Nos articles d’actualité et d’analyse sur l’évolution des Bourses, sur les dynamiques à l’oeuvre sur les marchés actions et sur les principales opérations (augmentation de capital, émissions d’actions...).
Emeis, l'ex-Orpea, figure parmi les cinq plus fortes baisses de l'indice parisien pour la troisième année de suite. Le bonnet d'âne revient toutefois à Atos en 2024 alors que le groupe informatique a, lui aussi, fait l'objet d'une lourde restructuration financière. Forvia et Remy Cointreau sont pour leur part pénalisés par les difficultés de leurs secteurs respectifs.
La ruée vers les actions américaines a été amplifiée par la victoire de Donald Trump. Certains pensent néanmoins que les valeurs européennes, plus faiblement valorisées, ont leur rôle à jouer en 2025 en cas d’évolution politique.
Les actions pakistanaises ont bondi de près de 90% cette année, loin devant Istanbul et Budapest. Mais la véritable vedette reste Wall Street. Mexico et Sao Paulo affichent les plus fortes baisses. En Europe, le CAC 40 emporte le bonnet d’âne.
Dans un marché parisien morose, les cinq actions affichant les meilleurs parcours boursiers cette année appartiennent à des secteurs divers. De la biotech avec Medincell, aux carburants avec Esso en passant par la tech et le transport, sans oublier les maisons de retraite avec Clariane.
Les valeurs technologiques américaines ont dominé la performance de la Bourse de New York. Le bon parcours des financières sauve le millésime 2024 en Europe, malgré la chute du secteur automobile.
Entre espoir et déception, ces valeurs sous-performent encore les grandes capitalisations, même aux Etats-Unis. Un rebond est toujours attendu mais à condition que le sentiment des investisseurs soit moins négatif.
La forte participation des investisseurs retail aux Etats-Unis explique en partie la progression de Wall Street jusqu’à des extrêmes. Leur positionnement très tech, qui alimente la bulle, leur permet de surperformer le marché.
Les places asiatiques hors Japon ont terminé en hausse. La Reserve Bank of Australia (RBA) n’a toujours pas baissé son taux directeur, et les prix de l’énergie ont évolué en hausse, grâce aux bonnes nouvelles venues des Etats-Unis pour le pétrole, à cause du froid et du risque d’approvisionnement pour le gaz naturel européen.
Pas moins de 671 milliards d’euros ont été levés dans le monde en 2024, un volume en hausse de 26% sur un an, tiré par les Etats-Unis. Si l’Europe est dans le ton, elle manque toutefois de réelle dynamique. La France reste décrochée.
Le nouveau médicament anti-obésité du laboratoire danois, Cagrisema, entraîne une perte de poids sensiblement moins forte que ne l’espéraient les analystes. L’action Novo Nordisk s’effondre.
Le graphique ci-dessous présente deux paniers d’actions sensibles aux frais de douane américains en relatif du marché, l’un pour les États-Unis et l’autre pour l’Europe, ainsi qu’un indice d’incertitude lié aux politiques commerciales.
La Bourse de New York reste proche de son récent record début décembre mais sa progression semble de nouveau portée par les grandes valeurs de la tech. Le reste du marché ne suit pas.
Outre une valorisation élevée, le marché américain affiche un niveau de concentration au plus haut. Un peu plus de 60 valeurs seulement expliquent l’évolution de l’indice, à l’inverse d’autres marchés. Un facteur de fragilité.
Les événements en Syrie n’ont guère influencé les marchés qui ont réagi favorablement au ton plus accommodant de la banque centrale chinoise. Mais les investisseurs attendent de voir, tandis que la géopolitique reste une préoccupation majeure.
L’indicateur de cherté des actions américaines développé par Robert Shiller pourrait dépasser, dans les semaines qui viennent, son record datant de plus de 20 ans. Sa lecture est biaisée par les grandes valeurs de la tech. Un faux pas sur le secteur de l'IA pourrait provoquer un fort recul de la Bourse et des valorisations.