Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Les stocks américains de pétrole brut ont reculé un peu plus qu’attendu la semaine dernière et ceux d’essence ont également baissé alors qu’ils étaient prévus en hausse, selon les données publiées mercredi par l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont diminué de 2,45 millions de barils à 509,1 millions. Les économistes attendaient en moyenne un recul de 2,1 millions de barils. Les stocks d’essence ont baissé de 578.000 barils à 241,87 millions alors que les économistes les attendaient en hausse de 443.000 barils.
Les cours du pétrole ont terminé en nette baisse hier sur le marché new-yorkais Nymex, notamment en raison de la hausse de la production en Libye et au Nigeria, qui ont été exemptés de l’accord de réduction de la production. Le contrat de juillet sur le brut léger américain (WTI) a perdu 97 cents (2,19%) à 43,23 dollars le baril, le baril de référence n’avait pas fini aussi bas depuis septembre 2016. L'échéance d’août sur le Brent a cédé 89 cents (1,90%) à 46,02 dollars le baril. Le pétrole américain affiche désormais un recul de plus de 20% depuis son point haut atteint fin février, marquant l’entrée dans une tendance baissière (bear market).
La faiblesse de la demande d’essence aux Etats-Unis a surpris alors que l’AIE prédit une croissance de la production de brut supérieure à celle de la demande en 2018.
L’augmentation de la production de pétrole devrait dépasser l’année prochaine celle attendue de la demande, a indiqué l’Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport mensuel publié aujourd’hui. Elle a précisé que la production des pays non membres de l’Opep progresserait en 2018 à un rythme deux fois supérieur à celui de cette année, au cours de laquelle les membres de l’Opep et onze autres producteurs extérieurs au cartel ont volontairement réduit leur production.
L’Energy Information Administration (EIA) américaine a abaissé hier sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole en 2017, de 20.000 barils par jour (bpj) à 1,54 million de bpj. Dans son rapport mensuel, l’agence a également réduit sa prévision de croissance de la demande mondiale en 2018 de 10.000 bpj à 1,62 million de bpj. Hier soir, le contrat de juillet sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a terminé en hausse de 1,67% sur le Nymex, à 48,19 dollars le baril. Le contrat d’août sur le Brent de Mer du Nord a de son côté gagné 1,31% à 50,12 dollars le baril.
En fin de matinée, les cours du WTI et du Brent reculaient de plus de 3%, évoluant à nouveau tous les deux sous la barre des 50 dollars. Les acteurs de marché craignent que la décision du président américain Donald Trump de sortir les Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat entraîne encore plus de forages aux Etats-Unis.
Les cours du pétrole ont fini proches de l'équilibre hier à New York, peinant à rebondir malgré le reflux des stocks américains de brut. Le prix du baril de brut léger américain (WTI), a avancé de 4 cents à 48,36 dollars sur le contrat pour livraison en juillet au Nymex. Au même moment, le Brent cédait 23 cents, soit 0,45%, à 50,53 dollars. Les réserves de pétrole brut aux Etats-Unis ont reculé de 6,4 millions de baril au cours de la semaine achevée le 26 mai et les stocks d’essence ont reflué de 2,9 millions de barils, d’après les chiffres publiés hier par l’Agence d’information sur l’énergie (EIA). Ces deux baisses sont bien plus marquées que ce à quoi s’attendaient les analystes.
La Grèce a reçu des marques d’intérêt d’un consortium regroupant Total, Exxon Mobil et Hellenic Petroleum en vue de l’exploration et de l’exploitation de deux sites au large de la Crète, a annoncé aujourd’hui le ministère de l’Energie. Le gouvernement grec, en quête de nouvelles sources de financement, a lancé un programme ambitieux d’exploration pétrolière et gazière après de récentes découvertes importantes de gaz en Méditerranée orientale. Les deux blocs situés au sud de la Crète figurent parmi un ensemble de 17 blocs en mer Ionienne qui n’ont pas été attribués lors d’un précédent appel d’offres en 2014.
Une prolongation des réductions de la production de l'or noir est attendue lors de la réunion de demain, mais elle ne suffira pas à elle seule à faire grimper les cours.
Le marché mondial du pétrole se rééquilibre et ce, de plus en plus vite, même si le niveau des stocks ne reflète pas encore la baisse de production mise en œuvre à l’initiative de l’Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole), a annoncé mardi l’Agence internationale de l’Energie (AIE).
