Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Exxon Mobil a publié vendredi un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes en raison de la baisse de sa production et de la faiblesse de ses activités chimiques et de raffinage. Hors exceptionnels, le groupe a dégagé un bénéfice par action de 88 cents, inférieur au consensus qui l’attendait à 1,04 dollar. Son compatriote américain Chevron a également publié un bénéfice décevant en raison du repli de ses marges dans ses activités internationales de raffinage. Son bénéfice hors exceptionnels ressort à 72 cents par action, alors que les analystes attendaient 1,22 dollar. Sa production pétrolière a augmenté de 3%, contre un recul de 3% pour Exxon.
Exxon Mobil, la plus grande compagnie pétrolière cotée au monde, a publié ce vendredi un bénéfice trimestriel inférieur aux attentes en raison de la baisse de sa production et de la faiblesse de ses activités chimiques et de raffinage. Hors exceptionnels, Exxon Mobil a dégagé un bénéfice par action de 88 cents, inférieur au consensus qui l’attendait à 1,04 dollar. Son compatriote américain Chevron a également publié un bénéfice décevant en raison du repli de ses marges dans ses activités internationales de raffinage, dont le résultat a chuté de 77%. Son bénéfice hors exceptionnels ressort à 72 cents par action, alors que les analystes attendaient 1,22 dollar. Sa production pétrolière a augmenté de 3%, contre un recul de 3% pour Exxon.
Royal Dutch Shell a annoncé ce matin une multiplication par plus de deux de son bénéfice 2017, à un pic de trois ans de 16 milliards de dollars (12,9 milliards d’euros), à la faveur de la hausse des cours du pétrole et du gaz, ainsi que de l’amélioration de ses performances. Sur le seul quatrième trimestre, le pétrolier anglo-néerlandais a vu son bénéfice, sur la base du coût actuel des approvisionnements et hors éléments exceptionnels, bondir de 140%, à 4,3 milliards de dollars. Un consensus fourni par le groupe lui-même était à 4,24 milliards. Shell précise avoir passé une charge de 2 milliards de dollars sur le trimestre, liée à la réforme fiscale américaine.
L’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA) a annoncé hier que la production de pétrole brut des Etats-Unis avait dépassé en novembre la barre des 10 millions de barils par jour et ce pour la première fois depuis 1970. Elle s’est établie à 10,038 millions de barils, un niveau non loin du record de 10,044 millions établi en novembre 1970. L’EIA s’attendait à ce que la barre des 10 millions ne soit atteinte que ce mois-ci, mais la croissance de la production dans les bassins schisteux a de nouveau dépassé ses attentes ces derniers mois. Les stocks de brut ont par ailleurs augmenté la semaine passée de 6,78 millions de barils à 418,36 millions aux Etats-Unis, là où les économistes attendaient une hausse de 126.000.
Total a annoncé hier une découverte «majeure» avec le puits d’exploration de Ballymore, situé en eaux profondes dans la partie Est du Golfe du Mexique américain. «Le puits a été foré à une profondeur finale de 8.898 mètres, et a traversé une colonne de pétrole de 205 mètres nets dans un réservoir Norphlet de haute qualité», souligne le groupe. Le pétrolier français a acquis une participation de 40% dans Ballymore en septembre 2017, dans le cadre d’un accord d’exploration avec Chevron (60%, opérateur) portant sur sept zones de prospection dans le Norphlet (partie orientale du Golfe du Mexique) et dans le Wilcox (partie centrale).
Total a annoncé aujourd’hui une découverte «majeure» avec le puits d’exploration de Ballymore, situé en eaux profondes dans la partie Est du Golfe du Mexique américain. Un puits dévié à partir du puits de découverte est actuellement en cours de forage pour évaluer l’ampleur de cette découverte. «Le puits a été foré à une profondeur finale de 8.898 mètres, et a traversé une colonne de pétrole de 205 mètres nets dans un réservoir Norphlet de haute qualité», souligne le groupe.
Le pétrolier Total a annoncé hier l’acquisition de Samson Offshore Anchor auprès de l’américain Samson, pour se renforcer en offshore profond dans le golfe du Mexique. Samson Offshore Anchor détient une participation de 12,5% dans quatre blocs couvrant le gisement d’Anchor. Découvert en 2014 à 225 km des côtes de la Louisiane à plus de 1.500 m de profondeur, ce gisement est également exploité par Chevron (55%) aux côtés de Cobalt (20%) et Venari (12,5%). La transaction inclut une part de 12,5% dans le bloc Green Canyon 761, situé à proximité, dont Total détient déjà 25%.
Le pétrolier français Total a annoncé ce matin la signature avec le groupe américain Samson d’un accord en vue du rachat de Samson Offshore Anchor, afin de renforcer sa position en offshore profond dans le golfe du Mexique. Samson Offshore Anchor détient une participation de 12,5% dans quatre blocs couvrant la découverte du gisement d’Anchor. Découvert en 2014 à environ 225 km des côtes de la Louisiane à plus de 1.500 km de profondeur, ce gisement est actuellement exploité par Chevron (55%) aux côtés de Cobalt (20%) et Venari (12,5%). La transaction entre Total et Samson inclut également une participation de 12,5% dans le bloc d’exploration Green Canyon 761, situé à proximité, dont Total détient déjà 25%, précise ce dernier.
