Les actualités et l’analyse du secteur pétrolier, son marché, ses prix (Brent, WTI), ses acteurs institutionnels (OPEP, AIE, EIA) et ses entreprises (BP, Chevron, Eni, Exxonmobil, Shell, TotalEnergies). De l’exploration-production de pétrole (onshore, offshore, schiste) à la distribution en passant par le raffinage.
La compagnie pétrolière publique d’Abou Dhabi (Adnoc) est en discussions avancées avec plusieurs acquéreurs potentiels, dont l’italien ENI, en vue de la cession de participations minoritaires dans ses activités de raffinage, ont déclaré deux sources au fait du dossier à l’agence Reuters. Adnoc a lancé le processus de vente d’une participation dans ses activités de raffinage de 20 milliards de dollars dont les sources ont dit qu’elle serait vraisemblablement partagée entre deux acquéreurs au moins.
Les négociations entre la division britannique du géant pétrolier français Total et les employés de trois de ses plateformes pétrolières en mer du Nord ont échoué jeudi, ce qui va conduire à de nouvelles grèves, a déclaré vendredi le syndicat représentant ces salariés. Unite, qui réclame des changements au niveau des calendriers de rotation et des salaires des employés, a indiqué que les grèves se poursuivraient à certaines dates en septembre et en octobre en l’absence de conclusion d’un accord avec le groupe.
L’accès de faiblesse du pétrole brut cet été a surpris les fonds, qui pariaient largement, début juillet, sur une poursuite du mouvement de hausse des prix.
Total a confirmé hier avoir notifié aux autorités iraniennes son retrait du contrat du projet South Pars, en Iran. Cette décision fait suite aux menaces de Washington visant les entreprises qui continueraient de commercer avec Téhéran. Des responsables iraniens ont récemment laissé entendre que la compagnie nationale chinoise CNPC pourrait reprendre la part de Total dans le gisement gazier et y porter ainsi sa part de 30% à plus de 80%. Le contrat signé en 2017 en vue du développement de la phase 11 de South Pars attribuait à Total une part de 50,1% dans ce qui apparaît être le plus grand gisement gazier au monde.
Le producteur de pétrole américain a annoncé hier avoir signé avec Petroleos de Venezuela (PDVSA) un accord qui lui permettra de recouvrer environ 2 milliards de dollars (1,74 milliard d’euros), soit le montant total qui lui a été accordé par un tribunal arbitral constitué conformément aux règles de la Chambre de commerce internationale (CCI). ConocoPhillips va suspendre en conséquence les actions en justice intentées auprès de cette institution.
L’Iran cherche des solutions pour vendre son pétrole et en transférer les revenus après la décision des Etats-Unis de prendre des sanctions contre le secteur bancaire et celui de l’énergie de la république islamique, a déclaré hier le vice-président iranien. «Nous espérons que les pays européens seront en mesure de tenir leurs engagements mais, si cela n’est pas le cas, nous chercherons des solutions pour vendre notre pétrole et en transférer les revenus», a indiqué Eshaq Jahangiri, cité par l’agence de presse Irna. L’administration américaine fait pression sur ses alliés afin qu’ils réduisent leurs achats de pétrole iranien, un moyen de déstabiliser le pouvoir à Téhéran.
Le pétrolier britannique s’offre les actifs américains de schiste de BHP pour 10,5 milliards de dollars. Ce dernier les avait acquis pour 20 milliards en 2011.
Le retour des exportations de pétrole brut libyen et l’augmentation de la production saoudienne pèsent sur les cours avant la mise en application des sanctions sur l’Iran.
Le gouvernement saoudien étudie un plan qui verrait la compagnie pétrolière publique Aramco prendre une participation dans le groupe pétrochimique Sabic afin de gonfler sa valeur à l’approche de son introduction en Bourse, selon Reuters qui citait hier deux sources au fait du dossier. Aramco veut développer ses activités en aval alors que Riyad souhaite mettre en Bourse 5% de son capital à l’horizon 2019.
Total a annoncé vendredi avoir finalisé le rachat pour une valeur d’entreprise de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) du portefeuille d’actifs amont de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Engie, permettant au pétrolier français de devenir le numéro deux mondial du GNL. Dans le cadre de l’accord, Total pourra verser jusqu'à 550 millions de dollars de compléments de prix à Engie dans l'éventualité d’une amélioration des marchés pétroliers au cours des prochaines années.
