Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Malgré les polémiques autour des « arbres morts », difficile d’imaginer un Noël sans sapin. Encore faut-il pouvoir se l’offrir car depuis quelques années, le prix des conifères explose : autour de 60 euros l’arbre, plus du double d’il y a dix ans. La faute à la crise financière, pendant laquelle nombre de sylviculteurs ont fait faillite. Mais, comme il faut une dizaine d’années à un arbuste pour atteindre sa maturité, la baisse de l’offre sapinière ne se concrétise qu’aujourd’hui. Faut-il pour autant se tourner vers les arbres en plastique ? A l’heure de l’ESG à tout crin, espérons que leur effroyable bilan carbone dissuadera les acheteurs.
Selon Bloomberg qui citait hier des sources proches du dossier, les sidérurgistes russes ont rencontré des responsables du ministère de l’Industrie et du Commerce et ont convenu de mettre en place un groupe de travail afin de trouver la meilleure manière de stabiliser les prix de l’acier sur le marché intérieur, ces derniers ayant augmenté d’environ 40% le mois dernier. Des entreprises de construction et d’ingénierie ont demandé au gouvernement russe d’instaurer des droits à l’exportation sur les billettes d’acier, les barres d’armature et certains types d’acier laminé.
Les contrats à terme sur le soja à Chicago ont encore bondi d’environ 1% lundi, atteignant leur plus haut niveau depuis mi-2014 à la fois grâce à une forte demande chinoise et à cause d’une grève des salariés dans le secteur des oléagineux en Argentine. Les importations chinoises de soja américain ont plus que doublé en novembre par rapport à l’année précédente (6,04 millions de tonnes au lieu de 2,56), notamment dans le cadre de l’accord commercial de phase 1 signé en janvier entre les Etats-Unis et la Chine. Outre la grève qui a freiné les exportations, la superficie de plantation de soja 2020-2021 de l’Argentine pourrait s’avérer inférieure aux 17,2 millions d’hectares prévus en raison d’un temps anormalement sec. Le contrat sur le soja le plus actif sur le Chicago Board of Trade (CBOT) a ainsi atteint les 12,80 dollars/boisseau.
La forte hausse des prix, dans le sillage de la nette reprise de la demande chinoise, risque de marquer le pas en 2021 mais les cours devraient rester élevés.
Les cours du pétrole ont quasiment effacé la chute qui avait été provoquée par la crise liée à la pandémie de Covid-19 et les divergences au sein de l’Opep+. Jeudi, le prix du Brent est repassé au-dessus des 50 dollars le baril, seuil qu’il n’avait plus atteint depuis mars. En milieu d’après-midi, le contrat sur le pétrole de la Mer du Nord gagnait un peu plus de 4% à 50,91 dollars le baril. Le contrat sur le WTI progressait de 4,5% à 47,55 dollars le baril, et clôturait à 47,02 dollars. Les marchés du pétrole anticipent ainsi une reprise graduelle de la consommation mondiale, au moment où plusieurs pays ont commencé les campagnes de vaccination contre le coronavirus.
Les cours du pétrole ont quasiment effacé la chute qui avait été provoqué par la crise du Covid-19 et les divergences au sein de l’Opep+. Jeudi, le prix du Brent est repassé au-dessus des 50 dollars le baril, seuil qu’il n’avait plus atteint depuis mars. En milieu d’après-midi, le contrat sur le pétrole de la Mer du Nord gagnait un peu plus de 4% à 50,91 dollars le baril. Le contrat sur le WTI progressait de 4,5% à 47,55 dollars le baril.
Le courtier en matières premières a racheté les dernières parts détenues par des actionnaires de la famille du fondateur Claude Dauphin. Le courtier est désormais intégralement détenu par des dirigeants et 850 de ses employés. Une introduction en Bourse n’est pas au programme, a ajouté Christope Salmon. Trafigura a profité de la volatilité des matières premières en 2020, après une année 2019 plus compliquée. Son Ebitda a triplé à 6 milliards de dollars. Le courtier a versé 586 millions de dollars de dividendes contre 337 millions l’année dernière.
