Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Les cours du pétrole ont terminé en baisse hier sur le marché new-yorkais Nymex, les investisseurs attendant toujours des preuves tangibles que l’accord de l’Opep visant à résorber l’excédent d’offre commence à porter ses fruits. Le contrat août sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a perdu 52 cents, soit 1,12%, à 46,02 dollars le baril. Le Brent a cédé de son côté 49 cents (-1%) à 48,42 dollars. La production libyenne se situe à 1,03 million de barils par jour (bpj), sans grand changement par rapport à la fin du mois dernier, selon des responsables du secteur pétrolier.
Les hauts représentants de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendront une réunion extraordinaire lundi prochain, a indiqué hier une personne proche du dossier à l’agence Dow Jones. Il est rare que les gouverneurs de l’Opep organisent des réunions exceptionnelles. Le motif de la réunion de lundi n’a pas été dévoilé. Dans son rapport mensuel publié hier, l’Opep anticipe une baisse de la demande mondiale pour sa production l’année prochaine, face à l’augmentation des pompages de producteurs de pétrole de schiste américains et des concurrents du cartel. Le cartel prévoit une demande pour sa production de 32,20 millions de barils par jour (bpj) en 2018, soit 60.000 bpj de moins que cette année.
Les stocks américains de pétrole brut se sont contractés plus fortement que prévu la semaine dernière, au point d’enregistrer leur plus forte baisse hebdomadaire depuis septembre 2016, a annoncé mercredi l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont baissé de 7,6 millions de barils à 495,4 millions aux Etats-Unis lors de la semaine au 7 juillet. Les économistes attendaient en moyenne un recul de 2,9 millions de barils seulement.
L’Opep anticipe une baisse de la demande mondiale pour sa production l’année prochaine, face à l’augmentation des pompages de producteurs de pétrole de schiste américains et des concurrents du cartel, ce qui donne à penser que le marché restera excédentaire en 2018 en dépit d’un accord de plafonnement de la production. Dans son rapport mensuel publié mercredi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole prévoit une demande pour sa production de 32,20 millions de barils par jour (bpj) en 2018, soit 60.000 bpj de moins que cette année.
Le PDG de Total, Patrick Pouyanné, a déclaré mardi qu’il souhaitait maintenir une production de 300.000 barils de pétrole par jour dans le gisement de pétrole d’Al-Shaheen au large du Qatar pendant «de nombreuses années». Le groupe pétrolier français avait remporté l’an dernier un appel d’offres pour prendre une participation de 30% du plus important gisement de pétrole offshore du Qatar, aux côtés de la compagnie nationale Qatar Petroleum (QP) qui détient le reste.
La compagnie publique pétrolière d’Abou Dabi, Abu Dhabi National Oil Company ou Adnoc, envisage d’introduire en Bourse sa filiale de stations-services qui pourrait être valorisée jusqu’à 14 milliards de dollars (12,2 milliards d’euros), rapporte Bloomberg de sources proches du dossier. Adnoc pourrait nommer des banques conseil dès cette semaine dans l’optique d’une cotation à Abou Dabi.
L’Iran prévoit d’augmenter sa production de brut et de pétrole liquide à 5,7 millions de barils par jour d’ici à 2021 grâce aux investissement étrangers, a indiqué Amir Hossein Zamaninia, vice-ministre iranien du Pétrole. Ce montant comprendra les 500.000 barils par jour de condensats du champ gazier de South Pars, dans lequel Total a accepté d’investir la semaine dernière, a précisé Mohammad Ali Emadi, conseiller de la compagnie pétrolière publique National Iranian Oil Co. au Wall Street Journal. L’Iran produit actuellement 3,8 millions de barils par jour.
Les stocks américains de pétrole brut ont baissé davantage que prévu la semaine dernière, a annoncé hier l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut se sont contractés de 6,3 millions de barils à 502,91 millions au cours de la semaine au 30 juin alors que les économistes attendaient un recul limité à 2,3 millions de barils. Les stocks d’essence ont pour leur part diminué de 3,67 millions de barils contre une baisse de 1,1 million attendue par les économistes. A la clôture du Nymex, le brut léger américain (WTI) gagnait hier 0,86% à 45,52 dollars le baril, tandis que le Brent prenait 0,42% à 47,99 dollars.
Les stocks américains de pétrole brut ont baissé davantage que prévu la semaine dernière, a annoncé mercredi l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut se sont contractés de 6,3 millions de barils à 502,91 millions au cours de la semaine au 30 juin alors que les économistes attendaient un recul limité à 2,3 millions de barils. Les stocks d’essence ont pour leur part diminué de 3,67 millions de barils contre une baisse de 1,1 million attendue par les économistes. Les réserves de produits distillés, qui incluent le fioul domestique, ont baissé de 1,9 million de barils alors que le marché anticipait une hausse de 217.000 barils. Le taux d’utilisation des capacités des raffineries a augmenté de 1,1 point à 93,6%.
