Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
Le patron du groupe Samsung Jay Y. Lee a été entendu hier pendant plus de 15 heures par le procureur spécial chargé de l’enquête sur l’affaire de trafic d’influence autour de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye. Le dirigeant n’a fait aucun commentaire à la sortie de son audition. Les enquêteurs veulent vérifier si Samsung a bien promis 43 milliards de wons (35 millions d’euros) à une entreprise et des fondations créées par Choi Soon-sil, amie et confidente de la présidente Park Geun-hye. Ils tentent de déterminer si ce soutien financier a influencé la décision de la caisse publique des retraites de soutenir la fusion controversée de deux filiales de Samsung.
L’autorité a resserré ses taux de 325 pb depuis décembre 2015, en partie de manière préventive face à la forte poussée d’inflation en fin d’année 2016.
Face aux menaces qui pèsent sur la mondialisation, la cité-Etat souhaite préserver et développer son attractivité, notamment en révisant son régime fiscal.
La banque centrale indienne a une nouvelle fois pris les marchés à revers en maintenant le statu quo et en signalant la fin de son cycle d'assouplissement.
Le top 7 des économies émergentes pèsera 50% du PIB mondial d’ici à 2050, tandis que l’actuel G7 verra son poids économique décliner juste au-dessus de 20% contre 30% actuellement.
Le gouvernement du Koweït a sélectionné six banques pour le conseiller lors de sa première émission de dette sur les marchés de capitaux internationaux, rapportait hier Bloomberg de sources proches du dossier. Citigroup, JPMorgan et HSBC seront en charge de l’opération, assistés de Deutsche Bank, Standard Chartered et NBK Capital. Le Koweït a annoncé en juillet qu’il pourrait lever jusqu’à 10 milliards de dollars. Le pays est noté AA par S&P, la troisième meilleure note en catégorie d’investissement.
Heineken, le deuxième brasseur au monde, a annoncé succinctement vendredi qu’il discutait d’une reprise des activités du japonais Kirin au Brésil. La filiale, baptisée Brasil Kirin, exploite 12 brasseries dans le pays ; elle a été créée en 2011 après la prise de contrôle de l’opérateur local Schincariol par le groupe japonais pour 4 milliards de reals (1,17 milliard d’euros). Le quotidien japonais Nikkei a rapporté plus tôt que Heineken débourserait une centaine de milliards de yens (815 millions d’euros) pour acquérir cette filiale.
Les prix à la consommation au Venezuela ont bondi de 800% en 2016 tandis que le produit intérieur brut (PIB) s’effondrait de 18,6% selon des chiffres provisoires établis par la banque centrale que Reuters a pu se procurer vendredi. Il s’agit de la plus forte contraction de l'économie du pays depuis 13 ans et de l’inflation la plus élevée jamais enregistrée. La banque centrale a cessé de publier des statistiques mensuelles et trimestrielles. Ces chiffres peuvent encore être corrigés avant d'être validés par le conseil d’administration de la banque centrale, a précisé une source directement informée de la procédure.
Le Fonds monétaire international a annoncé vendredi l’octroi à la Pologne d’une nouvelle ligne de crédit de deux ans d’un montant de 8,24 milliards d’euros, représentant environ la moitié de la précédente. Le FMI précise que cette nouvelle ligne doit être considérée comme une mesure de précaution et qu’elle ne devrait pas être a priori utilisée.
Le pays devrait émettre aujourd’hui une ligne d’obligations d’Etat libellée en dollar de maturité 10 ans pour un montant qui n’est pas encore connu et à un niveau de spread au-dessus du rendement de référence des Treasuries américains à 10 ans compris entre 70 et 75 points de base. Il s’agira de la première émission souveraine d’un pays asiatique libellée en billet vert cette année et la première de la Corée du sud depuis le relèvement de sa note de crédit par S&P à AA au mois d’août 2016.
Seule une remontée significative des taux d’intérêt semble pouvoir freiner la dépréciation, mais la force d'action de la banque centrale est incertaine.
Dans les minutes qui ont suivi la décision de la banque centrale américaine de relever ses taux Fed funds de 25 pb, les banques centrales d’Arabie saoudite (SAMA), du Koweït (CBK) et de Bahreïn (CBB) ont également relevé leurs taux directeurs dans une proportion identique, pour éviter un affaiblissement de leurs devises dans un contexte de prix pétroliers bas. Celle des Emirats Arabes Unis a fait de même quelques heures plus tard. La SAMA a ainsi porté le taux de ses reverse repo à 0,75% en maintenant son taux repo inchangé à 2%.
Les trois partis d’opposition en Corée du Sud, qui contrôlent au total 165 des 300 sièges de députés, se sont entendus vendredi pour présenter une motion de destitution de la présidente Park Geun-hye et soumettre le texte au vote du Parlement le 9 décembre, a annoncé un porte-parole de la principale formation d’opposition, le Parti démocratique. Park Geun-hye est impliquée dans un scandale de trafic d’influence, dont les ramifications s'étendent jusqu’aux grands conglomérats sud-coréens. Les partis d’opposition ont besoin des voix de parlementaires du Saenuri, le parti de la présidente, pour atteindre la majorité des deux tiers nécessaire.
Les partis d’opposition en Corée du Sud se sont entendus aujourd’hui pour présenter une motion de destitution de la présidente Park Geun-hye et soumettre le texte au vote du Parlement le 9 décembre, a annoncé un porte-parole de la principale formation d’opposition, le Parti démocratique. Park Geun-hye est impliquée dans un scandale de trafic d’influence qui s’est développé autour d’une de ses proches amies, Choi Soon-sil, et dont les ramifications s'étendent jusqu’aux grands conglomérats sud-coréens, les «chaebols».
La baisse de l’indice PMI manufacturier à 52,3 donne une première estimation de l’activité après le retrait brutal des billets de 500 et de 1.000 roupies.