Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Total a annoncé hier que sa coentreprise sud-coréenne avec le groupe Hanwha investirait 450 millions de dollars (420 millions d’euros) pour développer les capacités de sa plate-forme pétrochimique et de raffinage et répondre ainsi à la demande croissante de la Chine. Le pétrolier français a déclaré que cet investissement permettrait d’accroître de 30%, à 1,4 million de tonnes par an, la capacité de production d'éthylène de ce complexe qui a généré un résultat net de près d’un milliard de dollars en 2016.
Total a annoncé aujourd’hui que sa coentreprise sud-coréenne avec le groupe Hanwha investirait 450 millions de dollars (420 millions d’euros) pour développer les capacités de sa plate-forme pétrochimique et de raffinage et répondre ainsi à la demande croissante de la Chine. Le pétrolier français a déclaré que cet investissement permettrait d’accroître de 30% à 1,4 million de tonnes par an la capacité de production d'éthylène de ce complexe qui a généré un résultat net de près d’un milliard de dollars en 2016. Les travaux doivent s’achever d’ici à la mi-2019.
Le groupe pétrolier, détenu à près de 73% par l’indonésien Pertamina, a publié hier un résultat opérationnel de 17 millions d’euros en 2017, contre une perte de 25 millions un an plus tôt, pour un chiffre d’affaires de 317 millions, en hausse de 15%. Maurel & Prom enregistre une perte nette de 50 millions, contre -95 millions en 2016. Grâce à ses réductions de coûts et à la forte baisse de ses investissements, il a dégagé un cash-flow opérationnel de 86 millions d’euros l’an dernier, alors qu’il avait brûlé 7 millions l’année précédente.
Le groupe pétrolier, détenu à près de 73% par le pétrolier indonésien Pertamina, a publié un résultat opérationnel de 17 millions d’euros en 2017, contre une perte de 25 millions un an plus tôt, pour un chiffre d’affaires de 317 millions, en hausse de 15%. En revanche, Maurel & Prom reste dans le rouge au niveau du résultat net, avec une perte nette de 50 millions, contre -95 millions en 2016. Grâce à ses réductions de coûts et à l’adaptation de son programme d’investissement, passé de 178 millions d’euros en 2015 à 44 millions en 2016, Maurel & Prom a dégagé un cash-flow opérationnel de 86 millions d’euros l’an dernier, alors qu’il avait brûlé 7 millions l’année précédente.
Les cours du pétrole ont enchaîné hier une troisième séance de hausse sur le marché new-yorkais Nymex, revenant à leur meilleur niveau depuis trois semaines dans la perspective d’une prolongation de l’accord de l’Opep sur une réduction de la production afin de rééquilibrer l’offre et la demande. Cité par l’agence Kuna, le ministère koweïtien du Pétrole, Essam al-Marzouq, a déclaré que son pays était favorable à une extension et travaillait avec d’autres Etats membres pour parvenir à un consensus à temps pour la prochaine réunion ministérielle de l’Opep, le 25 mai à Vienne. Le contrat mai sur le brut léger américain (WTI) a gagné 84 cents, soit 1,70%, à 50,35 dollars le baril. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent prenait 55 cents (1,05%) à 52,97 dollars.
Les stocks américains de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière, mais moins que prévu, a annoncé hier l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 867.000 barils à 533,98 millions de barils alors que les économistes attendaient en moyenne une hausse de 1,4 million de barils. Les stocks d’essence ont diminué de 3,7 millions de barils. Les économistes attendaient une baisse de 1,9 million de barils. Les importations de brut restent toutefois très élevées malgré la hausse continue de la production domestique.
Cenovus Energy a accepté de payer 17,7 milliards de dollars canadiens (12,3 milliards d’euros) pour reprendre la participation de 50% de ConocoPhilips dans une coentreprise exploitant des sables bitumineux au Canada. L’opération doit doubler la production et les réserves de Cenovus au Canada.
Les stocks américains de pétrole brut ont augmenté la semaine dernière, mais moins que prévu, a annoncé mercredi l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont augmenté de 867.000 barils à 533,98 millions de barils alors que les économistes attendaient en moyenne une hausse de 1,4 million de barils. Les stocks d’essence ont diminué de 3,7 millions de barils. Les économistes attendaient une baisse de 1,9 million de barils.
Alors que le royaume saoudien souhaite introduire Saudi Aramco en Bourse d’ici la fin de l’année prochaine, le gouvernement a décidé de réduire le taux d’imposition sur la société, de 85% à 50% de ses bénéfices. Le changement doit permettre d’augmenter considérablement les fonds disponibles pour le versement de dividendes, ce qui devrait rassurer de potentiels futurs actionnaires alors que l’Arabie saoudite vise une valorisation d’environ 2.000 milliards de dollars.
Total a annoncé hier la création avec les société Borealis et Nova d’une coentreprise qui investira 1,7 milliard de dollars (1,56 milliard d’euros) dans la construction d’un vapocraqueur sur la côte américaine du golfe du Mexique, afin de développer ses activités pétrochimiques aux Etats-Unis. Le démarrage du nouveau vapocraqueur est prévu pour 2020, a-t-elle souligné. Total détiendra 50% de la coentreprise avec Borealis et Nova, est-il également indiqué.
