Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Total a annoncé ce matin la vente de ses parts dans le champ de Martin Linge et dans la découverte de Garantiana en Norvège au groupe norgégien Statoil pour un montant de 1,45 milliard de dollars. La compagnie pétrolière française arbitre ainsi dans son portefeuille après s'être récemment renforcée dans la région en y rachetant Maersk Oil pour une valeur d’entreprise de 7,45 milliards de dollars.
Le groupe pétrolier Saudi Aramco et le chimiste Saudi Basic Industries Corp (Sabic) ont signé un protocole d’accord hier afin de construire un complexe spécialisé dans la transformation du pétrole en produits chimiques en Arabie saoudite, une opération à 20 milliards de dollars (17 milliards d’euros). Ce projet, qui selon les deux partenaires sera le plus grand site de transformation de ce type au monde, s’inscrit dans le cadre de la diversification de l'économie saoudienne.
Hewlett Packard Enterprise (HPE) a annoncé mardi le départ de sa directrice générale Meg Whitman. Elle sera remplacée par le numéro deux Antonio Neri, le 1er février. La nouvelle a fait chuter le titre de 7,4% après Bourse, éclipsant la publication d’un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes. Depuis la scission de Hewlett Packard en 2015, HPE couvre les activités de réseaux, de stockage de données et de services technologiques. Il a fait état d’une hausse de 48% de son bénéfice net, à 524 millions de dollars pour son quatrième trimestre (clos le 31 octobre); son chiffre d’affaires a crû de 4,9% à 7,66 milliards.
Total perdrait l’intégralité de son investissement s’il décidait de sortir de l’accord récemment conclu avec l’Iran pour développer South Pars, le plus grand champ gazier du monde, a déclaré mardi le ministre iranien du pétrole. «Si Total, sans l’application de sanctions décidées par le Conseil de sécurité de l’ONU, annonce son intention de quitter le contrat, aucun capital ne sera restitué à cette société et aucune somme ne sera transférée à l’entreprise», a déclaré le ministre du pétrole, Bijan Zanganeh, cité par Shana, le site d’information du ministère iranien du pétrole. Bijan Zanganeh a déclaré que Total avait promis 56 millions d’euros (66 millions de dollars) pour le projet South Pars.
Le ministre iranien du Pétrole a déclaré que la majorité des membres de l’Opep étaient en faveur d’une nouvelle prolongation de l’accord d’encadrement de la production, mais qu’une décision finale serait prise lors de leur prochaine réunion le 30 novembre. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, la Russie et d’autres producteurs ont signé fin 2016 un premier accord de baisse de leur production de 1,8 million de barils par jour (bpj) afin de soutenir les cours et de mettre fin à une offre excédentaire sur le marché. L’accord, entré en vigueur le 1er janvier 2017 et prolongé de neuf mois le 25 mai, doit expirer en mars 2018.
Le ministre iranien du Pétrole a déclaré aujourd’hui que la majorité des membres de l’Opep étaient en faveur d’une nouvelle prolongation de l’accord d’encadrement de la production, mais qu’une décision finale serait prise lors de leur prochaine réunion le 30 novembre. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole, la Russie et d’autres producteurs ont signé fin 2016 un premier accord de baisse de leur production de 1,8 million de barils par jour (bpj) afin de soutenir les cours et de mettre fin à une offre excédentaire sur le marché. L’accord, entré en vigueur le 1er janvier 2017 et prolongé de neuf mois le 25 mai, doit expirer en mars 2018.
L’AIE se montre très optimiste sur les perspectives de croissance du pétrole de schiste aux Etats-Unis, qui viennent limiter le potentiel de hausse des prix.
La demande mondiale de pétrole devrait croître moins vite que prévu dans les prochains mois en raison des températures plus clémentes qui réduiront les besoins de consommation, ce qui pourrait ramener des excédents sur le marché au premier semestre 2018, indique l’Agence internationale de l'énergie (AIE). Dans son rapport mensuel publié mardi, l’organisation basée à Paris a réduit sa prévision de la demande de pétrole de 100.000 barils par jour (bpj) pour cette année et la suivante, à respectivement 1,5 million et 1,3 million.
