Le sujet est sensible. Morgan Stanley comparaissait ce matin devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour des faits de manipulation de marché sur des obligations souveraines françaises et belges ainsi que sur des contrats futures sur des obligations françaises et allemandes.
L’Agence France Trésor (AFT) a procédé jeudi à l’adjudication de l’OAT 0,00% 25 novembre 2029, une «obligation benchmark» qui avait permis de lever 7,142 milliards d’euros le 3 octobre à -0,24% de rendement, et qui a de nouveau permis de lever 5,185 milliards jeudi matin, avec un rendement de -0,03%. Les adjudications de l’AFT ont également permis d’abonder d’autres souches : OAT 1,25% 25 mai 2034, de 1,182 milliard (sur 25,7 au total) à 0,24% de rendement ; OAT 1,50% 25 mai 2050, de 2,5 milliards (sur 24,3 au total) à 0,79% de rendement ; et OAT 1,75% 25 mai 2066, de 1,135 milliard (sur 11,7 au total) à 0,95% de rendement.
L’Agence France Trésor (AFT) a procédé jeudi matin à l’adjudication de l’OAT 0,00% 25 novembre 2029, une «obligation benchmark» qui avait permis de lever 7,142 milliards d’euros le 3 octobre à -0,24% de rendement, et qui a de nouveau permis de lever 5,185 milliards jeudi matin, avec un rendement de -0,03% alors que les rendements moyens de l’OAT à 10 ans étaient provisoirement repassés en territoire positif mercredi matin. Les adjudications de l’AFT ont également permis d’abonder d’autres souches : OAT 1,25% 25 mai 2034, de 1,182 milliard (sur 25,7 au total) à 0,24% de rendement ; OAT 1,50% 25 mai 2050, de 2,5 milliards (sur 24,3 au total) à 0,79% de rendement ; et OAT 1,75% 25 mai 2066, de 1,135 milliard (sur 11,7 au total) à 0,95% de rendement.
Le rendement des obligations d’Etat françaises à dix ans est brièvement repassé dans le vert mercredi, à 0,001%, pour la première fois depuis le 16 juillet, et alors qu’il était descendu à -0,435% les 15 et 28 août. Cette remontée s’explique par la publication dans la matinée de la statistique des commandes à l’industrie allemande, en augmentation plus forte que prévu pour septembre, qui a porté le coût de l’emprunt à des plus hauts de trois mois et demi dans l’ensemble de la zone euro.
Le groupe Sfil a émis mardi, avec succès puisque l’opération a été sursouscrite 4 fois, sa première obligation verte, donc la première obligation de ce type sécurisée sur le secteur public. Ce «covered bond» a permis de lever les 750 millions d’euros visés, pour une durée de 10 ans, avec un coupon de 0,1% et un rendement de 0,112% équivalent à MS+2 pb ou OAT +13,2 pb. Le groupe, qui en partenariat avec La Banque Postale est le premier prêteur au secteur public local français (plus de 27 milliards d’euros de prêts accordés depuis 2013), a attiré sur cette opération pas moins de 103 investisseurs européens différents.
La Chine a réalisé sa première émission en euros depuis 2004. Elle porte sur 4 milliards d’euros en trois tranches à 7, 12 et 20 ans. La demande a dépassé 20 milliards d’euros, indique Deutsche Bank qui a participé à cette opération. Et ce malgré les tensions commerciales et les inquiétudes sur la croissance chinoise. 60% de la demande est en Europe. Les spreads finaux sont sortis 15 à 25 points de base (pb) sous le pricing initial. L’obligation à 2 ans s’est négociée sur la base d’un spread de 30 pb au-dessus du midswap, celle à 12 ans à 40 pb et celle à 20 ans à 58 pb. Pour les analystes de CreditSights ces spreads serrés ne rémunèrent pas assez la faible liquidité des obligations. La Chine, qui souhaite établir une courbe et émettre régulièrement, prévoit d’émettre de nouvelles obligations en dollars d’ici fin novembre. Elle pourrait aussi le faire en euros.
La Chine a réalisé sa première émission en euros depuis 2004. Cette opération porte sur 4 milliards d’euros en trois tranches à 7, 12 et 20 ans. La demande a dépassé 20 milliards d’euros, dont 3,7 milliards du côté des banques chargées de la syndication, selon Bloomberg. C’est l’obligation à 7 ans qui a remporté le plus de succès avec plus de 9 milliards d’euros de demande pour 2 milliards émis. L’obligation à 12 ans a attiré 6,25 milliards d’intérêt et celle à 20 ans 4 milliards.
La banque Bonhôte, basée à Neuchatel, vient de promouvoir Julien Stähli au poste de responsable de la gestion discrétionnaire avec le titre de directeur-adjoint. Il sera chargé d’encadrer l'équipe de gestion des portefeuilles sous mandat de gestion et de gestion de fonds. Agé de 43 ans, Julien Stähli évolue chez Bonhôte depuis une quinzaine d’année comme gérant de portefeuille, et comme responsable des mandats de gestion pour la clientèle privée depuis 2014. Auparavant, il a travaillé chez Trialpha et à Boston chez Independence Investment LLC.
La Chine envisage d’émettre sa première obligation en euros depuis 2004, selon des sources gouvernementales citées par Bloomberg. Le pays veut profiter du niveau bas actuel des taux. Il a déjà émis, il a deux ans, des obligations en dollars, treize ans après sa dernière émission dans cette monnaie, opération renouvelée l’an dernier.