La compagnie pétrolière Total a annoncé lundi la création avec les société Borealis et Nova d’une coentreprise qui investira 1,7 milliard de dollars dans la construction d’un vapocraqueur sur la côte américaine du golfe du Mexique, afin de développer ses activités pétrochimiques aux Etats-Unis.
L’affaiblissement du billet vert peut parfois contribuer à stimuler les cours du pétrole -libellés en dollar- mais ce n’est pas le cas lundi avec un nouveau repli des prix du brut sur les marchés américains sur fond de recul de Wall Street. Sur le Nymex, le contrat pour livraison en mai s’inscrivait en baisse de 1,8%, à 47,13 dollars le baril, évoluant proche de ses plus bas depuis novembre et l'élection de Donald Trump. L’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) manifeste sa volonté de limiter la production pour stimuler les cours, mais les gros titres permanents de la presse à ce sujet ne font en fait que rappeler aux investisseurs le problème de la surproduction.
Une commission conjointe réunissant des ministres aussi bien de pays membres de l’Opep que des pays producteurs du pétrole non-Opep a convenu hier de se pencher sur l’opportunité de prolonger de six mois un accord mondial de réduction de la production de pétrole. La commission a demandé à un groupe technique et au secrétariat de l’Opep de «passer en revue les conditions du marché pétrolier et de revenir (vers elle) en avril 2017 concernant l’extension des ajustements volontaires de production».
Après avoir publié hier un résultat net en progression de 44% à 46,7 milliards de yuans (6,27 milliards d’euros) au titre de son exercice 2016, le géant pétrolier chinois prévoit une hausse de 150% en rythme annuel de son bénéfice net au premier trimestre 2017 grâce au rebond des prix du pétrole brut et à une demande stable. Il compte en outre accroître de 44% ses dépenses d’investissement sur l’ensemble de l’année à 110,2 milliards de yuans.
Petrobras, au cœur du plus vaste scandale de corruption de l’histoire du Brésil, a dévoilé hier soir une perte nette de 4,2 milliards de dollars (3,9 milliards d’euros) au titre de 2016, après une perte record de 9,6 milliards en 2015 et un résultat négatif de 7,2 milliards en 2014. Au quatrième trimestre 2016, le pétrolier est repassé dans le vert avec un bénéfice de 717 millions, grâce principalement à «des réévaluations d’actifs et des investissements» dans des entreprises sous son contrôle. Son EBE annuel a progressé de 16% à 25,5 milliards.
Les pays de l’Opep penchent de plus en plus fortement vers une prolongation au-delà du mois de juin de leur accord de réduction de la production entré en vigueur le 1er janvier afin de rééquilibrer le marché, rapportait hier Reuters de sources internes au cartel, en précisant que la Russie et les pays non membres de l’organisation devraient également y souscrire. Selon les chiffres les plus récents, les stocks mondiaux ont atteint 278 millions de barils en janvier, un niveau supérieur à leur moyenne des cinq dernières années, alors que le cartel cherche à ce qu’ils retombent à ce palier.
La Russie sera en mesure de doubler ses exportations d’essence dans quelques années du fait d’un bond de ses capacités de raffinage et de la baisse de sa demande intérieure, ce qui aurait pour effet d’aggraver le déséquilibre du marché en Europe, selon des experts cités par Reuters. Les exportations russes d’essence ont augmenté de plus de 15% l’an dernier à 3,35 millions de tonnes, conséquence d’un important programme de modernisation entrepris en 2011 en réponse aux pénuries chroniques dont souffrait le pays. La faible demande pour les voitures laisse prévoir un recul de près de 4% de la demande d’essence dans le pays cette année, selon le cabinet de conseil russe Vygon Consulting, qui table à l’inverse sur un bond des exportations à plus de 9 millions de tonnes en 2017 comme en 2018.
Les pays de l’Opep penchent de plus en plus fortement vers une prolongation au-delà du mois de juin de leur accord de réduction de la production entré en vigueur le 1er janvier afin de rééquilibrer le marché, rapporte Reuters de sources internes au cartel, en précisant que la Russie et les pays non membres de l’organisation devraient également y souscrire. Selon les chiffres les plus récents, les stocks mondiaux ont atteint 278 millions de barils en janvier, un niveau supérieur à leur moyenne des cinq dernières années, alors que le cartel cherche à ce qu’ils retombent à ce palier.
Une extension pour six mois de l’accord de réduction de la production apparaît nécessaire pour rééquilibrer le marché mais risque de profiter aux producteurs américains.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a revu à la hausse ses prévisions de production de pétrole par des pays non membres du cartel cette année de 167.000 barils par jour, indique le rapport mensuel de l’organisation sur les marchés pétroliers publié hier. Cette révision est principalement liée au rebond des sables bitumeux canadiens et de la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis. Ce rapport montre également que les stocks de pétrole brut ont continué à croître en janvier au sein de l’OCDE, malgré la mise en application de l’accord sur une réduction de la production. L’Arabie saoudite a indiqué lundi avoir augmenté sa production en février, revenant sur un tiers des réductions mises en place en janvier. En réaction, le contrat avril sur le brut léger américain WTI a perdu 68 cents, soit 1,4%, à 47,72 dollars le baril, pour son septième jour de baisse d’affilée. Le Brent a terminé de son côté sur une recul de 43 cents (-0,84%) à 50,92 dollars.