Nos articles d’actualité et d’analyse sur les évolutions des différents marchés de matières premières (blé, maïs, gaz, charbon, cuivre, fer, terres rares etc.) et sur les principaux acteurs internationaux du secteur.
Les prix du baril de brut accentuent leur recul ce matin en raison des craintes sur la demande mondiale de pétrole. Les cours du Brent et du WTI baissent de 1,7%, à 43,7 dollars et 40,8 dollars respectivement. Des indicateurs économiques peu rassurants (créations d’emplois dans le secteur privé aux Etats-Unis, PMI services en Europe) font craindre une reprise économique plus lente, pesant à terme sur la demande mondiale de pétrole. L’annonce d’une baisse de la demande d’essence et d’autres produits pétroliers aux Etats-Unis la semaine passée renforce cette opinion. Ce d’autant que du côté de l’offre, les membres de l’Opep+ (Opep plus autres pays producteurs dont la Russie) ont commencé à diminuer leurs réductions productions. Le démenti par l’Iraq qu’il négociait une exemption à son engagement de réduction de production au premier trimestre 2021 n’a guère soutenu les cours. La hausse du dollar pendant les deux dernières séances pèse également sur le pétrole. Le prix du baril de Brent évolue néanmoins dans une fourchette très étroite autour de 45 dollars depuis début août.
Le métal précieux affiche la meilleure performance sur les marchés financiers cette année, soutenu par la politique monétaire, le dollar faible et la perspective de reprise.
Le Liban dispose de stocks de farine suffisants pour quatre mois et ne risque pas de pénurie, a assuré hier le ministre libanais de l’Economie, Raoul Nehme, sur Twitter. L’explosion qui a dévasté une partie de Beyrouth le 4 août a détruit le silo du port dans lequel étaient stockées la totalité des réserves de céréales - privées - du pays et a ravagé le principal point d’entrée des importations au Liban. Le pays dispose de 32.000 tonnes de farine en plus des 110.000 tonnes qu’il a déjà reçues ou qu’il doit recevoir au cours des deux prochaines semaines, précise le ministre. Dans un rapport publié mardi par les Nations unies, les réserves de farine du Liban étaient estimées à un niveau permettant de couvrir six semaines de consommation.
Comme la Société Générale et Natixis, BNP Paribas veut réduire son activité de négoce international dont elle fut longtemps le leader mondial. Après les fraudes révélées par la crise, le Crédit Agricole se veut plus sélectif.
La Société Générale va arrêter son activité de financement du négoce de matières premières à Singapour, en proie à des difficultés ces derniers mois, a révélé Bloomberg vendredi. Une dizaine de salariés de front office vont être transférés à Hong Kong, les middle et back office restant sur place, confirme à L’Agefi une source proche du dossier. La banque français voudrait ainsi couper les ponts avec des petits courtiers singapouriens, après notamment la fraude monumentale du négociant de pétrole Hin Leong, qui lui doit 240 millions de dollars (204 millions d’euros) depuis la débâcle de l’or noir au printemps. «Le financement des matières premières est l’une des expertises cœur de Société Générale. La banque est et restera engagée dans le secteur du négoce de matières premières, y compris en Asie», assure une porte-parole du groupe. La Société Générale, qui publie ses résultats à fin juin ce lundi, avait annoncé une perte au premier trimestre après des revers dans les structurés actions et une hausse des provisions, liées notamment à deux dossiers de fraude. Une autre banque française, Natixis, a décidé de restructurer son activité de financement des matières premières après des déboires similaires..
Les marchés de matières premières, et notamment des métaux industriels, parient sur une reprise en V. Les prix sont aussi soutenus par des problèmes d’offre.
La Bourse des métaux de Londres prépare le lancement d’une plateforme d'échange pour traiter de l’aluminium «bas carbone», produit à partir d'énergie renouvelable. Ce serait la première fois en 143 ans d’histoire que le London Metal Exchange (LME) traite un métal sur la base de son empreinte environnementale. La plateforme de trading au comptant se lancera en 2021, a précisé Matt Chamberlain, directeur général du LME, au Financial Times. Elle permettra aux acheteurs particulièrement sensibles aux critères ESG d’acheter un aluminium bas carbone dont la production aujourd’hui ne suffit pas à assurer tous les besoins.
La Bourse des métaux de Londres prépare le lancement d’une plateforme d'échange pour traiter de l’aluminium «bas carbone», produit à partir d'énergie renouvelable. Ce serait la première fois en 143 ans d’histoire que le London Metal Exchange (LME) traite un métal sur la base de son empreinte environnementale.
Un mois après le brut américain (WTI), les prix sur les marchés européens du gaz pourraient basculer à leur tour en territoire négatif. Les prix du gaz aux Pays-Bas et au Royaume-Uni ont plongé en raison de la faiblesse de la demande. Le prix du gaz sur le marché néerlandais, référence pour l’Europe, a encore baissé de 20% à 2,50 euros par mégawattheure, ce qui équivaut à moins de 1 dollar par million d’unités thermiques britanniques (mmBtu). Les prix au Royaume-Uni sont 30% inférieurs. Certains traders anticipent que les contrats de gaz européens pour une livraison à court terme atteignent zéro, voire deviennent négatifs, quand les capacités de stockage seront pleines.
Un mois après le brut américain (WTI), les prix sur les marchés européens du gaz pourraient basculer à leur tour en territoire négatif. Les prix du gaz aux Pays-Bas et au Royaume-Uni ont plongé en raison de la faiblesse de la demande, liée au quasi-arrêt de l’activité pour faire face au coronavirus, et à une forte production d'énergies renouvelables, ce qui a aggravé un marché déjà confronté à une suroffre avec peu de capacités de stockage disponibles (10% restante). Le prix du gaz sur le marché néerlandais, référence pour l’Europe, a encore baissé de 20% à 2,50 euros par mégawattheure, ce qui équivaut à moins de 1 dollar par million d’unités thermiques britanniques (mmBtu). Les prix au Royaume-Uni sont 30% inférieurs. Dans ce contexte, certains traders anticipent que les contrats de gaz européens pour une livraison à court terme atteignent zéro, voire deviennent négatifs, quand les capacités de stockage seront pleines.