Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu à la hausse ses prévisions de production de pétrole par des pays non membres du cartel cette année de 167.000 barils par jour, indique le rapport mensuel de l’organisation sur les marchés pétroliers publié aujourd’hui. Cette révision est principalement liée à la résilience des sables bitumeux canadiens et au rebond de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis.
Le groupe britannique de services pétroliers John Wood a lancé lundi une offre amicale, intégralement en actions, de quelque 2,2 milliards de livres (2,5 milliards d’euros) sur son concurrent Amec Foster Wheeler. Le prix proposé de 5,64 livres par action représente une prime de 15,3% sur le cours de clôture de la cible vendredi. Les actionnaires d’Amec Foster recevront 0,75 action de la nouvelle entité issue du rapprochement par titre détenu, ce qui leur permettra de contrôler 44% du groupe élargi. Les deux sociétés précisent que l’accord sera relutif sur une base ajustée sur l’exercice fiscal complet qui suivra la finalisation de l’opération, prévue durant le second semestre 2017.
Les stocks américains de pétrole brut ont beaucoup plus augmenté que prévu la semaine dernière, a annoncé hier l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 8,21 millions de barils à 528,39 millions de barils, alors que les économistes attendaient en moyenne une hausse de 1,9 million de barils. Depuis le début de l’année, les stocks de bruts américains ont augmenté chaque semaine, ce qui marque la plus longue augmentation continue des stocks depuis 2015. A la suite de la publication de ces données, le cours du brut léger américain (WTI) a largement accentué ses pertes, perdant 5,53% à 50,20 dollars, quand le baril de Brent cédait 4,94% à 53,16 dollars, tous deux au plus bas depuis début décembre. Les cours de l’or noir sont ainsi sortis par le bas de la fourchette de prix dans laquelle ils évoluaient depuis l’annonce d’un accord de réduction de la production entre l’Opep et plusieurs pays hors du cartel, et ce alors que les investisseurs parient fortement sur une hausse des prix.
Les stocks américains de pétrole brut ont beaucoup plus augmenté que prévu la semaine dernière, a annoncé mercredi l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 8,21 millions de barils à 528,39 millions de barils, alors que les économistes attendaient en moyenne une hausse de 1,9 million de barils. Depuis le début de l’année, les stocks de bruts américains ont augmenté chaque semaine, ce qui marque la plus longue augmentation continue des stocks depuis 2015. Les stocks d’essence ont diminué de 6,56 millions de barils à 249,33 millions, bien plus que le retrait de 1,4 million prévu par les économistes. C’est leur baisse la plus marquée depuis 2011.
Le géant pétrolier Saudi Arabian Oil Company, ou Aramco, versera 2,2 milliards de dollars (2,07 milliards d’euros) à Royal Dutch Shell pour dénouer leur partenariat de longue date dans le raffinage aux Etats-Unis. L’Arabie Saoudite deviendra seule propriétaire de la plus grande raffinerie du pays, située à Port Arthur, au Texas. Dans un communiqué séparé, Shell a précisé que Saudi Aramco reprendrait l’intégralité de la dette nette de Motiva, qui s'élève à 3,2 milliards de dollars, dont la part de Shell (1,5 milliard de dollars), et procéderait à des paiements en numéraire qui porteront le montant total versé à Shell à 2,2 milliards de dollars. La transaction, soumise au feu vert des régulateurs, devrait être finalisée au deuxième trimestre 2017.
Le géant pétrolier Saudi Arabian Oil Company, ou Aramco, versera 2,2 milliards de dollars (2,07 milliards d’euros) à Royal Dutch Shell pour dénouer leur partenariat de longue date dans le raffinage aux Etats-Unis. L’Arabie Saoudite deviendra seule propriétaire de la plus grande raffinerie du pays, située à Port Arthur, au Texas. Aramco prendra le contrôle intégral du nom et de l’entité juridique de la coentreprise, Motiva Enterprises. Riyad obtient également 24 terminaux de distribution, ont précisé Shell et Aramco dans un communiqué commun. Le groupe britannique obtiendra pour sa part la pleine propriété des raffineries Norco et Convent, en Louisiane, ainsi que 11 terminaux de distribution.
Saudi Aramco sera coté en Bourse de Ryad et sur au moins une Bourse étrangère au second semestre 2018 et le processus se poursuit selon les plans, a déclaré hier Amin Nasser, le directeur général du géant saoudien du pétrole et du gaz. Selon une étude de la banque d’investissement régionale EFG Hermes également publiée hier, les gérants de fonds et investisseurs institutionnels s’attendent à une capitalisation boursière de Saudi Amarco de 1.000 à 1.500 milliards de dollars (945 à 1.415 milliards d’euros) à l’occasion de l’IPO.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’attend à un déficit de production de pétrole à l’horizon 2020 si les investissements dans la production ne rebondissent pas dès cette année après deux années de déclin. Dans son rapport annuel sur les perspectives à moyen terme des marchés pétroliers, publié aujourd’hui et renommé Oil 2017, l’AIE estime que les marchés resteront équilibrés les trois prochaines années avant que la croissance de la demande ne se mette à surpasser celle de l’offre. La surcapacité pourrait ainsi atteindre un point bas de 14 ans en 2022.
