Nos articles d’actualité et d’analyse sur les économies et marchés (croissance, politique monétaire, indices boursiers) des pays dits émergents, soit la Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie, l’Afrique du Sud, et des pays en voie de développement.
La dette des pays émergents a augmenté de 1.000 milliards de dollars (886 milliards d’euros) au deuxième trimestre pour atteindre 71.000 milliards, la Chine a représenté à elle seule plus de 80% de cette augmentation, selon l’Institute of International Finance (IIF). Les économies émergentes devront en outre faire face à des échéances de dettes record, pour un montant global de plus de 4.000 milliards de dollars d’obligations et de prêts syndiqués d’ici fin 2020, dont un tiers environ libellés en devises étrangères, précise l'étude de l’IIF. Au Chili, en Colombie, en Egypte et au Nigeria, près de 75% des échéances à venir d’ici deux ans sont libellées en dollars.
M&G Real Estate a racheté au groupe Pearson les bureaux qui accueillent actuellement le Financial Times, situés à One Southwark Bridge à Londres pour un montant de 115 millions de livres. Le quotidien financier britannique est censé déménager mi-2019 pour retourner dans son ancien siège à Bracken House. L’opération doit être conclue d’ici à la fin de l’année.
Le nouveau gouverneur de la banque centrale argentine (BCRA), Guido Sandleris, a rencontré hier son homologue européen Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), afin de prendre son avis sur son nouveau programme de politique monétaire. Celui-ci vise à stabiliser le peso après sa chute libre enregistrée depuis début 2018, qui a fait flamber l’inflation à plus de 40%, et poussé le pays à frapper à la porte du Fonds monétaire international (FMI) Le léger rebond du peso argentin face au dollar a notamment permis à la BCRA de baisser légèrement de 48 points de base (pb) vendredi dernier son taux appliqué sur les obligations Lebac à court terme mises sur le marché lors de ses adjudications hebdomadaires. L’économie argentine devrait rester en récession jusqu’à la fin du premier trimestre 2019, selon le FMI.
Le nouveau gouverneur de la banque centrale argentine (BCRA), Guido Sandleris, a rencontré hier son homologue européen Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), afin de prendre son avis sur son nouveau programme de politique monétaire. Celui-ci vise à stabiliser le peso après sa chute libre enregistrée depuis le début de l’année qui a fait flamber l’inflation à plus de 40%, et pousser le pays à frapper à la porte du Fonds monétaire international (FMI) pour rétablir la confiance des investisseurs sur sa capacité à faire face à ses prochaines échéances. Au cours d’une réunion de banquiers centraux qui se tenait à Bâle en Suisse, Guido Sandleris a également rencontré les gouverneurs des banques centrales du Brésil, Ilan Goldfajn, et du Mexique, Agustin Carstens.
Le sort du gouverneur de la banque centrale et l’incertitude sur les réformes promises par Jair Bolsonaro ont fait reculer le real de 3% depuis son élection.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a l’intention de doubler son aide alimentaire au Yémen afin de subvenir aux besoins de 14 millions de personnes et «d'éviter une famine de grande ampleur». «Le Yémen est le théâtre de la plus grande crise alimentaire au monde. Des millions de personnes sont au bord de la famine et la situation empire de jour en jour», souligne-t-il dans un communiqué. Le PAM fournit déjà une aide alimentaire à sept à huit millions de Yéménites.
Moody’s a maintenu la note du pays à «Caa2», les 2 milliards de dollars de titres émis fin octobre étant loin de couvrir les besoins de 2019 évalués à 13 milliards.
Une délégation de membres du Fonds monétaire International (FMI) doit arriver à Islamabad mercredi afin d’examiner la situation financière du Pakistan, et d’esquisser d’un éventuel programme de soutien au pays, a annoncé hier le porte-parole du ministère des Finances Noor Ahmed. Malgré le prêt récent de 6 milliards de dollars par l’Arabie Saoudite, le Pakistan fait face à une crise importante, avec des réserves de changes qui ont fondu de 40% depuis le début d’année, pour soutenir la devise qui a perdu environ un quart de sa valeur, et un déficit courant qui continue de se creuser. La Chine pourrait lui accorder aussi un prêt de 6 milliards de dollars.
