Toute l’actualité des offres publiques d’achat ou d’échange concernant les grandes entreprises françaises et internationales : conditions des opérations, intérêt des actionnaires, calendrier, résultats des offres, impact sur la société prédatrice.
Le gouvernement espagnol a donné son feu vert au projet d’offre d’chat du groupe autoroutier italien Atlantia sur son rival espagnol Abertis, a annoncé vendredi le porte-parole du gouvernement Inigo Mendez de Vigo. En décembre 2017, Madrid avait demandé à la Commission nationale des marchés de valeurs (CNMV), l’autorité de la Bourse de Madrid, de révoquer l’autorisation qu’elle avait donnée en octobre à l’OPA de 15,6 milliards d’euros du groupe italien. Le ministère des Infrastructures faisait valoir qu’Atlantia n’avait pas obtenu l’autorisation de prendre le contrôle d’Hispasat, l’opérateur de satellites détenu à 57,05% par Abertis.
La société d’investissement Melrose Industries a lancé ce mercredi une offre d’achat non sollicitée de 7,4 milliards de livres (environ 8,34 d’euros) en numéraire et en actions sur le groupe britannique d’ingénierie GKN. Cette offre, d’une valeur de 430,1 pence par action GKN, représente 6,2% de plus que le prix de 405 pence proposé le 8 janvier. En vertu de cette proposition, les actionnaires de GKN recevront 1,49 action nouvelle de Melrose et 81 pence en numéraire pour chaque action détenue.
Le renforcement annoncé du décret Montebourg sur le contrôle des investissements étrangers pourrait concerner les secteurs de la protection des données personnelles et de l’intelligence artificielle, a déclaré vendredi Bruno Le Maire. «Je pense que quand on voit les évolutions économiques actuelles, il y a un certain nombre de secteurs qu’on pourrait rajouter dans ce décret. (...) Est-ce qu’on a vraiment envie que des investisseurs puissent commercialiser des données qui nous appartiennent ? Je pense à l’intelligence artificielle, secteur très sensible sur lequel nous voulons investir davantage», a expliqué le ministre de l’Economie sur BFMTV et RMC.
Le renforcement annoncé du décret Montebourg sur le contrôle des investissements étrangers pourrait concerner les secteurs de la protection des données personnelles et de l’intelligence artificielle, a déclaré vendredi Bruno Le Maire. «Je pense que quand on voit les évolutions économiques actuelles, il y a un certain nombre de secteurs qu’on pourrait rajouter dans ce décret. Je pense par exemple à tout ce qui a trait à la protection des données personnelles. Est-ce qu’on a vraiment envie que des investisseurs puissent commercialiser des données qui nous appartiennent ? Je pense à l’intelligence artificielle, secteur très sensible sur lequel nous voulons investir davantage», a expliqué le ministre de l’Economie sur BFMTV et RMC.
Gemalto a trouvé un chevalier blanc pour répondre à l’OPA non sollicitée d’Atos. Le fabricant de cartes à puce a annoncé dimanche matin un accord de rapprochement avec Thales. Le prix de la contre OPA s'élève à 51 euros par action, contre 46 euros pour celle d’Atos. La valorisation totale de Gemalto ressort ainsi à 5,6 milliards d’euros, dont 800 millions d’euros de reprise de dette. Ce prix représente un multiple valeur d’entreprise sur résultat d’exploitaiton (Ebit) de 17 fois pour 2018. Gemalto et Thales précisent dans un communiqué commun que l’offre est recommandée par le conseil d’administration de Gemalto au contraire celle de la SSII. Thales vise au moins 67% du capital de Gemalto. Vendredi soir, le cours de l’action Gemalto avait fini à 46,83 euros.
La famille Quandt, le premier actionnaire de Gemalto, soutient le rejet par le groupe français de l’offre d’achat de 4,3 milliards d’euros présentée par Atos, a déclaré un porte-parole jeudi. Par ailleurs premier actionnaire du groupe automobile BMW, la famille Quandt détient plus de 10% du capital de Gemalto par le biais de deux véhicules d’investissement. Le second actionnaire de Gemalto est Bpifrance, avec un peu plus de 8% du capital. Atos a maintenu son offre mercredi soir, en dépit du rejet annoncé peu de temps auparavant par Gemalto, qui juge la proposition sous-évaluée.
La famille Quandt, le premier actionnaire de Gemalto, soutient le rejet par le groupe français de l’offre d’achat de 4,3 milliards d’euros présentée par Atos, a déclaré un porte-parole jeudi. Par ailleurs premier actionnaire du groupe automobile BMW, la famille Quandt détient plus de 10% du capital de Gemalto par le biais de deux véhicules d’investissement, a précisé le porte-parole. Le second actionnaire de Gemalto est Bpifrance avec un peu plus de 8% du capital.