Total et Téhéran ont signé un protocole d’accord pour la construction d’usines pétrochimiques, un partenariat qui pourrait conduire le groupe français à investir jusqu'à deux milliards de dollars en Iran (1,76 milliard d’euros), a déclaré hier un responsable du secteur pétrolier iranien. Total et la National Petrochimical Company travaillent actuellement sur une étude approfondie d’un projet pétrochimique dont les chiffres, en particulier les dépenses d'équipements, doivent être peaufinés, a déclaré de son côté un porte-parole de Total.
General Electric a finalisé hier le rachat de Baker Hughes en fusionnant ses propres activités dans les hydrocarbures avec son compatriote, une opération qui donne naissance au deuxième fournisseur mondial de services au secteur pétrolier par le chiffre d’affaires derrière Schlumberger. Le nouvel ensemble, baptisé «Baker Hughes, une société de GE», sera coté demain à la Bourse de New York sous le symbole «BHGE» et disposera d’un siège social à Londres et à Houston.
Le géant pétrolier britannique a annoncé hier une dépréciation d’actifs de 750 millions de dollars (656 millions d’euros) liée à ses activités d’exploration en Angola, dans le cadre d’une revue de ses actifs gaziers et pétroliers inexploités. Le groupe va abandonner une participation de 50% dans une licence d’exploration au large de l’Angola après avoir conclu qu’une découverte de gaz réalisée en 2014 ne serait finalement pas commercialisable. BP ajoute que cette décision n’affecterait pas son flux de trésorerie au deuxième trimestre. «Nous faisons des choix rigoureux concernant l’ensemble de nos activités», a expliqué Bernard Looney, responsable des activités amont de BP. «Nous décidons de ne pas poursuivre les activités qui, d’après nous, ne génèreront pas de valeur maximale pour nos actionnaires», a ajouté le dirigeant.
La Grèce a validé le dossier soumis par un consortium réunissant Total, ExxonMobil et Hellenic Petroleum pour des permis de prospection et de forage au large de la Crète, a annoncé vendredi le ministère de l’Energie. Ce dernier a également avalisé le dossier soumis par le grec Energean Oil pour des forages marins à l’ouest de la Grèce. La société grecque de gestion des ressources pétrolières et gazières lancera un appel d’offres pour les différents permis d’ici la fin du mois dans le but de conclure la procédure d’ici la fin de l’année.
La Grèce a validé le dossier soumis par un consortium réunissant Total, ExxonMobil et Hellenic Petroleum pour des permis de prospection et de forage au large de la Crète, a annoncé vendredi le ministère de l’Energie. Ce dernier a également avalisé le dossier soumis par le grec Energean Oil pour des forages marins à l’ouest de la Grèce. La société grecque de gestion des ressources pétrolières et gazières lancera un appel d’offres pour les différents permis d’ici la fin du mois dans le but de conclure la procédure d’ici la fin de l’année.
A environ 45 dollars par baril, le cours du Brent a chuté de 20% depuis mi-avril et n’est plus qu’à 3 dollars de ses points bas atteints durant l’été 2016.
Malgré une légère reprise ce matin, le cours du Brent est passé hier sous le seuil des 45 dollars par baril, pour la première fois depuis novembre dernier. Ils accusent une chute de 20% depuis mi-avril du fait de l’inquiétude croissante des investisseurs concernant l’offre de pétrole des pays non-Opep, notamment de la Libye et du Nigéria. Le ministre iranien du Pétrole Bijan Zanganeh a déclaré que les membres de l’Opep pourraient encore réduire leur production pour tenter de stabiliser les cours. Les stocks américains de pétrole brut ont diminué un peu plus qu’attendu, ce qui n’a pas été suffisant pour rassurer les marchés. Selon l’Agence américaine de l'énergie (EIA), la production des Etats-Unis a augmenté de plus de 10% depuis mi-2016, à 9,35 millions de barils par jour (bpj), un niveau proche de ceux l’Arabie saoudite ou de la Russie.
Les cours du pétrole ont terminé en nette baisse hier sur le Nymex en dépit d’une statistique favorable. Les stocks américains de pétrole brut ont diminué un peu plus qu’attendu la semaine dernière et ceux d’essence ont également baissé alors qu’ils étaient prévus en hausse, selon les données publiées par l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Le contrat d’août du brut léger américain (WTI) a perdu 98 cents, soit 2,25%, à 42,53 dollars le baril. Il a touché en séance 42,13 dollars, son plus bas depuis août 2016. Le Brent de même échéance a cédé 1,20 dollar (2,61%) à 44,82 dollars le baril.