Adnoc, la compagnie pétrolière d’Abu Dhabi, s’apprête à privatiser son activité de distribution de carburant en introduisant sur la Bourse locale plus de 10% du capital de cette division, a déclaré hier le sultan Ahmed Al Jaber, directeur général d’Adnoc. Cette division pourrait être valorisée jusqu’à 5 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros). L’opération, qui devancera notamment la privatisation du géant pétrolier saoudien Aramco prévue en 2019, sera coordonnée par Citigroup, First Abu Dhabi Bank, HSBC et Merrill Lynch, aidées par EFG-Hermes, Goldman Sachs et Morgan Stanley.
Un investisseur anonyme a saisi l’Isda hier pour déterminer si la compagnie pétrolière publique vénézuélienne, PDVSA, a failli à son obligation de rembourser le principal sur l’une de ses obligations avant la date limite du 2 novembre. Le comité décisionnaire n’a pas indiqué s’il se prononcerait sur la question. La veille, Fitch avait déclassé la dette de PDVSA en catégorie C, un cran au-dessus du défaut, jugeant un tel événement «imminent».
La demande mondiale en pétrole ne devrait pas atteindre son point culminant avant 2040, a déclaré mardi L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui s’attend à un ralentissement de la croissance de la demande à long terme. Dans son rapport annuel sur les perspectives du marché du pétrole, le cartel affirme qu’une croissance économique mondiale plus poussive que prévu, en conséquence de la montée du protectionnisme et de la limitation du libre-échange, risque de peser sur la demande en pétrole jusqu’en 2040.
Le pétrole a terminé en forte hausse hier à New York, au plus haut depuis juillet 2015, sous l’effet de tensions en Arabie saoudite, premier exportateur mondial d’or noir. Le baril de WTI pour livraison en décembre, référence américaine du brut, a gagné 1,71 dollar pour terminer à 57,35 dollars sur le Nymex. A Londres, le contrat de janvier 2018 sur le Brent de Mer du Nord a pris 2,20 dollars (3,54%) à 64,27 dollars le baril. Hier, des sources saoudiennes ont indiqué à l’agence Bloomberg que les comptes bancaires des personnalités arrêtées au cours du week-end étaient en train d'être gelés, et que d’autres arrestations pourraient advenir.
La compagnie pétrolière publique mexicaine Pemex a annoncé vendredi avoir réalisé la plus importante découverte de réserves pétrolières dans le sous-sol mexicain depuis 15 ans. Les réserves pétrolières mexicaines récemment découvertes l’ont principalement été off-shore. La découverte consiste en près de 350 millions de barils de réserves prouvées. L’extraction pourrait débuter d’ici un an.
Shell a annoncé hier un bénéfice trimestriel (hors coût de remplacement des stocks) de 3,7 milliards de dollars, contre 1,45 milliard au troisième trimestre 2016 et un consensus de 3,62 milliards. Le groupe pétrolier anglo-néerlandais a tiré parti d’une amélioration des conditions de marché dans la chimie et le raffinage, des hausses du prix des hydrocarbures et d’une augmentation de la production des nouveaux gisements. Il a toutefois précisé qu’il devrait pâtir d’une diminution de la production au quatrième trimestre, en conséquence de son programme de cessions d’actifs.
Le géant pétrolier anglo-néerlandais a annoncé ce matin un bénéfice trimestriel hors coût de remplacement des stocks de 3,7 milliards de dollars (3,2 milliards d’euros), contre 1,45 milliard de dollars au troisième trimestre de 2016 et un consensus de 3,62 milliards. Le groupe a tiré parti d’une amélioration des conditions de marché dans le secteur de la chimie et du raffinage, des hausses de prix du gaz et du pétrole, et d’une augmentation de la production des nouveaux gisements.
BP a enregistré au troisième trimestre 2017 un bénéfice net de 1,87 milliard de dollars (1,61 milliard d’euros), multiplié par deux d’un an sur l’autre, alors que les analystes l’attendaient à 1,58 milliard de dollars. Après des années de réduction des coûts, la compagnie pétrolière britannique dit être parvenue à fixer le point d'équilibre de sa génération de trésorerie sur les neuf premiers mois de l’année à 49 dollars le baril, hors versements exceptionnels pour régler les litiges liés à la marée noire dans le golfe du Mexique en 2010. Elle a repris sa politique de rachats d’actions au cours du quatrième trimestre afin de diluer l’impact de son programme de versement du dividende en actions et en numéraire.