La détermination des deux premiers producteurs mondiaux a rassuré les marchés sur une extension de l’accord de réduction de la production, sans lever tous les doutes sur son efficacité.
Les deux plus grands producteurs de pétrole, la Russie et l’Arabie Saoudite, se sont prononcés lundi dans un communiqué commun en faveur d’une extension de l’accord de réduction de la production jusqu’en mars 2018. Cette annonce intervient après une rencontre à Pékin entre le ministre russe de l’Energie Alexandre Novak et son homologue saoudien Khaled Al-Faleh, et avant une rencontre le 25 mai des Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
Le marché mondial du pétrole atteindra l'équilibre à la fin de 2017 ou au début 2018 si l’accord de réduction de la production est prolongé, a affirmé le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, selon des propos repris par des agences de presse locales. Il a également dit que les paramètres de l’accord avec l’Opep seraient inchangés, ce qui tend à écarter l'éventualité d’une réduction plus forte de la production. Selon une source industrielle, la question d’une prolongation de l’accord jusqu'à la fin du premier trimestre 2018, période pendant laquelle la demande de brut est traditionnellement faible, a été débattue.
L’Opep a fortement relevé hier sa prévision d’offre de pétrole des pays non-membres du cartel en 2017 dans son rapport mensuel, la portant à 950.000 barils par jour (bpj) contre 580.000 prévus auparavant. «Les compagnies pétrolières et gazières américaines ont déjà renforcé leur activité en 2017», écrit l’Opep. «La production américaine de pétrole de schiste devrait croître rapidement et augmenter de 600.000 bpj en 2017», poursuit l’organisation. L’Opep confirme par ailleurs le respect de l’accord par ses membres et note que les stocks des pays industrialisés ont baissé au mois de mars, tout en restant supérieurs de 276 millions de barils à leur moyenne sur cinq ans.
L’Opep a fortement relevé aujourd’hui sa prévision d’offre de pétrole des pays non-membres du cartel en 2017, la hausse des cours à la suite de son accord de réduction de la production ayant encouragé les producteurs de pétrole de schiste à produire plus. Dans son rapport mensuel, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole a revu en hausse son estimation de croissance de l’offre en provenance des pays hors-Opep, à 950.000 barils par jour (bpj) contre 580.000 prévus auparavant.
Les cours du pétrole ont terminé en vive hausse hier sur le Nymex, soutenus par la plus forte baisse des stocks américains enregistrée depuis le début de l’année. Le contrat juin sur le brut léger américain (WTI) a gagné 1,45 dollar, soit 3,16%, à 47,33 dollars le baril. Au même moment, le Brent prenait 1,43 dollar (+2,93%) à 50,16 dollars. Les stocks de brut se sont contractés pour une cinquième semaine consécutive, de 5,2 millions de barils à 522,53 millions alors que les économistes attendaient en moyenne un recul limité à 1,8 million de barils.
Les stocks américains de pétrole brut ont baissé plus fortement que prévu la semaine dernière, a déclaré mercredi l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA), une annonce qui a amplifié la hausse des cours sur le marché mondial. Les stocks de brut se sont contractés de 5,2 millions de barils à 522,53 millions lors de la semaine au 5 mai alors que les économistes attendaient en moyenne un recul limité à 1,8 million de barils, ce qui marque la plus longue période de recul des stocks depuis septembre, avec une cinquième semaine consécutive de baisse.
L’agence américaine d’information sur l'énergie (EIA) a annoncé hier avoir revu à la hausse sa projection en matière de production de brut américain, la voyant désormais augmenter de 440.000 barils par jour, à 9,31 millions, et atteindre près de 10 millions de barils en 2018, en hausse de 650.000 barils. L’agence a également relevé de 70.000 barils par jour sa prévision de croissance de la demande mondiale de pétrole pour 2017, la voyant désormais augmenter de 1,56 million de barils.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et plusieurs grands producteurs extérieurs au cartel envisagent de prolonger leur accord de réduction de la production pendant neuf mois voire plus afin d'éviter une hausse de l’offre qui minerait les prix au premier trimestre de l’année prochaine, lorsque la demande devrait faiblir, rapporte Reuters de sources industrielles et internes à l’Opep. L’Opep, la Russie et 10 autres États non membres se sont engagés à réduire la production pétrolière de 1,8 million de barils par jour (bpj) pendant six mois à compter du 1er janvier dernier, et se réunissent à nouveau le 25 mai à Vienne pour décider d’une éventuelle prolongation.