Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Edison, filiale d’EDF, prépare la vente de sa division pétrole et gaz, rapporte aujourd’hui Reuters qui se réfère à quatre sources du secteur. Le groupe italien devient ainsi le dernier énergéticien en date à abandonner les énergies fossiles pour se concentrer sur ses activités de distribution. Edison a sélectionné les banques d’investissement Rothschild et Perella Weinberg pour organiser la mise en vente de son pôle production et exploration, qui pourrait être valorisé entre deux et trois milliards de dollars (1,6 et 2,4 milliards d’euros), a précisé l’une des sources.
Une instance conjointe de coopération entre l’Opep et des pays extérieurs au cartel pourrait être mise en place à l’expiration de leur accord actuel d’encadrement de la production à la fin de l’année, a déclaré hier le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak. Il n’est pour l’instant pas question d’une adhésion de la Russie à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, a-t-il ajouté. Alexandre Novak a dit avoir discuté d’une coopération à long terme avec son homologue saoudien, Khalid al Falih, et que le «mécanisme d’interaction» actuel s'était avéré efficace.
Une instance conjointe de coopération entre l’Opep et des pays extérieurs au cartel pourrait être mise en place à l’expiration de leur accord actuel d’encadrement de la production à la fin de l’année, a déclaré mardi le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak. Il n’est pour l’instant pas question d’une adhésion de la Russie à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, a-t-il ajouté.
Le groupe pétrolier a annoncé vendredi que sa filiale brésilienne Shell Brasil Petroleo avait remporté quatre nouveaux blocs d’exploration en eaux profondes dans les bassins de Campos et de Potiguar, au Brésil, portant ainsi sa présence offshore dans le Brésil à 18 blocs. Dans le cadre de l’appel d’offres organisé par le gouvernement brésilien, Shell a remporté un bloc seul et trois blocs où le groupe se présentait en consortium avec Chevron Brazil, Petrobras et Petrogal Brasil. «Sur les quatre blocs acquis, Shell en opérera deux», a précisé l’entreprise dans un communiqué. Shell déboursera 70 millions de dollars (56,8 millions d’euros) pour l’obtention de ces quatre nouveaux blocs.
Les premiers échanges de contrats à terme libellés en yuan sur les prix du pétrole ont débuté hier matin sur le Shanghai International Energy Exchange, la division de la Bourse des matières premières de Shanghai. En hausse de 6% à l’ouverture, le premier contrat d’échéance septembre 2017 a terminé la séance en hausse de 3,34% à un cours de 429,9 yuans par baril, contre une hausse plus limitée de 2,5% sur le WTI new-yorkais à 65,88 dollars le baril, et de 2,2% à 70,45 dollars pour le cours du Brent à Londres. Ouverts aux investisseurs étrangers, les nouveaux contrats chinois auraient enregistré 15.000 échanges au cours de leur première séance de cotation, contre 9.000 contrats échangés sur le «ICE Futures Europe Exchange» à Londres et 80.000 sur le New York Mercantile Exchange aux Etats-Unis, selon les chiffres fournies par Bloomberg.
Les premiers échanges de contrats à terme libellés en yuan sur les prix du pétrole ont débuté ce matin sur le Shanghai International Energy Exchange, la division de la Bourse des matières premières de Shanghai. En hausse de 6% à l’ouverture, le premier contrat d’échéance septembre 2017 a terminé la séance en hausse de 3,34% à un cours de 429,9 yuans par baril, contre une hausse plus limitée de 2,5% sur le WTI new-yorkais à 65,88 dollars le baril, et de 2,2% à 70,45 dollars pour le cours du Brent à Londres, repassant au-dessus du seuil des 70 dollars pour la première fois depuis le 2 février dernier.
Le respect de l’accord d’encadrement de la production de pétrole conclu par l’Opep et d’autres pays a atteint en février un niveau sans précédent, montrent les estimations d’un comité de suivi formé par les participant. Cela donne à penser que la remontée des cours du brut n’a pas eu d’incidence sur leur engagement. Le taux de conformité s’est élevé à 138% le mois dernier, un record depuis l’entrée en vigueur début 2017 de cet accord entre l’organisation, la Russie et d’autres pays. Le précédent record, à 133%, avait été atteint en janvier.
Le respect de l’accord d’encadrement de la production de pétrole conclu par l’Opep et d’autres pays a atteint en février un niveau sans précédent, montrent les estimations d’un comité de suivi formé par les participant. Cela donne à penser que la remontée des cours du brut n’a pas eu d’incidence sur leur engagement. Le taux de conformité s’est élevé à 138% le mois dernier, a annoncé aujourd’hui l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, ce qui constitue un record depuis l’entrée en vigueur début 2017 de cet accord entre l’organisation, la Russie et d’autres pays.
Varo Energy, détenu par tiers par le fonds d’investissement Carlyle, par le négociant pétrolier Vitol et par le néerlandais Reggeborgh Invest, compte s’introduire cette année sur Euronext Amsterdam, afin de financer son développement. Les actionnaires actuels prévoient de céder, ensemble, entre 30% à 40% du capital, au prorata de leur participation. La société a dégagé l’an dernier un Ebitda récurrent de 371 millions de dollars (302 millions d’euros) pour un chiffre d’affaires de 13,4 milliards de dollars. Elle pourrait être valorisée 2 milliards d’euros, selon des sources bancaires citées par Reuters.
