6 millions. Boiron versera un dividende de 1,05 euro par action, contre 1,45 euro l’an dernier. L’action cédait hier 4,36% à 28,50 euros.
A la suite d’une information de L’Agefi, Boiron a annoncé ce matin qu’il « réunit ce jour les organisations syndicales afin d’entamer des discussions sur un projet de réorganisation en France. Ce projet fera l’objet d’une communication en début d’après-midi ». Le laboratoire devrait annoncer la suppression de 600 postes en France. Boiron doit dévoiler ses résultats ce soir.
Les laboratoires Boiron devraient annoncer demain une restructuration drastique de leurs activités en France, avant de convoquer les instances représentatives du personnel dans la foulée, a appris L’Agefi de plusieurs sources.
Voluntis donne la priorité à l’oncologie. Le spécialiste des thérapies digitales vient de nouer un accord avec Bristol-Myers Squibb pour développer des thérapies digitales reposant sur la plateforme Theraxium Oncology. Les conditions financières n’ont pas été dévoilées. Au regard de l’allocation des ressources vers l’oncologie et de la perte opérationnelle prévisionnelle 2019, attendue autour de 15 millions d’euros comme en 2018, Voluntis prévoit d’engager «un plan significatif de réduction des coûts», visant l'équilibre financier en 2021. Le groupe confirme donc son objectif d’équilibre financier (en Ebitda) courant 2021, pour un chiffre d’affaires facturé en 2021 compris entre 8 et 12 millions.
Le laboratoire japonais Takeda Pharmaceutical a annoncé mercredi matin qu’il travaillait au développement d’un médicament pour traiter les personnes à haut risque infectées par le nouveau coronavirus. Selon le Wall Street Journal, citant des responsables de l’entreprise, ce traitement expérimental serait obtenu à partir du sang de patients porteurs du virus et qui ont été guéris. Takeda lui-même fait référence à une thérapie dérivée du plasma. Il étudie en outre la possibilité de réutiliser des produits actuellement commercialisés et ceux en cours de développement pour traiter le Covid-19.
Le laboratoire japonais Takeda Pharmaceutical a annoncé ce matin qu’il travaillait au développement d’un médicament pour traiter les personnes à haut risque infectées par le nouveau coronavirus. Selon le Wall Street Journal, citant des responsables de l’entreprise, ce traitement expérimental serait obtenu à partir du sang de patients porteurs du virus et qui ont été guéris. Takeda lui-même fait référence à une thérapie dérivée du plasma. Il étudie en outre la possibilité de réutiliser des produits actuellement commercialisés et ceux en cours de développement pour traiter le Covid-19.
Voluntis dévoile sa nouvelle feuille de route, donnant la priorité à l’oncologie. Le spécialiste des thérapies digitales vient d’ailleurs de nouer un accord avec Bristol-Myers Squibb pour développer des thérapies digitales reposant sur la plateforme Theraxium Oncology. Les conditions financières n’ont pas été dévoilées.
La filiale du laboratoire pharmaceutique suisse Novartis paiera une amende de 195 millions de dollars (175 millions d’euros) aux Etats-Unis pour entente sur les prix de certains médicaments génériques, a annoncé mardi le département de la Justice (DoJ). Sandoz a reconnu avoir participé à plusieurs ententes visant à manipuler des appels d’offres et à fixer les prix de médicaments génériques. Sandoz a conclu un accord de report des poursuites et coopère à l’enquête. Les quatre chefs d’accusation contre Sandoz seront abandonnés au bout de trois ans si l’entreprise respecte ses engagements envers le DoJ.
La filiale du laboratoire pharmaceutique suisse Novartis paiera une amende de 195 millions de dollars (175 millions d’euros) aux Etats-Unis pour entente sur les prix de certains médicaments génériques, a annoncé aujourd’hui le département de la Justice (DoJ). Sandoz a reconnu avoir participé à plusieurs ententes visant à manipuler des appels d’offres et à fixer les prix de médicaments génériques. Cette sanction pénale est la plus élevée jamais infligée par le DoJ pour entente sur les prix au niveau national.
Le laboratoire pharmaceutique Sanofi a accepté de verser près de 11,85 millions de dollars (10,6 millions d’euros) pour régler un litige sur l’utilisation présumée d’une organisation caritative pour favoriser la prescription d’un de ses médicaments contre la sclérose en plaques. Mais «il ne constitue aucune reconnaissance de culpabilité» précise le groupe dans un communiqué. Les faits reprochés étaient liés à des donations financières effectuées en 2015 et 2016 au profit d’une association caritative qui aide des patients bénéficiant de la couverture fédérale Medicare à couvrir les surcoûts de médicaments.
Malgré un environnement de marché difficile, en particulier dans l’agrochimie, Bayer a publié au titre de l’exercice 2019 un excédent brut d’exploitation hors exceptionnels en hausse de 28,3% à 11,5 milliards d’euros et un chiffre d’affaires à 43,5 milliards d’euros (+3,5% hors effets de change) grâce à la bonne contribution des semences. Le groupe de Leverkusen doit néanmoins faire face à 48.600 plaintes contre le glyphosate aux Etats-Unis, contre 42.700 comptabilisés fin octobre.
Le groupe pharmaceutique allemand Stada Arzneimittel a annoncé lundi l’acquisition d’un portefeuille de marque de produits de santé grand public auprès du laboratoire britannique GlaxoSmithKline, pour un montant non communiqué. Stada, spécialisé dans les médicaments génériques et sans ordonnance, a indiqué qu’il rachetait 15 marques, dont certaines marques de vitamines et de traitements contre le rhume et le mal de gorge. GsK a annoncé au début du mois qu’il allait augmenter ses investissements dans la recherche tout en rationalisant ses activités dans le cadre d’un programme de deux ans visant à préparer la scission, précédemment annoncée, de son activité de santé grand public.
Sanofi a annoncé lundi son intention de créer une entité dédiée à la production et à la commercialisation à des tiers de principes actifs pharmaceutiques (API), qui serait numéro deux mondial du secteur avec un chiffre d’affaires d’environ un milliard d’euros. Son siège social serait situé en France et une introduction en Bourse serait étudiée sur Euronext Paris d’ici à 2022, «en fonction des conditions de marché», a indiqué le groupe pharmaceutique dans un communiqué. Les principes actifs pharmaceutiques ou API sont les substances chimiques ou biologiques qui dans un médicament possèdent un effet thérapeutique.