Le pétrole brut a dépassé hier en séance la barre des 80 dollars le baril à Londres pour la première fois depuis 2014. Les stocks américains ont chuté et les traders anticipent l’impact des nouvelles sanctions sur l’Iran, membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). «Les préoccupations en matière d’approvisionnement sont au premier plan après que les États-Unis ont quitté l’accord nucléaire iranien», a déclaré à Bloomberg Norbert Ruecker, responsable de la recherche macroéconomique et de la recherche sur les matières premières chez Julius Baer à Zurich. Le contrat de juin sur le brut léger américain (WTI) a terminé inchangé à 71,49 dollars le baril. Il a avait auparavant touché un pic de trois ans et demi à 72,30 dollars. Au moment de la clôture du Nymex, le Brent prenait 0,04 cent, soit 0,05%, à 79,33 dollars. Il avait lui aussi atteint auparavant son plus haut niveau depuis novembre 2014 à 80,50 dollars.