Le groupe pétrolier public chinois Cnooc est disposé à investir trois milliards de dollars (2,6 milliards d’euros) de plus dans ses opérations au Nigeria, a fait savoir hier la compagnie nationale nigériane NNPC après une réunion à Abuja. Lors de sa visite au siège de la compagnie nigériane, Yuan Guangyu, le directeur général de Cnooc, a expliqué que son groupe avait investi déjà plus de 14 milliards de dollars dans ses installations au Nigeria et souhaitait intensifier cet effort.
Total a annoncé ce matin avoir finalisé le rachat pour une valeur d’entreprise de 1,5 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros) du portefeuille d’actifs amont de gaz naturel liquéfié (GNL) d’Engie, permettant au pétrolier français de devenir le numéro deux mondial du GNL. Dans le cadre de l’accord, Total pourra verser jusqu'à 550 millions de dollars de compléments de prix à Engie dans l'éventualité d’une amélioration des marchés pétroliers au cours des prochaines années.
La marge de manœuvre constituée par les capacités de production pétrolière inemployées risque de se réduire comme peau de chagrin, un élément qui vient soutenir les cours mais aussi menacer la croissance de la demande, observe l’Agence internationale de l'énergie (AIE). Dans son rapport mensuel publié hier, l’AIE observe toutefois qu’il y a déjà des signes «très bienvenus» montrant que les extractions des grands pays producteurs ont augmenté, au point d’atteindre peut-être des niveaux record. Mais les perturbations du moment se font sentir sur l’offre mondiale dans la mesure où les capacités de production non encore mobilisées «pourraient être tendues jusqu'à leur limite extrême». L’AIE confirme sa prévision d’une croissance de la demande mondiale de 1,4 million de barils par jour cette année, tout en prévenant que la hausse des prix risque de freiner la consommation.
La marge de manœuvre constituée par les capacités de production pétrolière inemployées risque de se réduire comme peau de chagrin, un élément qui vient soutenir les cours mais aussi menacer la croissance de la demande, observe l’Agence internationale de l'énergie (AIE). La baisse prévisible des exportations iraniennes cette année, en raison de nouvelles sanctions américaines, la baisse de la production vénézuélienne et les perturbations qui affectent celles de la Libye, du Canada et de la Mer du Nord ont porté les cours à leurs niveaux les plus élevés depuis 2014 ces derniers temps.
Le prix du baril de pétrole coté à New York a chuté de plus de 5% hier, affecté par la réouverture de terminaux pétroliers en Libye et les craintes de guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. Le baril de WTI a cédé 3,73 dollars et a clôturé à 70,38 dollars, soit une baisse de 5,3%, retrouvant ses niveaux de la fin juin. La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC), reconnue par la communauté internationale, a annoncé hier avoir repris la gestion des terminaux pétroliers dans l’est du pays. Conséquence directe du contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington, le dollar a été tiré vers le haut, étant considéré comme une valeur refuge, pesant sur le pétrole.
Donnant ses premières prévisions de 2019 dans son rapport mensuel publié hier, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) estime que la demande mondiale sera en moyenne de 32,18 millions de barils par jour (bpj) de brut de l’Opep l’an prochain. Soit 760.000 bpj de moins que cette année, en raison d’un ralentissement de la croissance de la consommation et d’une hausse des extractions de ses concurrents. L’organisation laisse ainsi présager le retour d’une offre excédentaire malgré l’accord d’encadrement de la production en vigueur depuis janvier 2017.
Donnant ses premières prévisions de 2019 dans son rapport mensuel publié ce mercredi, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) estime que la demande mondiale sera en moyenne de 32,18 millions de barils par jour (bpj) de brut de l’Opep l’an prochain. Soit 760.000 bpj de moins que cette année, en raison d’un ralentissement de la croissance de la consommation et d’une hausse des extractions de ses concurrents. L’organisation laisse ainsi présager le retour d’une offre excédentaire malgré l’accord d’encadrement de la production en vigueur depuis janvier 2017.
Les stocks américains de pétrole brut ont baissé de manière plus importante que prévu la semaine dernière, à leur plus bas niveau depuis février 2015, a annoncé mercredi l’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA). Les stocks de brut ont diminué de 12,63 millions de barils, leur plus forte baisse hebdomadaire depuis septembre 2016, à 405,25 millions. Les économistes attendaient en moyenne une baisse nettement plus limitée de 4,5 millions de barils.
Les Etats-Unis examineront les requêtes des pays qui demanderont à être exemptés des sanctions que Washington imposera à partir de novembre pour empêcher les exportations de pétrole iranien, a déclaré mardi le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo.