Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
Total a lancé le processus de vente d’un tiers de sa participation dans le gisement gazier Laggan Tormore et d’autres actifs gaziers et pétroliers dans le secteur britannique de la mer du Nord, des cessions dont le montant pourrait atteindre 1,5 milliard de dollars (1,28 milliard d’euros), ont déclaré quatre sources industrielles et bancaires citées par l’agence Reuters. Bank of America Merrill Lynch supervisera la vente de 20% de Laggan Tormore, dont Total conservera 40%. La banque d’investissement Lambert Energy assurera le suivi de la vente des autres participations.
Les salariés du pétrole ont commencé ce lundi une grève de 15 jours dans les installations du français Total au Gabon à l’appel du syndicat Onep, a annoncé cette organisation. Les grévistes demandent notamment des hausses de salaires, des primes, de meilleures possibilités d’avancement et une réduction du nombre de travailleurs étrangers.
Le président élu mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, veut en finir dans les trois premières années de son mandat avec les importations massives de carburant de son pays, venant pour l’essentiel des Etats-Unis, tout en développant la capacité de raffinage du Mexique. Le grand vainqueur de la présidentielle du 1er juillet a déclaré samedi aux journalistes qu’il entendait aussi accorder la priorité à l’augmentation de la production de pétrole brut mexicain, qui a nettement reculé ces dernières années.
BP est en bonne position pour reprendre les activités américaines de BHP Billiton dans le pétrole de schiste, après avoir soumis une offre de plus de 10 milliards de dollars (8,51 milliards d’euros), ont rapporté vendredi des sources proches du dossier à Reuters. Le géant pétrolier britannique et le premier groupe minier mondial pourrait parvenir à un accord dans les semaines à venir, ont-elles ajouté, précisant toutefois que les négociations pourraient encore échouer. Royal Dutch Shell et Chevron sont également sur les rangs pour reprendre ces actifs de BHP.
Chevron a lancé hier la vente de sept gisements pétroliers et gaziers en mer du Nord dans le cadre d’un examen de ses activités en Europe. Le pétrolier américain cherche à réduire ses opérations dans ce bassin exploité depuis un demi-siècle et dont la production décline régulièrement depuis la fin des années 90. Tout en cherchant à vendre certains de ses actifs en mer du Nord, Chevron étudie le développement du gisement de Rosebank, à l’ouest des îles Shetland. L’entreprise, avec ses partenaires Suncor, Siccar Point et Ineos, tente de réduire les coûts de ce projet.
Chevron a lancé la vente de sept gisements pétroliers et gaziers en mer du Nord dans le cadre d’un examen de ses activités en Europe. Le pétrolier américain cherche à réduire ses opérations dans le bassin de la mer du Nord, exploité depuis un demi-siècle et dont la production décline régulièrement depuis la fin des années 90. Ces actifs comprennent les gisements Alba, Alder, Captain, Elgin/Franklin, Erskine et Jade ainsi que la plate-forme Britannia et ses satellites.
Le cours du WTI a franchi le seuil des 75 dollars par baril hier pour la première fois depuis fin 2014 sur fond d’inquiétude sur le manque d’offre sur le marché.
L’Iran, sous la pression du rétablissement futur des sanctions américaines, a demandé à ses partenaires de l’Opep de «s’abstenir de toute mesure unilatérale» susceptible d’accroître leur production de pétrole. Dans une lettre adressée hier au président en exercice de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, l’Emirati Souhaïl al Mazrouei, le ministre iranien du Pétrole, Bijan Zanganeh, appelle au respect de l’accord conclu le mois dernier avec des pays non membres du cartel.
L’intransigeance de l’administration américaine sur le pétrole iranien laisse peu de marges au marché en dépit de la hausse de production adoptée par l’Opep.
