Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Total a annoncé vendredi un accord avec Chevron portant sur sept prospects d’exploration opérés par le groupe pétrolier américain dans l’offshore profond du golfe du Mexique aux Etats-Unis. Cet accord couvre 16 blocs et concerne deux zones «hautement prospectives» du golfe du Mexique - le Wilcox dans la partie centrale et le Norphlet dans la partie orientale -, a précisé le groupe français dans un communiqué. La participation de Total à ces puits s'établira entre 25% et 40%.
Le spécialiste français des tubes sans soudure a annoncé hier la signature d’un contrat avec la société pétrolière Badr El Din Petroleum Company (Bapetco), une coentreprise entre Royal Dutch Shell et Egyptian General Petroleum Corporation. Cet accord porte sur la fourniture de solutions tubulaires (OCTG) pour équiper 60 à 70 puits de gaz d’un projet onshore dans le désert occidental de l’Egypte. La majorité des tubes et le filetage seront réalisés dans les usines chinoises de Vallourec.
Le spécialiste français des tubes sans soudure a annoncé ce matin la signature d’un contrat avec la société pétrolière Badr El Din Petroleum Company (Bapetco), une coentreprise entre Royal Dutch Shell et Egyptian General Petroleum Corporation en Egypte. Le montant du marché n’a pas été précisé. Cet accord porte sur la fourniture de solutions tubulaires (OCTG) pour équiper 60 à 70 puits de gaz d’un projet onshore dans le désert occidental de l’Egypte. La majorité des tubes sans soudure en acier carbone seront produits par Tianda, la nouvelle usine acquise par le groupe en 2016 à Chuzhou en Chine, tandis que le filetage sera réalisé dans son usine de Changzhou.
Le groupe pétrolier a annoncé une prise de participation dans EREN Renewable Energy et l'acquisition de GreenFlex, spécialiste de la gestion de l'efficacité énergétique.
Royal Dutch Shell va mettre fin à un siècle de production pétrolière en Irak pour se concentrer sur l’exploitation plus rentable du gaz. La compagnie a annoncé hier qu’elle s'était entendue avec le ministère irakien du Pétrole pour lui céder ses parts dans le gisement de Majnoon dans le sud du pays, Ce contrat qui courait jusqu’en 2030 accordait à Shell 45% du gisement ouvert en 2010. La compagnie malaisienne Petronas a 30% et Bagdad détenait le solde. Shell a aussi mis en vente sa part de 20% dans le gisement de West Qurna 1, également dans le sud irakien, dont Exxon Mobil est l’opérateur principal.
Royal Dutch Shell va mettre fin à un siècle de production pétrolière en Irak pour se concentrer sur l’exploitation plus rentable du gaz. Confirmant une information de Reuters, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise a annoncé aujourd’hui qu’elle s'était entendue avec le ministère irakien du Pétrole de lui céder ses parts dans le gisement de Majnoon, près de Bassorah dans le sud du pays, après une modification des termes de son accord.
Le marché pétrolier commence à se désengorger grâce à une croissance de la demande plus forte que prévu en Europe et aux Etats-Unis et à la baisse de la production aussi bien au sein qu’en dehors de l’Opep, constate l’Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi. Celle-ci anticipe dorénavant une croissance de la demande pétrolière mondiale de 1,6 million de barils par jour (bpj) cette année et non plus de 1,5 million. La demande mondiale a augmenté de 2,3 millions bpj au deuxième trimestre, sa hausse trimestrielle la plus forte en glissement annuel depuis la mi-2015.
Dans son rapport mensuel sur le marché de l'or noir, l'Agence internationale de l'énergie anticipe une progression de la demande de 1,6 million de barils par jour (mbj) pour atteindre 97,7 mbj en 2017
Dans son rapport mensuel publié hier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) estime que la demande mondiale pour son pétrole atteindra 32,83 millions de barils par jour (bpj) l’an prochain, soit 410.000 de plus que sa précédente prévision. L’Opep relève également une baisse des stocks et indique que la hausse des prix du Brent de Mer du Nord à livraison immédiate, donnant une prime sur les échéances plus lointaines, fait espérer que le rééquilibrage tant attendu du marché est en cours.
Le groupe de forages pétroliers a annoncé hier soir qu’il venait de se placer sous la protection de la loi américaine sur les faillites (Chapitre 11) en vue d’une restructuration de son importante dette qui dépasse 10 milliards de dollars (8,3 milliards d’euros). Il négociait la restructuration de cette dette avec ses créanciers depuis 18 mois.