Trafigura tourne la page familiale de son histoire. Le courtier en matières premières a racheté les dernières parts détenues par des actionnaires de la famille du fondateur Claude Dauphin, a indiqué à Reuters le directeur financier du groupe, Christophe Salmon. Le courtier est désormais intégralement détenu par des dirigeants et 850 de ses employés. Une introduction en Bourse n’est pas au programme, a ajouté Christope Salmon.
Les prix ont rebondi de 70% depuis mars. Une envolée qui reflète davantage des anticipations macroéconomiques très optimistes qu’une tension physique forte sur le marché.
Euronext lancera ses contrats à terme à règlement en numéraire sur le blé dur et l’orge fourragère au second semestre 2021, a déclaré jeudi son responsable des matières premières, Nicholas Kennedy, lors de la conférence mondiale sur les céréales. La Bourse avait annoncé il y a un an ses ambitions sur ce type de contrats afin de développer son activité dans le domaine des matières premières, actuellement axée sur les contrats à livraison physique. « Nous sommes en pourparlers pour d’autres produits », a ajouté Nicholas Kennedy.
Royal Dutch Shell a augmenté son dividende de 4% jeudi, sur une base annuelle, après l’avoir abaissé pour la première fois en 80 ans en avril dernier, face à l’effondrement de la demande mondiale de pétrole. Le bénéfice ajusté du groupe anglo-néerlandais a chuté de 80% à 955 millions de dollars (812,7 millions d’euros) sur le troisième trimestre, mais a largement dépassé les attentes des analystes, qui tablaient sur 146 millions de dollars (124,2 millions d’euros), grâce à la performance de sa division marketing. Shell, qui prévoit une restructuration majeure dans le cadre d’un plan de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, s’est engagé à atteindre «zéro émission nette» d’ici 2050.
Royal Dutch Shell a augmenté son dividende de 4% jeudi après avoir largement battu les estimations de résultats au troisième trimestre, en dépit des incertitudes liées à l'évolution de la pandémie de coronavirus.
« Il n’est pas déraisonnable de supposer qu’avec une offre limitée, la demande accrue d’eau pourrait avoir un effet très important, voire explosif, sur le prix de l’eau. Il n’a jamais été aussi important pour ceux qui sont exposés à la volatilité du prix de l’eau d’avoir la possibilité de couvrir ce risque. » C’est avec ces mots que Clive Murray justifie la création du World Water Exchange, dont il est le PDG. Quoi de plus évident, pour protéger une ressource de plus en plus rare, que de lancer un index du prix de l’eau, avec produits financiers à la clé ? Peut être existe-t-il d’autres solutions pour l’économiser, mais elles sont, sans nul doute, moins lucratives.
La Société le Nickel (SLN), filiale d’Eramet en Nouvelle-Calédonie, a annoncé avoir engagé une procédure préventive de règlement amiable de ses difficultés financières, dans une note adressée à ses 2.063 salariés, consultée par l’AFP. «Il est encore temps de le faire parce que la SLN n’est pas encore en cessation de paiement. C’est une décision responsable qui est prise par la société», a-t-elle ajouté. La SLN détient plusieurs sites d’extraction et une usine métallurgique à Nouméa. L’accumulation de pertes va conduire à l'épuisement total en février 2021 d’un prêt de trésorerie de 525 millions d’euros accordé en 2016 par la maison mère Eramet et par l'État.
La Société le Nickel (SLN), filiale d’Eramet en Nouvelle-Calédonie, a annoncé avoir engagé une procédure préventive de règlement amiable de ses difficultés financières. «La SLN a déposé le 2 septembre une requête auprès du président du tribunal du commerce afin qu’un mandataire ad hoc soit nommé pour l’accompagner», a indiqué la direction dans une note adressée à ses 2.063 salariés consultée par l’AFP.