Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La banque centrale a injecté 800 milliards de roupies (10 milliards d'euros) dans le système depuis le début du mois d'avril pour faire face aux sorties de capitaux.
L'annonce du départ du gouverneur de la banque centrale indienne en septembre a fait reculer la roupie, moins bien lotie que ses concurrentes émergentes depuis février.
En indiquant devant le Sénat qu'il abandonnera les interventions sur le marché des changes, le nouveau gouverneur Ilan Goldfjan a fait grimper le real de 4% face au dollar.
Le Produit intérieur brut (PIB) indien a progressé à un rythme annuel de 7,9% au dernier trimestre 2015, le deuxième plus fort de son histoire, alors que le consensus tablait sur +7,5%. Sur l’ensemble de l’année 2015, l’Inde a confirmé son statut de pays le plus dynamique du G20 avec une croissance de 7,6%.
Le PIB indien a progressé à un rythme annuel de 7,9% au dernier trimestre 2015, le deuxième plus fort de son histoire et supérieur aux prévisions du consensus qui tablait sur un niveau de 7,5%. Sur l’ensemble de l’année 2015, l’Inde a ainsi confirmé son statut de pays le plus dynamique du G20 avec une croissance de 7,6%. Malgré ces bons chiffres, la roupie cédait 0,2% face au dollar ce matin, après des déclarations dans la presse suggérant que le charismatique gouverneur de la RBI, Raghuram Rajan, ne souhaitait pas prolonger son mandat qui arrive à échéance au début du mois de septembre.
La banque centrale a réduit son couloir de taux directeurs de 25 pb, alors que la devise et les rendements sont à nouveau sous pression depuis le début du mois.
La dégradation de leurs notes et perspectives par Moody's le week-end dernier risque de hâter leur recours aux marchés primaires internationaux de la dette.
Le Sénat brésilien a approuvé hier par 55 voix contre 22 l’ouverture d’un procès en destitution de la présidente Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics pour assurer sa réélection en 2014. Les fonctions de chef d’Etat de Dilma Rousseff seront suspendues durant le procès (d’une durée maximale de 180 jours) et le vice-président Michel Temer, membre du parti PMDB, assurera l’intérim. Deux tiers des sénateurs brésiliens, soit 54 sur 80, devront voter pour la destitution à l’issue du procès pour confirmer l'éviction de Dilma Rousseff. Michel Temer occupera alors le poste de président jusqu’à la fin de son mandat, en 2018.
Le Sénat brésilien a approuvé jeudi par 55 voix contre 22 l’ouverture d’un procès en destitution de la présidente Dilma Rousseff, accusée d’avoir maquillé les comptes publics. Les fonctions de chef d’Etat de Dilma Rousseff seront suspendues durant le procès, d’une durée maximale de 180 jours, et le vice-président Michel Temer, membre du Parti du mouvement démocratique brésilien (PMDB), sera chargé d’assurer l’intérim. Il devrait prêter serment dans la journée et annoncer une nouvelle équipe dirigeante dans la foulée. Deux tiers des sénateurs brésiliens, soit 54 sur 80, devront voter pour la destitution à l’issue du procès pour confirmer l'éviction de Dilma Rousseff. Michel Temer occupera alors le poste de président jusqu’à la fin de son mandat, en 2018.
La dette publique des pays en développement pourrait exploser en raison des coûts croissants liés à l'allongement de la durée de vie, prévient Standard & Poor’s.
L’annonce jeudi de la démission du Premier ministre turc Ahmet Davutoglu a ravivé les inquiétudes des investisseurs sur la Turquie. La livre turque est en baisse aujourd’hui et pourrait terminer la semaine en retrait de plus de 4% face au dollar. Le mouvement est similaire à la Bourse d’Istanbul, en recul de 0,9% aujourd’hui et de plus de 8% sur la semaine, sa plus mauvaise performance depuis juin 2013. La chute du Premier ministre est liée à ses différends avec le Président Recep Tayyip Erdogan concernant une réforme institutionnelle visant à affermir les pouvoirs de la Présidence. Recep Tayyip Erdogan s’est déjà montré critique vis-à-vis de la politique monétaire de la Banque centrale turque, appelant à une réduction des taux d’intérêts pour combattre l’inflation.