Dans son rapport mensuel publié aujourd’hui, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) estime que la demande mondiale pour son pétrole atteindra 32,83 millions de barils par jour (bpj) l’an prochain, soit 410.000 de plus que sa précédente prévision. L’Opep relève également une baisse des stocks et indique que la hausse des prix du Brent de Mer du Nord à livraison immédiate, donnant une prime sur les échéances plus lointaines, fait espérer que le rééquilibrage tant attendu du marché est en cours.
Le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al Falih, et son homologue des Emirats arabes unis, Souhaïl al Mazroui, sont convenus qu’une prolongation de l’accord mondial de plafonnement de la production pétrolière pourrait être envisagée en fonction de l'évolution du marché, a annoncé hier le ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué. Cet accord conclu à l’initiative de l’Opep et censé réduire l’excédent d’offre sur le marché court actuellement jusqu’en mars 2018. Souhaïl al Mazroui a affirmé à cette occasion que la compagnie émiratie Abu Dhabi National Oil Co (ADNOC) avait réduit de 10% ses allocations de pétrole brut pour septembre et octobre.
Le ministre saoudien de l’Energie, Khalid al Falih, et son homologue des Emirats arabes unis, Souhaïl al Mazroui, sont convenus qu’une prolongation de l’accord mondial de plafonnement de la production pétrolière pourrait être envisagée en fonction de l'évolution du marché, a annoncé lundi le ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué. Cet accord conclu à l’initiative de l’Opep et censé réduire l’excédent d’offre sur le marché court actuellement jusqu’en mars 2018. Souhaïl al Mazroui a affirmé à cette occasion que la compagnie émiratie Abu Dhabi National Oil Co (ADNOC) avait réduit de 10% ses allocations de pétrole brut pour septembre et octobre.
Le conglomérat chinois CEFC va racheter une participation de 14,16% dans le pétrolier public russe Rosneft à un consortium composé de Glencore et du fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA). Glencore a expliqué que CEFC rachèterait cette part avec une prime d’environ 16% sur le cours moyen du titre Rosneft des 30 derniers jours pondéré du volume de transactions. Cette initiative renforce la coopération entre la Russie et la Chine, deuxième consommateur mondial d'énergie après les Etats-Unis.
Le conglomérat chinois CEFC va racheter une participation de 14,16% au capital de l’entreprise pétrolière publique russe Rosneft à un consortium composé de Glencore et du fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA). Glencore a expliqué dans un communiqué que CEFC rachèterait cette part avec une prime d’environ 16% sur le cours moyen du titre Rosneft des 30 derniers jours pondéré du volume de transactions. L’accord doit encore être finalisé après d’ultimes négociations et l’obtention par le groupe CEFC du feu vert des autorités de régulation.
Total a annoncé ce matin avoir signé un accord avec Kuwait Foreign Petroleum Exploration Company (Kufpec) concernant la cession de sa participation résiduelle de 15% dans le champ de Gina Krog situé en Norvège. Cet accord s’inscrit dans le prolongement de la transaction conclue en 2016 entre Total et Kufpec, portant sur des actifs situés dans les eaux norvégiennes de la mer du Nord, dont une participation de 15 % dans le champ de Gina Krog. Le montant de ces deux opérations s'élève à plus de 600 millions de dollars (504 millions d’euros).
Après la rumeur Sinopec pour CGG, voici la rumeur China Merchants Group pour Seadrill. Le cours du groupe norvégien de forages pétroliers a gagné jusqu'à 150% vendredi à la Bourse d’Oslo à la suite d’une dépêche Bloomberg évoquant l’intérêt du groupe chinois. «Nous ne croyons pas qu’une opération impliquant Seadrill ait du sens à ce stade puisqu’ils sont sur le point de se placer sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites», a tempéré Thomas Larsen, analyste chez DNB Markets. Le dette de Seadrill, contrôlé par le milliardaire John Fredriksen, dépasse 10 milliards de dollars.
Il y a eu la rumeur Sinopec pour CGG. Il y a aujourd’hui la rumeur China Merchants Group pour Seadrill. Le cours du groupe norvégien de forages pétroliers a gagné jusqu'à 150% cet après-midi à la Bourse d’Oslo à la suite d’une dépêche Bloomberg évoquant l’intérêt du groupe chinois. «Nous ne croyons pas qu’une opération impliquant Seadrill ait du sens à ce stade puisqu’ils sont sur le point de se placer sous la protection du Chapitre 11 de la loi américaine sur les faillites», a tempéré Thomas Larsen, analyste chez DNB Markets. Selon un autre analyste, des investisseurs contraints de couvrir des positions à découvert sur la valeur contribuent à l’envolée du cours. Seadrill, contrôlé par l’investisseur milliardaire John Fredriksen, a annoncé le 24 août négocier un plan de restructuration de sa dette, qui dépasse 10 milliards de dollars, dans le cadre du Chapitre 11.