SNCF Réseau a émis son premier green bond de 900 millions d’euros, d’une maturité de 15 ans. Ces obligations «vertes» paient un intérêt annuel de 1%. Elles ont été émises à 98,57% du pair, soit un rendement implicite de 1,104%. Le carnet d’ordres a atteint 1,36 milliard d’euros. SNCF Réseau, qui chiffre entre 1,5 et 1,8 milliard d’euros par an ses investissements éligibles à un financement vert, «souhaite réaliser, chaque année, au moins une émission green bond de taille benchmark». SNCF Réseau était accompagné par CA CIB, HSBC et JPMorgan.
SNCF Réseau a émis son premier green bond. D’un montant de 900 millions d’euros, l’emprunt obligataire « vert » du gestionnaire du réseau ferré français a une maturité de 15 ans. Le groupe se félicite d'être « le premier gestionnaire d’infrastructures ferroviaires au monde et la première entreprise de transport en Europe à émettre un green bond ». L'émission répond au Green Bond Principles selon l’agence de notation extra-financière Oekom Research. Elle est également certifiée Climate Bond Initiative.
Orange a émis aux Etats-Unis un emprunt obligataire de 1,25 milliard de dollars (1,15 milliard d’euros) à 3 ans avec un coupon de 1,625%, soit une marge de 67 points de base par rapport aux emprunts du Trésor américain. Après couverture en euros, le taux devient négatif à hauteur de -0,15%. BoA Merrill Lynch, JPMorgan, Morgan Stanley et MUFG étaient les chefs de file du placement. Orange a voulu «profiter des excellentes conditions de marché afin d’optimiser le coût moyen de sa dette et dit entendre poursuivre sa politique opportuniste de refinancement». La précédente émission obligataire de l’opérateur télécoms remonte à mai 2016. Il avait placé 750 millions d’euros à 9 ans avec un coupon de 1%. Au 30 juin 2016, la maturité moyenne de sa dette obligataire était de 8,2 années, pour un coupon moyen de 4,72%.
Orange a émis aux Etats-Unis un emprunt obligataire de 1,25 milliard de dollars (1,15 milliard d’euros) à 3 ans avec un coupon de 1,625%, soit une marge de 67 points de base par rapport aux emprunts du Trésor américain. Après couverture en euros, le taux d’intérêt devient négatif à hauteur de -0,15%. BoA Merrill Lynch, JPMorgan, Morgan Stanley et MUFG sont intervenus en qualité de chefs de file du placement. Orange indique vouloir « profiter des excellentes conditions de marché afin d’optimiser le coût moyen de sa dette et dit entendre poursuivre sa politique opportuniste de refinancement ».
Danone a pleinement profité de l’appétit du marché de la dette en euros. Le groupe d’agroalimentaire qui avait lancé l'émission d’un emprunt d’au moins 5,5 milliards d’euros destiné à financer le rachat du groupe américain WhiteWave a finalement levé 6,2 milliards d’euros, dans des conditions encore plus serrées que celles proposées initialement aux investisseurs. La demande a atteint 22 milliards d’euros. L'émission se décompose en cinq tranches, à taux fixe ou variable, avec des maturités s'échelonnant entre 2 et 12 ans.
L’Agence France Trésor a annoncé ce matin l’adjudication, le lundi 24 octobre, d’un montant global compris entre 5,2 et 6,4 milliards d’euros de bons du Trésor (BTF). Cette opération portera sur des montants compris entre 3,3 et 3,7 milliards d’euros de bons à 13 semaines qui arriveront à échéance le 25 janvier 2017, entre 0,9 et 1,3 milliard d’euros de bons à 20 semaines, à échéance du 15 mars 2017, et sur 1,0 et 1,4 milliard d’euros de bons à 50 semaines, à échéance du 11 octobre 2017. La date de règlement est fixée au 26 octbore 2016 pour les trois lignes. Cette adjudication intervient en regard d’une tombée de BTF de 5,209 milliards d’euros le 26 octobre 2017.
La disparition des émissions notées dans le bas de l'échelle explique la baisse des volumes cette année. La qualité des covenants s'est dans le même temps renforcée.
Le rendement des Gilts à 10 ans a augmenté de 45 pb depuis le 27 septembre avec le fort rebond des anticipations d’inflation lié à la chute de la livre.
Les deux banques américaines ont affiché une progression très forte de leurs activités de taux et change au cours du troisième trimestre, traditionnellement plus calme.
La plus grande province argentine aurait mandaté Bank of America, BBVA et HSBC pour réaliser une nouvelle émission d’obligations libellées en billet vert d’un montant cible de 1 milliard de dollars (900 millions d’euros), selon des sources de Bloomberg. Elle s’ajouterait aux 2,25 milliards de dollars déjà émis par la province depuis le début d’année. Outre les émissions souveraines de l’Etat argentin, neuf provinces du pays sont déjà revenues sur le marché primaire de la dette internationale pour un montant cumulé de près de 6 milliards de dollars.
La plus grande province argentine aurait mandaté Bank of America, BBVA et HSBC pour réaliser une nouvelle émission d’obligations libellées en billet vert d’un montant cible de 1 milliard de dollars, selon des sources de Bloomberg. Elle s’ajouterait aux 2,25 milliards de dollars déjà émis par la province depuis le début d’année. Outre les émissions souveraines de l’Etat argentin, neuf provinces du pays sont déjà venues sur le marché primaire de la dette internationale depuis l’arrivée au pouvoir de Mauricio Macri, pour un montant cumulé de près de 6 milliards de dollars.
Malgré l’appui de la Banque centrale européenne, le marché obligataire corporate reste sélectif. Après l’abandon des opérations de Lufthansa ou de Verallia, Eurofins Scientific (qui ne bénéficiait pas du soutien de la BCE) a renoncé mercredi matin à son émission obligataire. Les rencontres avec les investisseurs avaient eu lieu la semaine dernière. L’opération était dirigée par BofA Merrill Lynch, le Crédit Agricole, Natixis et UniCredit. Le laboratoire d’analyses médicales et alimentaires pourrait de nouveau approcher les investisseurs de la zone euro à l’avenir.
Le Mécanisme européen de stabilité (MES) a émis pour 4 milliards d’euros d’obligations en deux tranches via un nouveau titre à 6 ans et une nouvelle émission sur un titre à 16 ans. Le titre à 6 ans offre un coupon de 0% et a été émis à un taux de mid-swap (MS) moins 22 points de base (pb), soit un rendement implicite de 0,203%. Le titre à 16 ans affiche un coupon de 1,125%, émis à un spread de MS-13 pb, soit un rendement de 0,660%. Goldman Sachs, Morgan Stanley et UniCredit étaient en charge de l’opération.