La production pétrolière de l’Opep, qui avait atteint un record, a diminué en décembre de 200.000 barils par jour (bpj) à 34,18 millions de bpj contre 34,38 millions en novembre, avant l’entrée en vigueur de l’accord de réduction des extractions de brut, montre une enquête de Reuters publiée aujourd’hui. Cette baisse, la première enregistrée depuis mai 2016, est liée en partie au recul de la production au Nigeria, premier exportateur de brut d’Afrique toujours frappé par des troubles, et en Arabie saoudite, chef de file de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Sur la base de l’enquête de décembre, l’Opep a pompé 1,68 million de bpj de plus que son objectif de 32,50 millions de bpj fixé lors de l’accord du 30 novembre sur une réduction de la production à compter du 1er janvier 2017.