Les forces fidèles au gouvernement installé à Tobrouk dans l’est de la Libye ont effectué de nouveaux bombardements près de deux des principaux terminaux pétroliers du pays pour en déloger un groupe rival, a annoncé samedi l’Armée nationale libyenne (ANL). Ces combats laissent craindre un nouvel embrasement dans la région du «croissant pétrolier» libyen et menacent les exportations de brut. La production pétrolière de la Libye atteint 700.000 barils par jour et devrait être réduite à 650.000 bpj, indique Bloomberg.
Vitol Investment Partnership, qui compte quatre investisseurs avec des engagements de 2,9 milliards de dollars dont 982 millions de Vitol, va dépenser 1,368 milliard d’euros pour acheter les 1.700 stations-services turques de l’australien OMV réunies dans Petrol Ofisi qui représente environ 23% du marché turc, a annoncé la société vendredi. OMV a précisé que cette opération se traduirait par une charge de 186 millions d’euros dans ses comptes du quatrième trimestre. Les deux groupes espèrent conclurent l’opération au deuxième semestre.
BP prévoit une forte croissance de sa génération de trésorerie opérationnelle au cours des cinq prochaines années, aussi bien dans ses activités amont qu’aval. L’amont devrait profiter du lancement de nouveaux projets à forte marge, tandis que l’aval devrait être portée par les activités de commercialisation. La compagnie pétrolière britannique s’attend à une génération de trésorerie disponible de 13 milliards à 14 milliards de dollars en 2021 dans l’amont et de 9 à 10 milliards pour l’aval. La maîtrise des coûts et la croissance des cash-flows permettront de réduire le point d'équilibre de la trésorerie du groupe, à environ 35 à 40 dollars le baril.
BP prévoit une forte croissance de sa génération de trésorerie opérationnelle au cours des cinq prochaines années, aussi bien dans ses activités amont qu’aval. La division amont devrait profiter du lancement de nouveaux projets à forte marge, tandis que la croissance de l’aval devrait être portée par les activités de commercialisation, a expliqué le groupe pétrolier britannique. BP s’attend à une génération de trésorerie disponible de 13 milliards à 14 milliards de dollars en 2021 dans la partie amont. Il table à la même date sur une génération de trésorerie de 9 milliards à 10 milliards de dollars dans la partie aval.
Les pays de l’Opep veulent améliorer la mise en œuvre de leur accord sur une baisse de la production de pétrole, même s’il a déjà été respecté à plus de 90% en janvier, a déclaré hier le secrétaire général de l’organisation. «Tous les pays concernés restent déterminés à atteindre un plus haut niveau de conformité», a déclaré Mohammad Barkindo selon la version écrite d’un discours prononcé à Londres. Onze producteurs extérieurs à l’Opep, dont la Russie, ont prévu de participer à cet effort en réduisant leurs propres extractions.
Les pays de l’Opep veulent améliorer la mise en oeuvre de leur accord sur une baisse de la production de pétrole, même s’il a déjà été respecté à plus de 90% en janvier, a déclaré mardi le secrétaire général de l’organisation. «Tous les pays concernés restent déterminés à atteindre un plus haut niveau de conformité», a déclaré Mohammad Barkindo selon la version écrite d’un discours prononcé à Londres.
L’Opep pourrait prolonger son accord de réduction de la production avec les pays producteurs non-membres voire mettre en œuvre des baisses plus importantes à partir du mois de juillet si les stocks de brut ne parviennent pas à descendre au niveau ciblé, ont indiqué des sources internes au cartel à Reuters. «Si tout le monde tient ses engagements complètement, les stocks baisseront. A un moment, au milieu de l’année, ils pourraient s’approcher de la moyenne sur cinq ans», a dit l’une des sources. «La question est de savoir de combien ils vont baisser. Pour cela, il n’y a qu'à attendre, et voir.» La prochaine réunion de l’Opep sur sa politique de l’offre aura lieu le 25 mai et des pays non-membres pourraient y être invités.
Les stocks américains de pétrole brut ont augmenté bien plus que prévu la semaine dernière, a annoncé hier l’Administration américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 9,53 millions de barils à 518,12 millions de barils, ce qui marque la sixième semaine consécutive de hausse. Les économistes attendaient en moyenne une hausse de 3,5 millions de barils. Les stocks d’essence ont augmenté de 2,85 millions de barils, alors que les économistes projetaient une contraction de 800.000 barils. Le taux d’utilisation des capacités des raffineries a diminué de 2,3 points à 85,4%.
Les stocks américains de pétrole brut ont augmenté bien plus que prévu la semaine dernière, a annoncé mercredi l’Administration américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 9,53 millions de barils à 518,12 millions de barils, ce qui marque la sixième semaine consécutive de hausse. Les économistes attendaient en moyenne une hausse de 3,5 millions de barils. Les stocks d’essence ont augmenté de 2,85 millions de barils, alors que les économistes projetaient une contraction de 800.000 barils. Le taux d’utilisation des capacités des raffineries a diminué de 2,3 points à 85,4%.