Varo Energy, détenu par tiers par le fonds d’investissement Carlyle, par le négociant pétrolier Vitol et par le néerlandais Reggeborgh Invest, compte s’introduire cette année sur Euronext Amsterdam, afin de financer son développement. Les actionnaires actuels prévoit de céder, ensemble, entre 30% à 40% du capital, au prorata de leur participation.
Abu Dhabi National Oil Company (Adnoc) a annoncé hier avoir cédé à Total une participation de 20% dans la concession du gisement pétrolier d’Umm Shaif et Nasr et une de 5% dans celle de Lower Zakum. Le groupe pétrolier français a versé un droit de participation de 4,2 milliards de dirhams (930 millions d’euros) pour la première concession et de 1,1 milliard de dirhams pour la seconde, précise la compagnie publique des Emirats arabes unis. Ces accords, conclus pour une durée de 40 ans, sont entrés en vigueur le 9 mars.
La compagnie pétrolière italienne a annoncé vendredi qu’elle augmenterait son dividende en 2018. Dans son plan stratégique 2018-2021, l’entreprise publique précise qu’elle versera un dividende de 0,83 euro par action cette année, contre 0,80 euro pour l’exercice précédent. Elle a ajouté qu’elle pourrait recourir à un rachat d’actions pour distribuer un excédent de trésorerie. Eni investira par ailleurs environ 32 milliards d’euros sur la période 2018-2021. Elle vise une hausse de sa production de 3,5% par an sur la période, contre un objectif de 3% dans son plan stratégique précédent.
La compagnie pétrolière italienne a annoncé aujourd’hui qu’elle augmenterait son dividende en 2018. Dans son plan stratégique 2018-2021, l’entreprise publique précise qu’elle versera un dividende de 0,83 euro par action cette année, contre 0,80 euro pour l’exercice précédent. Elle a ajouté qu’elle pourrait recourir à un rachat d’actions pour distribuer un excédent de trésorerie. Eni a par ailleurs indiqué qu’il investirait environ 32 milliards d’euros sur la période 2018-2021. Elle vise une hausse de sa production de 3,5% par an sur la période, contre un objectif de 3% dans son plan stratégique précédent.
La compagnie norvégienne Statoil a annoncé ce matin qu’elle allait changer de nom pour adopter celui d’Equinor afin de marquer sa volonté de devenir un groupe de production d'énergie au sens large et non pas uniquement de pétrole. La proposition, qui sera soumise au vote de l’assemblée générale du 15 mai, a déjà reçu l’aval de son actionnaire majoritaire, l’Etat norvégien, qui détient 67% de son capital, a précisé Statoil. «Le nom d’Equinor capture notre héritage et nos valeurs et ce que nous souhaitons devenir à l’avenir», déclare son directeur général Eldar Saetre dans un communiqué..
Bourbon a annoncé ce matin, lors de la publication de ses comptes annuels 2017, avoir cassé les covenants attachés à sa dette. Cette rupture l’a contraint à refléter l’exigibilité de sa dette en la reclassant en passif courant, pour un montant de 1,121 milliard d’euros fin 2017, bien que ses prêteurs n’en aient pas exigé le remboursement. Le groupe de services parapétroliers a «demandé à ses prêteurs qu’ils sursoient formellement, pour la durée des discussions attendues, à l’exercice de leurs droits au titre des contrats de crédit et notamment à leur remboursement». Il a engagé «de nouvelles discussions avec ses prêteurs, tant en France qu'à l'étranger, afin de mettre en adéquation le service de sa dette avec une reprise attendue mais progressive du marché et donc de ses performances». Bourbon se dit confiant dans sa capacité à obtenir des reports, potentiellement avant l'été prochain.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé mercredi une baisse de sa production en février. Cependant, l’offre pétrolière mondiale a continué de croître le mois dernier, incitant le cartel à relever ses prévisions pour la production de pétrole de schiste aux Etats-Unis cette année.
Total a annoncé jeudi avoir bouclé l’acquisition de Maersk Oil, la division d’exploration-production pétrolière de l’armateur danois Moller-Maersk. Cette acquisition, en numéraire et en titres, fera de la compagnie française le deuxième opérateur en mer du Nord, indique-t-elle. L’opération aura un «effet positif immédiat sur le résultat net par action et le cash flow par action», affirme Total, qui attend des synergies supérieures à 400 millions de dollars par an. A l’issue de l’opération, Moller-Maersk détiendra 3,7% du capital de Total. Le groupe danois indique qu’il enregistrera un gain comptable de 2,6 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros).
Total a annoncé jeudi avoir finalisé l’acquisition de Maersk Oil, la division d’exploration-production pétrolière de l’armateur danois Moller-Maersk. Cette acquisition fera de Total le deuxième opérateur en mer du Nord, indique le groupe français. La transaction prend effet ce 8 mars. L’accord signé entre les deux sociétés prévoit que Moller-Maersk recevra l'équivalent de 4,95 milliards de dollars en actions Total et que l’entreprise française reprendra à son compte 2,5 milliards de dollars de dette de Maersk Oil. Moller-Maersk deviendra ainsi un nouvel actionnaire de Total avec 3,70% du capital. Dans un communiqué séparé, le groupe danois indique qu’il enregistrera un gain comptable de 2,6 milliards de dollars, soit environ 2,1 milliards d’euros.
Le respect des engagements entraînerait une réduction de la demande, rendant moins rentables de nombreux projets, calcule le think tank Carbon Tracker.