Le groupe parapétrolier a annoncé hier un bénéfice bien plus élevé que prévu au quatrième trimestre 2017 grâce à une production de pétrole et de gaz de schiste en forte hausse aux Etats-Unis. Son bénéfice par action s’élève à 53 cents, dépassant le consensus des analystes qui le donnait à 46 cents. Son chiffre d’affaires a augmenté à 5,9 milliards de dollars sur la période, contre 4,02 milliards un an auparavant. Halliburton a également constitué une provision de 1,05 milliard de dollars, liée à la récente réforme fiscale adoptée aux Etats-Unis.
Le groupe parapétrolier a annoncé aujourd’hui un bénéfice bien plus élevé que prévu au quatrième trimestre 2017 grâce à une production de pétrole et de gaz de schiste en forte hausse aux Etats-Unis. Son bénéfice par action s’élève à 53 cents, dépassant le consensus des analystes qui le donnait à 46 cents. Son chiffre d’affaires a augmenté à 5,9 milliards de dollars sur la période, contre 4,02 milliards un an auparavant. Halliburton a également constitué une provision de 1,05 milliard de dollars, liée à la récente réforme fiscale adoptée aux Etats-Unis.
Le pétrole a accusé sa première baisse hebdomadaire depuis la mi-décembre après que l’AIE a relevé sa prévision de croissance de la production de brut outre-Atlantique.
La production de pétrole brut des Etats-Unis devrait dépasser cette année celle de l’Arabie saoudite et rivaliser avec celle de la Russie, les deux plus grands producteurs d’or noir au monde, a déclaré ce vendredi l’Agence internationale de l'énergie (AIE). La production de brut aux Etats-Unis devrait dépasser 10 millions de barils par jour en 2018, un niveau qui n’a pas été atteint depuis 1970, a estimé l’AIE dans son rapport mensuel sur le marché pétrolier. L’institution a relevé sa prévision pour l’offre de brut américain en 2018 de 260.000 barils par jour, à 10,4 millions de barils par jour, en raison principalement du récent rebond des cours du brut.
La production de pétrole du Venezuela a baissé de 13% l’an dernier sur fond de marasme économique, tombant à son plus bas niveau en près de trente ans. En 2017, le pays a produit en moyenne 2,072 millions de barils par jour (bpj), contre 2,373 bpj l’année précédente, montrent des chiffres fournis hier par l’Opep. Le pays dispose des plus importantes réserves d’hydrocarbures de la planète mais son industrie pétrolière, minée par l’inefficacité, la corruption et le manque d’investissements, est en recul constant depuis six ans. L’industrie pétrolière représente plus de 90% des revenus en devises étrangères du pays.
Royal Dutch Shell a donné aujourd’hui son feu vert à une expansion du gisement gazier et pétrolier de Penguins en mer du Nord britannique, son premier projet important dans la région depuis six ans. Le nouveau navire devrait produire jusqu'à 45.000 barils d'équivalent pétrole par jour et le projet sera bénéficiaire même avec des cours du pétrole sous les 40 dollars le baril, a assuré Shell. Le groupe n’a pas précisé le montant de l’investissement, qui selon les analystes de Bernstein pourrait se monter jusqu'à 2,5 milliards de dollars (2,0 milliards d’euros).
Une sortie en douceur de l’accord sur la limitation de la production mondiale de pétrole pourrait être évoquée lors de la prochaine réunion, le 21 janvier, entre l’Opep et ses partenaires, a déclaré vendredi le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak. Ce dernier a cependant jugé que le marché mondial n'était pas encore rééquilibré, malgré un baril de Brent revenu à quasiment 70 dollars. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres producteurs comme la Russie ont réduit depuis début 2017 leur production cumulée de 1,8 million de barils par jour. Cet accord a été prolongé jusqu’à fin 2018.
La ville de New York a assigné en justice cinq géants groupes pétroliers pour leur rôle présumé dans le changement climatique, et annoncé son intention de se débarrasser de quelque 5 milliards d’investissements dans des sociétés actives dans les énergies fossiles. Le maire démocrate Bill de Blasio a annoncé hier avoir saisi la justice fédérale contre BP, Chevron, ConocoPhillips, ExxonMobil et Shell. Les dommages éventuellement alloués par la justice contribueraient au financement des mesures prises par la ville pour lutter contre les conséquences du changement climatique, a annoncé la municipalité, qui a déjà lancé un programme d’investissement de 20 milliards de dollars.
Les paris sur une poursuite du mouvement de hausse des prix sont historiquement élevés, laissant le marché vulnérable à un retournement même temporaire.