Les ministres des Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont conclu vendredi un accord en vue de proposer, avec certains autres pays producteurs d’or noir, un retour aux niveaux de production prévu par l’accord de plafonnement. Les pays associés à l’accord ont davantage réduit leur production que prévu par cet accord, avec un niveau de conformité de 152% en mai. Revenir à une conformité de 100% se traduirait par une hausse d’environ 1 million de barils par jour en théorie, mais compte tenu de l’impossibilité pour certains pays de relever leur production, l’augmentation de la production devrait être limitée à environ 600.000 barils par jour.
L’Opep+ pourrait relever progressivement sa production de 1,5 million de barils par jour (bpj) au plus, entre autres options, a déclaré hier à des journalistes le ministre de l’Energie russe Alexandre Novak. Il a précisé que cette hausse graduelle était envisageable à partir du 1er juillet mais que les pays signataires de l’accord d’encadrement, soit l’Opep et d’autres producteurs tels que la Russie (Opep+), devaient encore en discuter les conditions. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et les pays non membres du cartel évoqueront le sujet lors de leur réunion des 22 et 23 juin à Vienne.
L’Opep+ pourrait relever progressivement sa production de 1,5 million de barils par jour (bpj) au plus, entre autres options, a déclaré jeudi à des journalistes le ministre de l’Energie russe Alexandre Novak. Il a précisé que cette hausse graduelle était envisageable à partir du 1er juillet mais que les pays signataires de l’accord d’encadrement, soit l’Opep et d’autres producteurs tels que la Russie (Opep+), devaient encore en discuter les conditions. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et les pays non membres du cartel évoqueront le sujet lors de leur réunion des 22 et 23 juin à Vienne.
Le cartel pourrait échouer à trouver un consensus la semaine prochaine, mais l’Arabie saoudite et la Russie paraissent vouées à relever leurs productions.
La demande de pétrole augmentera régulièrement en 2019 en raison de la solidité de l'économie mondiale et d’importantes difficultés d’approvisionnement pourraient apparaître d’ici la fin de l’année prochaine si l’Opep ne peut pas pallier la moindre pénurie d’offre, estime mercredi l’Agence internationale de l'énergie (AIE). Ce rapport sonne comme un avertissement adressé à l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et à ses alliés dont les ministres se réunissent les 22 et 23 juin à Vienne pour discuter de leur accord d’encadrement de l’offre, qui court jusqu'à la fin 2018.
Les perspectives pour le marché mondial du pétrole au deuxième semestre 2018 sont hautement incertaines même si l’effort de réduction des stocks a porté ses fruits, écrit l’Opep dans son rapport mensuel publié ce jour. La tonalité du document donne à penser que le cartel des exportateurs ne sera pas pressé d’assouplir, lors de sa réunion la semaine prochaine, son accord d’encadrement de l’offre, en vigueur depuis janvier 2017.
Les raffineurs européens, au premier rang desquels Total, se préparent à arrêter leurs achats de pétrole à l’Iran, fermant ainsi la porte à 20% des exportations de brut de ce pays après l’annonce par les Etats-Unis du rétablissement de sanctions contre la République islamique, rapporte Reuters de sources proches des entreprises et des négociants.
Les Etats-Unis ont demandé officieusement à l’Arabie saoudite et à d’autres membres de l’Opep d’augmenter leur production de pétrole, sans toutefois réclamer un volume précis, selon trois sources proches de l’organisation et du secteur citée par Reuters. Dans la matinée, l’agence Bloomberg, citant des sources proches du dossier, avait rapporté que la hausse demandée était d’environ un million de barils par jour.
Le directeur général de Petrobras, Pedro Parente, a démissionné vendredi à la suite d’une intervention du gouvernement brésilien dans la politique tarifaire du groupe pétrolier pour tenter de mettre fin à une grève des chauffeurs routiers. Le président brésilien a recommandé dans la foulée qu’il soit remplacé par le directeur financier de Petrobras Ivan Monteiro, qui a été nommé remplaçant par intérim par le conseil d’administration. Pedro Parente, qui a pris il y a deux ans les rênes de l’entreprise publique éclaboussée par une affaire de corruption, a réussi à réduire sa dette et à la rendre rentable. Le titre Petrobras abandonnait environ 15% à la Bourse de Sao Paulo à la clôture.