Bpifrance ne se prononce pas sur l’offre d’achat d’Atos sur Gemalto, dont la banque publique est le premier actionnaire avec 8,3% du capital, a déclaré une porte-parole de Bpifrance à l’agence Agefi Dow Jones. «Bpifrance est par principe favorable à une consolidation dans le secteur de la technologie française, mais ne se prononce pas sur l’offre amicale d’Atos sur Gemalto», a déclaré cette porte-parole.
La société d’investissement de la famille Peugeot a annoncé hier qu’elle apporterait tous ses titres Zodiac à l’offre amicale du groupe Safran. Conformément aux accords signés le 24 mai dernier, FFP, qui détient 5,2% de Zodiac «aura vocation à participer à la gouvernance du conseil d’administration de Safran au plus tard à compter de sa prochaine assemblée générale annuelle». Safran prévoit de racheter les titres Zodiac au prix de 25 euros par action et propose aussi, à titre subsidiaire, d'échanger les titres Zodiac selon une parité comprise dans une fourchette de 0,300 à 0,332 action de préférence pour une action Zodiac.
Le groupe britannique d’immobilier commercial Hammerson va racheter son concurrent Intu Properties pour 3,4 milliards de livres (3,9 milliards d’euros). L’offre en titres représente une valeur de 253,9 pence par action, soit une prime de 27,6% par rapport à la clôture de mardi. Les actionnaires d’Intu recevront 0,475 action nouvelle de Hammerson pour chaque titre apporté. Les actionnaires actuels de Hammerson détiendront environ 55% du groupe fusionné, le solde revenant à ceux d’Intu.
L'assureur allemand a annoncé un projet d'offre publique d'achat simplifiée sur les titres du leader français de l'assurance-crédit qu'il ne détient pas encore pour un total de 1,85 milliard d'euros.
KKR a relevé, pour la deuxième et apparemment la dernière fois, le prix de son offre sur Hitachi Kokusai Electric, à 3.132 yens par action contre 2.900 yens précédemment. Le groupe américain de capital-investissement a également prolongé le délai de son offre, initialement clos ce vendredi, au 8 décembre. L’offre de KKR de 2.900 yens sur la division d'équipements de communication, de matériel vidéo et d'équipements pour semiconducteurs d’Hitachi avait été lancée en octobre après une suspension en août de la proposition initiale formulée en avril. L’offre d’avril valorisait Hitachi Kokusai à 257 milliards de yens (2,3 milliards de dollars), soit 2.503 yens par action. La dernière proposition valorise l’entreprise japonaise à quelque 3 milliards de dollars.
Le groupe espagnol Inmobiliaria Colonial a annoncé hier qu’il lançait une OPA de 1,46 milliard d’euros sur son concurrent Axiare Patrimonio. Colonial, qui détient déjà 28,79% du capital d’Axiare, précise qu’il propose 18,50 euros par action Axiare, soit une prime de 13% sur le cours de clôture de vendredi. «Avec cette transaction, Colonial consolide sa position de plate-forme européenne leader du marché de l’immobilier de bureau haut de gamme à Paris, Madrid et Barcelone», explique Colonial dans un communiqué, ajoutant qu’il compte boucler l’opération au premier semestre 2018.
Le groupe immobilier espagnol Inmobiliaria Colonial a annoncé aujourd’hui qu’il lançait une OPA de 1,46 milliard d’euros sur son concurrent Axiare Patrimonio. Colonial, qui détient déjà 28,79% du capital d’Axiare, précise qu’il propose 18,50 euros par action Axiare, soit une prime de 13% sur le cours de clôture de vendredi. « Avec cette transaction, Colonial consolide sa position de plate-forme européenne leader du marché de l’immobilier de bureau haut de gamme à Paris, Madrid et Barcelone », explique Colonial dans un communiqué, ajoutant qu’il compte boucler l’opération au premier semestre 2018.
Fortum n’a pas l’intention relever son offre de 8,05 milliards d’euros sur le groupe allemand de production d'électricité conventionnelle et de négoce énergétique Uniper, a déclaré hier le directeur général de l’entreprise finlandaise de services aux collectivités. Ce dernier précise que sa proposition court jusqu’au 16 janvier. Fortum s’est dit prêt à payer 22 euros par action pour reprendre les 46,7% d’E.ON dans Uniper, soit un prix de 3,76 milliards d’euros.
Fortum n’a pas l’intention relever son offre de 8,05 milliards d’euros sur le groupe allemand de production d'électricité conventionnelle et de négoce énergétique Uniper, a déclaré aujourd’hui le directeur général de l’entreprise finlandaise de services aux collectivités. Ce dernier précise que sa proposition court jusqu’au 16 janvier. Selon la réglementation boursière allemande, Fortum serait tenu de lancer une offre sur le solde d’Uniper s’il achetait les parts d’E.ON.