Le taux d’inflation en Turquie a poursuivi son mouvement de hausse pour atteindre 25,2% en septembre, son plus haut niveau depuis juin 2003, après 24,5% en août, au-delà du consensus Bloomberg de 25%. L’inflation sous-jacente qui exclut les prix alimentaires et de l’énergie a également progressé à 24,3%, après 24,1% en août. Si la banque centrale du pays, qui a observé le statu quo sur ses taux lors de sa dernière réunion, prévoit une décélération progressive de 23,5% en moyenne cette année à 15,2% d’ici fin 2019, un nouvel accès de faiblesse de la livre turque pourrait la conduire à resserrer à nouveau ses taux, déjà à 24%. Un niveau néanmoins inférieur à l’inflation.
Selon une étude publiée par EY, l’intérêt des investisseurs institutionnels envers les actifs alternatifs ne faiblit pas. Leur gestion tend cependant à changer de nature.
Malgré le léger rebond de la livre turque face au dollar depuis plusieurs semaines, les chiffres officiels publiés ce matin montrent que le taux d’inflation en Turquie a poursuivi son mouvement de hausse pour atteindre 25,2% au mois de septembre, son plus haut niveau depuis juin 2003, après 24,5% en août. Ce chiffre dépasse même légèrement les attentes du consensus Bloomberg de 25%. L’inflation sous-jacente qui exclut les prix de alimentaires et de l’énergie a également progressé à 24,3%, après 24,1% en août.
China Post Global, promoteur et distributeur des ETF Market Access, a annoncé la fusion du Market Access DAXglobal Russia Index Ucits ETF et du Market Access DAXglobal BRIC Index Ucits ETF avec le Market Access DAXglobal Asia Index Ucits ETF en date du 5 décembre 2018.Le compartiment absorbant sera renommé Market Access iSTOXX Asia Index Ucits ETF tandis que sa politique actuelle de réplicationsynthétique sera remplacée par une politique de réplication physique de l’indice iStoxx Asia.
Jair Bolsonaro, candidat de l’extrême droite, a été officiellement déclaré dimanche soir élu à la présidence du Brésil au terme d’une campagne électorale sous forte tension qu’il a axée sur la lutte contre la corruption et la criminalité. Le candidat du Parti social-libéral s’est imposé largement au second tour face à Fernando Haddad, son adversaire du Parti des travailleurs (PT), avec 55,2% des voix contre 44,8% pour son rival, a annoncé le Tribunal supérieur électoral (TSE).
La banque centrale russe (CBR) a décidé vendredi de laisser son taux directeur inchangé à un niveau de 7,5%, après la hausse surprise de 25 points de base (pb) concédée le mois dernier qui fut la première depuis 4 ans. Si l’autorité prend acte de la stabilisation de la situation des marchés au cours du mois écoulé, elle ajoute néanmoins que la hausse des pressions inflationnistes liées à la chute du rouble notamment devrait nécessiter de nouvelles hausses de taux dans les prochains mois.
La banque centrale russe (CBR) a décidé de laisser son taux directeur inchangé à un niveau de 7,5% lors de sa réunion qui se tenait ce matin, après la hausse surprise de 25 points de base (pb) concédée le mois dernier qui fut la première depuis 4 ans. Si l’autorité prend acte de la stabilisation de la situation des marchés au cours du mois écoulé, elle ajoute néanmoins que la hausse des pressions inflationnistes liées à la chute du rouble notamment devrait nécessiter de nouvelles hausses de taux dans les prochains mois.
L'autorité a laissé son taux inchangé après le resserrement choc de 625 pb à 24% concédé en septembre, qui a permis à la livre de se reprendre de 17% face au dollar.
L’Arabie Saoudite a accepté de débloquer une aide de 6 milliards de dollars au Pakistan, dont 3 milliards seront déposés directement au crédit du pays, qui envisage également de se mettre sous la tutelle du Fonds monétaire international (FMI). Le versement des 3 autres milliards est différé d’une année et sera destiné à compenser la hausse de la facture d’importation de pétrole. Et le fournisseur d’indices MSCI pourrait faire bientôt revenir les actions pakistanaises dans son indice Marchés frontières, après la chute du marché pakistanais de 40%. Après cette correction, le pays n’a plus que deux sociétés dont la capitalisation boursière dépasse 1,6 milliard de dollars, sur les trois requises par le MSCI pour être dans son indice Marchés émergents.